<-- La cale
Andrea avait suivi Kiara dans les couloirs jusqu’aux salles des machines, après une gentil petit : « Si, tu es petites, il faudra bien que tu te fasses à cette idée un jour ou l’autre… ».
Ils entrèrent tout deux dans l’entre des hommes virils : la salle des machines. Andrea avait la légère impression de faire un peu tâche dans ce milieu très fermé qu’était celui des mécaniciens. Ces derniers les regardaient d’ailleurs d’un drôle d’œil. Surtout Andrea. Celui-ci était en train de trouver le parfait discours pour s’intégrer à son nouveau groupe social. Inutile de dire que c’était plutôt pénible… Que pouvait-il dire ?
« Salut, c’est Andrea. Vous ne me connaissez pas du tout, mais je suis votre nouveau lieutenant et c’est moi qui donne les ordres, maintenant, ok ? Vous avez des questions ? »
Non, décidemment, ça n’allait pas du tout.
« Quoi ?! Qu’est-ce que vous avez à rêvasser bandes de feignasses ? Allez, au boulot, les filles, et que ça saute ! »
Non, non plus. Il fallait qu’il trouve quoi faire, et vite. Il devait un peu s’assurer que tout était en état de fonctionner d’ici moins d’une heure.
« Qui est le responsable, ici ? demanda-t-il au premier gros-bras venu, se sentant extrêmement maigrichon, tout d’un coup. »
Le gros-bras si cavalièrement interpellé répondit tout de même relativement aimablement.
« C’vous l’nouveau lieut’, pas vrai ? »
Très relativement. Mais Andrea décida de se contenter de ça. De toute façon, gueuler sur le mécano ne rimait à rien. Malgré sa haute taille, Andrea savait qu’il était loin d’être impressionant.
« Exact.
- On a pas besoin de responsable, ici. »
Le gros-bras jaugea Andrea de tout son haut. Tout cela puait excessivement le soufre. Mais Andrea avait plus important à faire que de s’imposer au milieu d’une bande de brutes, pour le moment. Il ne cilla pas.
« Où est le sous-lieutenant ?
- Elle est enfin partie à l’infirmerie. »
Enfin ? Comment ça, enfin ? Andrea n’aimait pas trop la façon dont le mécano disait ça. Mais il se contenta de soupirer et de lever les yeux au plafond. Puis il les baissa vers la petite Kiara.
« Il faut que je la voie. »
Andrea avait suivi Kiara dans les couloirs jusqu’aux salles des machines, après une gentil petit : « Si, tu es petites, il faudra bien que tu te fasses à cette idée un jour ou l’autre… ».
Ils entrèrent tout deux dans l’entre des hommes virils : la salle des machines. Andrea avait la légère impression de faire un peu tâche dans ce milieu très fermé qu’était celui des mécaniciens. Ces derniers les regardaient d’ailleurs d’un drôle d’œil. Surtout Andrea. Celui-ci était en train de trouver le parfait discours pour s’intégrer à son nouveau groupe social. Inutile de dire que c’était plutôt pénible… Que pouvait-il dire ?
« Salut, c’est Andrea. Vous ne me connaissez pas du tout, mais je suis votre nouveau lieutenant et c’est moi qui donne les ordres, maintenant, ok ? Vous avez des questions ? »
Non, décidemment, ça n’allait pas du tout.
« Quoi ?! Qu’est-ce que vous avez à rêvasser bandes de feignasses ? Allez, au boulot, les filles, et que ça saute ! »
Non, non plus. Il fallait qu’il trouve quoi faire, et vite. Il devait un peu s’assurer que tout était en état de fonctionner d’ici moins d’une heure.
« Qui est le responsable, ici ? demanda-t-il au premier gros-bras venu, se sentant extrêmement maigrichon, tout d’un coup. »
Le gros-bras si cavalièrement interpellé répondit tout de même relativement aimablement.
« C’vous l’nouveau lieut’, pas vrai ? »
Très relativement. Mais Andrea décida de se contenter de ça. De toute façon, gueuler sur le mécano ne rimait à rien. Malgré sa haute taille, Andrea savait qu’il était loin d’être impressionant.
« Exact.
- On a pas besoin de responsable, ici. »
Le gros-bras jaugea Andrea de tout son haut. Tout cela puait excessivement le soufre. Mais Andrea avait plus important à faire que de s’imposer au milieu d’une bande de brutes, pour le moment. Il ne cilla pas.
« Où est le sous-lieutenant ?
- Elle est enfin partie à l’infirmerie. »
Enfin ? Comment ça, enfin ? Andrea n’aimait pas trop la façon dont le mécano disait ça. Mais il se contenta de soupirer et de lever les yeux au plafond. Puis il les baissa vers la petite Kiara.
« Il faut que je la voie. »