- Hmmmmmm!
Voilà tout ce qu'on pouvait entendre de la cabine du Bosco. Ce dernier tentait de se lever, mais la nuit avait été trop agitée pour que le quinquagénaire ne puisse quitter son lit.
Il avait rêvé de son aimée. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas revu en rêve, cela faisait longtemps également qu'il n'avait pas rêvé. Nuit agitée, lever avec difficultés.
Passant une main bourrue sur son visage aux traits durcis par le temps et l'âge, et la profession, Chuck se motiva par une tapette au niveau du front avant de quitter son lit brusquement. Cherchant de son oeil humain une chemise et un pantalon - pas question de mettre l'uniforme pour aller manger non? - afin d'aller à la cafétéria, Chuck saisit une chemise blanche ample, un pantalon jean, tandis que son oeil robotique se mettait lentement en marche.
Cette petite merveille technologique permit à Chuck de retrouver son badge enfoui sous une montagne de vêtements sales, et accessoirement, à stabiliser sa vision.
Ainsi, habillé, Chuck quitta ses appartements d'un geste vif. Après s'être correctement nettoyé les chicots - il était presque midi, c'est ainsi lorsqu'on établit soit-même ses honoraires très chers!, il aborda d'un sourire inhabituel la cantine.
Aujourd'hui, au menu, c'était de la soupe.
Malgré le fait que Maël leur fasse toujours de bons petits plats, cette soupe n'attirait que peu de monde. A vrai dire, les rares qui s'y risquaient savaient que cette abomination liquide était l'œuvre d'un coq maladroit, et accessoirement, novice.
Mais Chuck, lui, savait. Il savait que son petit plat l'attendait au frais dans le mini-frigo des cuisines. Un bon morceau de drirol gagné illégalement dans une partie de poker endiablé. Une cuisse entière pour lui seul, il en pleura de joie en entrant dans la cafétéria.
Malheureusement, d'après ce que lui réservait les Dieux de l'Impératif Narratif, Chuck ne pourrait apparemment pas apprécier son morceau de viande durement gagné seul aujourd'hui...
Voilà tout ce qu'on pouvait entendre de la cabine du Bosco. Ce dernier tentait de se lever, mais la nuit avait été trop agitée pour que le quinquagénaire ne puisse quitter son lit.
Il avait rêvé de son aimée. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas revu en rêve, cela faisait longtemps également qu'il n'avait pas rêvé. Nuit agitée, lever avec difficultés.
Passant une main bourrue sur son visage aux traits durcis par le temps et l'âge, et la profession, Chuck se motiva par une tapette au niveau du front avant de quitter son lit brusquement. Cherchant de son oeil humain une chemise et un pantalon - pas question de mettre l'uniforme pour aller manger non? - afin d'aller à la cafétéria, Chuck saisit une chemise blanche ample, un pantalon jean, tandis que son oeil robotique se mettait lentement en marche.
Cette petite merveille technologique permit à Chuck de retrouver son badge enfoui sous une montagne de vêtements sales, et accessoirement, à stabiliser sa vision.
Ainsi, habillé, Chuck quitta ses appartements d'un geste vif. Après s'être correctement nettoyé les chicots - il était presque midi, c'est ainsi lorsqu'on établit soit-même ses honoraires très chers!, il aborda d'un sourire inhabituel la cantine.
Aujourd'hui, au menu, c'était de la soupe.
Malgré le fait que Maël leur fasse toujours de bons petits plats, cette soupe n'attirait que peu de monde. A vrai dire, les rares qui s'y risquaient savaient que cette abomination liquide était l'œuvre d'un coq maladroit, et accessoirement, novice.
Mais Chuck, lui, savait. Il savait que son petit plat l'attendait au frais dans le mini-frigo des cuisines. Un bon morceau de drirol gagné illégalement dans une partie de poker endiablé. Une cuisse entière pour lui seul, il en pleura de joie en entrant dans la cafétéria.
Malheureusement, d'après ce que lui réservait les Dieux de l'Impératif Narratif, Chuck ne pourrait apparemment pas apprécier son morceau de viande durement gagné seul aujourd'hui...