S'imaginer Balor était une chose, découvrir la base en était une autre. Bien que Niorun n'ai jamais réellement passé des heures à essayer de savoir à quoi pouvait ressembler la station militaire, elle fut surprise. Tout était si grand.
Le navette déposa la jeune femme dans le hangar, où le bosco l'attendait. Dès qu'il eut dit le mot "Portanares", Niorun su qu'elle était bien là, que c'était vrai et que ce qu'elle redoutait le plus allait arriver dans quelques minutes. Le voyage lui avait semblé horrible, et l'arrivée guère mieux. Les mains gelées, tremblant presque, elle tenta de se focaliser sur le bosco qui venait de lui annoncer que le commandant l'attendait pour l'accueillir comme il se devait, avec quelques personnes. Niorun sourit en guise de réponse, ayant l'impression qu'un glaçon avait élu domicile dans sa gorge et une enclume dans son estomac.
Il fallait parler. Juste quelques mots. Montrer que tout allait bien.
"Je vous remercie, je suis très flattée." dit elle d'une voix assurée.
D'avoir pu aligner plus de trois mots normalement lui redonna un peu de courage. Elle vit un homme passer derrière le bosco, à la recherche des bagages du nouveau médecin.
"Suivez moi."
Alors Niorun suivit le bosco, qui l'informa de leur destination : une salle des infirmeries. Elle observait tous les couloirs qu'ils traversaient, tentant de penser à autre chose.Elle avait froid, son souffle était saccadé et ses mains étaient à présent complètement givrées.
"-Vous connaissez le commandant il me semble n'est-ce pas ?
-En effet, je l'ai rencontré une fois ou deux lors de mes études."
Niorun n'avait pas prévu ce mensonge. A vrai dire elle n'avait rien prévu du tout. Mais peut être était-ce plus simple comme ça : le bosco avait dû lire cela dans son dossier, après tout Federico et elle avaient été dans la même école.
Enfin, ils arrivèrent devant une grande porte grise. Le bosco sourit à Niorun en lui cédant le passage pendant que la porte s'ouvrait. Le médecin inspira profondément et se décida à entrer, le bosco la suivant. Son regard se posa immédiatement sur lui.
Il était là.
Il était vivant.
Il allait lui parler.
Oui, c'était idiot de penser comme ça, mais Niorun ne contrôlait pas vraiment sa façon de penser pour le moment. Le bosco et elles s'avancèrent vers le petit groupe de personnes, et Niorun pu détailler un peu plus le visage du commandant. Il avait toujours cette cicatrice, ces cheveux blancs et cet air austère qu'il avait lorsqu'ils s'étaient quittés.
Mais le médecin n'eut pas le temps de penser plus, le bosco l'introduisit en quelques mots, ce qui la sortit de sa rêverie, et pendant ce lapse de temps elle cessa d'observer le commandant pour regarder les autres personnes présentes. Elle s'aperçut qu'elle ne tremblait plus et que son corps lui obéissait parfaitement. Plaquant un très mince sourire de circonstance sur son visage fermé, elle regarda de nouveau le commandant, annonçant d'une voix claire :
"Commandant Portanarès, c'est un honneur de vous revoir."
Le navette déposa la jeune femme dans le hangar, où le bosco l'attendait. Dès qu'il eut dit le mot "Portanares", Niorun su qu'elle était bien là, que c'était vrai et que ce qu'elle redoutait le plus allait arriver dans quelques minutes. Le voyage lui avait semblé horrible, et l'arrivée guère mieux. Les mains gelées, tremblant presque, elle tenta de se focaliser sur le bosco qui venait de lui annoncer que le commandant l'attendait pour l'accueillir comme il se devait, avec quelques personnes. Niorun sourit en guise de réponse, ayant l'impression qu'un glaçon avait élu domicile dans sa gorge et une enclume dans son estomac.
Il fallait parler. Juste quelques mots. Montrer que tout allait bien.
"Je vous remercie, je suis très flattée." dit elle d'une voix assurée.
D'avoir pu aligner plus de trois mots normalement lui redonna un peu de courage. Elle vit un homme passer derrière le bosco, à la recherche des bagages du nouveau médecin.
"Suivez moi."
Alors Niorun suivit le bosco, qui l'informa de leur destination : une salle des infirmeries. Elle observait tous les couloirs qu'ils traversaient, tentant de penser à autre chose.Elle avait froid, son souffle était saccadé et ses mains étaient à présent complètement givrées.
"-Vous connaissez le commandant il me semble n'est-ce pas ?
-En effet, je l'ai rencontré une fois ou deux lors de mes études."
Niorun n'avait pas prévu ce mensonge. A vrai dire elle n'avait rien prévu du tout. Mais peut être était-ce plus simple comme ça : le bosco avait dû lire cela dans son dossier, après tout Federico et elle avaient été dans la même école.
Enfin, ils arrivèrent devant une grande porte grise. Le bosco sourit à Niorun en lui cédant le passage pendant que la porte s'ouvrait. Le médecin inspira profondément et se décida à entrer, le bosco la suivant. Son regard se posa immédiatement sur lui.
Il était là.
Il était vivant.
Il allait lui parler.
Oui, c'était idiot de penser comme ça, mais Niorun ne contrôlait pas vraiment sa façon de penser pour le moment. Le bosco et elles s'avancèrent vers le petit groupe de personnes, et Niorun pu détailler un peu plus le visage du commandant. Il avait toujours cette cicatrice, ces cheveux blancs et cet air austère qu'il avait lorsqu'ils s'étaient quittés.
Mais le médecin n'eut pas le temps de penser plus, le bosco l'introduisit en quelques mots, ce qui la sortit de sa rêverie, et pendant ce lapse de temps elle cessa d'observer le commandant pour regarder les autres personnes présentes. Elle s'aperçut qu'elle ne tremblait plus et que son corps lui obéissait parfaitement. Plaquant un très mince sourire de circonstance sur son visage fermé, elle regarda de nouveau le commandant, annonçant d'une voix claire :
"Commandant Portanarès, c'est un honneur de vous revoir."