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    La diplomatie ? simple comme un coup de porte. [FIN]

    Madeline de Lioncourt
    Madeline de Lioncourt
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    La diplomatie ? simple comme un coup de porte. [FIN] - Page 2 Empty Re: La diplomatie ? simple comme un coup de porte. [FIN]

    Message par Madeline de Lioncourt Dim 26 Avr 2009 - 12:06

    Ce dont Maddie n’avait pas fait véritablement attention jusque là, jusqu’à ce que deux gouttelettes de sang ne viennent s’aplatir sur les marches, c’était l’état physique et émotionnel du diplomate. Son entraînement d’agent de l’A.R.I la prévint de tout mouvement de recul lorsqu’il tourna la tête vers elle, les lèvres ensanglantées, le visage ravagé de larmes, pour lui annoncer son incapacité à mouvoir son corps.
    Madeline déglutit. C’était bien la première fois qu’elle voyait un type, qui cinq minutes auparavant puait l’arrogance, se ratatiner en une sale chiffe molle. Un coup d’œil à Elyès, qui l’incitait au calme, et plus particulièrement à ses mains toutes propres lui ôtèrent l’idée que la cause de ce saignement nasal provenait de son cher et tendre époux.
    A la réflexion, elle faillit en rigoler. Elyès ? Frapper quelqu’un ? Nooon ! Ce n’était pas du tout son genre à lui. A elle, par contre… Mais ce n’était pas la question. L’alarme continuait de mugir et elle avait son époux et un diplomate traumatisé qui refusaient de bouger, ce qui n’était pas génial quand on devait évacuer un bâtiment.

    Tout à coup, Elyès l’interpella, ce qui l’a fit sursautée et manqua de déraper dans les escaliers. Plaçant son centre de gravité vers l’avant, elle parvint à retrouver son équilibre, les mains sur les marches. Elle souffla un bon coup, remise de sa petite frayeur.
    Docile, la rouquine obéit à l’injonction de son époux et entra en contact avec son chef.

    « Lioncourt à Patron. Répondez, s’il vous plait ! »
    « Ici Patron, parlez. »
    « Dites, patron, y’a vraiment le feu ou bien… parce que j’ai un diplomate qui me fait une crise. Il pisse le sang et Elyès … »
    « Bougez-les de là, de Lioncourt ! Ce n’est plus un exercice ! Faites les évacuer en vitesse ! Patron terminé. »

    Le sang de Madeline se glaça et elle laissa échapper un chapelet de jurons dans un murmure.
    Plus un exercice ? Alors c’était un exercice ? Mais qui avait viré en situation réelle ?

    « Mais putain, c’est quoi ce merdier… » marmonna-t-elle en regardant de nouveau les deux civils tandis qu’Elyès tentait de réconforter l’autre.

    Puis il leva son regard sur elle et Maddie ne perdit plus une seule seconde à tergiverser. Elle s’approcha du diplomate.

    « Je suis désolée pour ce qui va suivre mais je vais devoir vous évacuer d’une manière ou d’une autre. Elyès, écarte-toi, s’il te plait. » dit-elle d’une voix calme et assurée.

    On pouvait sentir son professionnalisme en temps de crise qui resurgissait. Sa vivacité et son ardeur était mise au service des autres, et non plus à sa jalousie maladive.
    Elyès lui laissant un peu de place, elle attrapa les poignets du diplomate, tira sur les bras pour que le corps suive et dans un mouvement fluide, Madeline le hissa en travers de ses épaules. Emportée par l’élan, elle dévala trois marches avant de se stabiliser. Maddie n’avait jamais réalisé cet exercice dans un escalier et elle eut le réflexe de se dire de ne pas recommencer de sitôt.

    Une fois à peu près stable, elle lança un regard à son époux et d’une voix toujours étrangement calme et contrôlée, elle l’incita à avancer.

    « Elyès, tu nous ouvres le chemin, s’il te plait ? »

    Un moyen comme un autre de toujours l’avoir en visuel tandis qu’elle portait le lourd fardeau de la vie d’un homme entre ses mains.
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    Message par Invité Mar 12 Mai 2009 - 20:21

    Un malheur n'arrive, paraît-il, jamais seul.
    Déjà que les sirènes sonnaient en son cœur comme un glas en devenir, annonciateur, sinon d'un trépas prochain, d'une diminution de sa vie. Certains faits déshumanisent, Franz pouvait en témoigner. Et plutôt que de se transformer en dangereux sociopathe qui rejette le communauté dans laquelle il évolue, et va jusqu'à violer ses lois et ses préceptes moraux, certains perdent de leur vie.
    Comment cela ?
    En oubliant. En occultant. En étant rongé, peu à peu, comme le fer par la rouille, comme les murs par les rats, comme la peau par l'acide...
    Mais, bizarrement, il suffit d'un élément a priori insignifiant, un simple déclencheur, un interrupteur, pour que le circuit se ferme et que le courant passe.
    L'alarme avait agi comme un tel éperon, excitant violemment les souvenirs les plus enfouis du jeune diplomate.

    « S'il faut sortir, vous pensez y arriver en vous appuyant sur moi ? Ou sur Madeline ? Elle ne paraît pas, mais croyez moi, elle a une force que les ogres jalouseraient. J'en fais les frais, parfois... »

    Franz tenta de prononcer quelque chose, mais, selon toute logique, il avait épuisé son quota de paroles audibles pour l'instant, et ses lèvres bougèrent seules, mimant une phrase désarticulée, dont lui-même ne comprit pas vraiment le sens.
    Il avait fini par ne plus entendre le rythme régulier de l'alarme, comme habitué à cette cacophonie stridente.

    « Mais putain, c’est quoi ce merdier… »

    Franz leva ses yeux vers la jeune agente de l'ARI. Ses yeux reflétaient quelque chose d'inhabituel. Une certaine peur, oui, qui contrastait violemment avec l'assurance froide et arrogante qu'il avait affichée quelques 10 minutes plus tôt. Mais pas seulement. Et pas aussi basique. Cela ressemblait plus à une terreur sourde, mêlée d'une indicible haine, mélange détonnant qui paralysait le jeune homme.
    La jeune femme s'approchait.
    NON ! Personne ne devait venir plus près.

    « Je suis désolée pour ce qui va suivre mais je vais devoir vous évacuer d’une manière ou d’une autre. Elyès, écarte-toi, s’il te plait. »

    Pourquoi étaient-ils toujours aussi cérémonieux ? Toujours aussi polis ? Tout devait toujours bien se passer, aucun mal ne nous serait fait. Aucun mal, absolument. Ce n'est que pour nous protéger. Après, on passera une main dans vos cheveux, rassurante.
    Brave garçon.
    L'étreinte.
    Franz ne pouvait plus bouger, il sentait qu'on lui tenait les poignets. Ou rêvait-il ? On l'emprisonnait, on l'immobilisait, on allait encore...
    Il tira brutalement ses bras, se défaisant de l'étreinte de l'agent-brute épaisse-souvenir glauque-fantasme pernicieux qui était devant lui.
    Avec autant de rapidité et de brusquerie dont un animal traqué saurait faire preuve, il repoussa le plus vivement possible la personne qui l'étreignait et le retenait captif.

    "PAS ENCORE !" éructa-t-il.

    Il ignorait si son corps répondait aussi violemment que son esprit le lui commandait. Il tituba, reculant rapidement, vers le mur le plus proche, pour y prendre appui , fixant d'un regard où se lisaient la crainte, l'angoisse et la honte, les silhouettes qu'il apercevait encore mal.

    D'un coup, ce fut le silence.
    Froid.
    Glacial, même.
    Pas un bruit dans l'ambassade.
    Un silence de mort.
    Un grésillement.
    Grandissant.
    Clignant frénétiquement des yeux, Franz tenta d'en trouver la source.
    Madeline.
    Enfin, l'agent de l'ARI qui avait à présent sa veste maculée de sang.
    Sa radio bourdonnait.
    Franz, toujours en fixant les deux silhouettes qui s'affinaient peu à peu, suivait le mur, en direction de ce qui semblait être la sortie. Ses jambes le portaient mal, il avait du sang dans la bouche.
    Il s'arrêta un instant, comme s'il reprenait ses esprits.
    Madeline.
    ARI. Donc "amie".
    Elyès.
    Diplomate. Donc "ami".
    Son regard affolé sautait de l'un à l'autre.
    Sa mâchoire commença à bouger toute seule.

    "..."

    Sa langue se mit en mouvement.

    "..."

    Puis les lèvres entrèrent dans la danse.

    "Je... je... vous..."

    Il déglutit. Mais le sang coulait de son nez dans sa gorge, et il se mit à tousser, créant un petit nuage rouge éphémère. Il manqua de nouveau de s'effondrer sur le sol, mais se retint au mur in extremis.
    Son regard ne quittait pas le sol, alors que sa respiration se faisait plus calme, ou, du moins, moins mouvementée.
    Que venait-il de se passer ? Il se sentait mal, il avait des fourmis dans le corps, sa tête semblait vouloir éclater, il n'arrivait pas à respirer, il avait froid, était fourbu, perclus de crampes, de tremblements, de sueurs, de sang.
    Il releva les yeux vers le couple, juste à temps pour voir une ombre floue s'approcher de la policière.
    Il tendit le bras en un geste flou, semblant désigner la chose approchante.
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    Message par Elyès de Lioncourt Lun 18 Mai 2009 - 19:09

    | merci à Madeline pour ce qui va suivre ! -'v'-]

    Un léger grognement plaintif se fit entendre.

    « Heum... quelle journée... »

    Pause.

    Pour parvenir à trouver une journée bonne, il faut, à contrario, vivre son lot de mauvaises journées pour pouvoir faire une judicieuse comparaison. Ceci établit, que pouvait dire Elyès de sa journée ? Étonnamment, une porte dans le nez, un diplomate pédant, une bataille désamorcée entre ce dernier et un agent de la sécurité, une conversation un rien fastidieuse sur les petits fours à servir et une alarme à incendie, suivit par une réaction sans égale de la part de l'invité, celui-ci parvenant à faire le mourant pourtant vivant à la perfection, ne suffisait pas à faire du troyens  un homme-pensant-que-cette-journée-soit-spécialement-mauvaise . Tout au plus... riche en évènements ! Pourtant, même lui allait changer d'avis sous peu.

    Prenons la situation où elle avait été laissée.

    Elyès était à côté d'un diplomate invité qui jouait à la fontaine autant lacrymale que d'hémoglobine dans les escaliers. Un spectacle peu rassurant, un rien stressant même, mais la placidité naturelle aidant, le troyens n'en laissait rien voir. À l'invitation de son épouse de se pousser, il s'était même écarté gentiment, la laissant prendre le malheureux Franz sur ses épaules. La scène aurait pu être cocasse de voir ce petit bout de femme prendre un jeune homme ainsi sur ses épaules, mais des années de maitrise de soit incitait à garder son sérieux. Nous pourrions alors craindre pour l'estime toute mâle que le jeune homme pourrait alors ressentir comme blessé dans son égo, mais Elyès promettait en son for intérieur d'emporter cette image dans sa tombe. Ainsi, quand de nouveau il fut cordialement invité à prendre les devant, Elyès répondit le plus naturellement du monde un petit « Bien... » et descendit de quelques marches.

    Mais une nouvelle fois, l'honneur viril du jeune homme fut sauvegardée par sa propre intervention. Elyès ne comprit pas parfaitement ce qui s'était passé, ne possédant pas encore d'yeux derrière la tête. Tout ce qu'il entendit, ce fut quelqu'un qui se débattait, quelque bruit de contestations et un cri retentissant de jeune diplomate terrorisé. Ce fut assez pour qu'il se stop à quelque marche de fin de l'escalier, signe qu'enfin un étage était descendu -ce qui commençait à faire franchement long, quand on regardait le temps qu'ils avaient mit pour arriver à ce résultat- et qu'il se retourne, une mine interloquée sur le visage.

    Ce qu'il vu, ou plutôt, entraperçu, ce fut un Franz au visage déformé par un sentiment qu'Elyès ne put parfaitement définir car autre chose, plus petit, plus roux, plus flamboyant allait directement en sa direction. Il eut juste le temps d'écarquiller les yeux et comprendre que Madeline tombait pour que son formidable système instinctifs de réflexe se mît en marche. S'il s'agissait de son épouse, Elyès arrivait effectivement à avoir de très bons réflexes pour l'empêcher de se faire mal, de tomber ou autre. Bien que réellement, la plupart du temps, elle n'en avait pas besoin. Et qu'encore plus souvent, c'était elle qui se devait de veiller à ce qu'il n'arrive pas trop de mal à son fragile époux, assurant des réflexes pour deux.

    Mais pas cette fois. Ce coup ci, ce fut lui qui la vit tomber, qui se retourna à temps pour la saisir dans ses bras et la protéger d'une vilaine chute en la serrant contre lui. Malheureusement, le brave époux n'arrivait simplement pas à avoir d'aussi bons réflexes pour deux. Ainsi, alors qu'il allait doucement prendre conscience de l'acte chevaleresque qu'il venait d'avoir, il se sentit tomber en arrière, la chute de Madeline lui ayant aussi fait perdre l'équilibre. La suite, il ne la vit pas, ayant fermé les yeux et raffermit sa prise sur Madeline. Tout ce qu'il perçut, ce fut des bruits de quelque chose qui tombe, des sensations désagréables de marche contre son dos et jambes, la conscience brute que cette chose qui tombait, c'était lui, le choc froid du palier d'étage contre sa tête qui lui indiquait que la chute était finie et surtout, une violente douleur qui lui parcourait tout le corps et l'endolorissait à chaque respiration.

    Alors, un légers grognement plaintif se fit entendre.

    « Heum... quelle journée... »

    Tomber et dégringoler quelques marches sur le dos avec son épouse dans ses bras... cette fois, Elyès arrivait à qualifier cette journée de mauvaise. Surtout avec la douleurs sourdes au niveau de la tête qui commençait à poindre

    Il se redressa, assit, toujours serrant Madeline contre lui et lui caressant un instant les cheveux, il parvint à lui demander :

    « Pas de bobo Maddie...? »

    Puis, s'affaissant de soulagement -et avec douleur- de la voir en au moins aussi bonne santé que lui, c'est à dire pas forcément mieux, mais au moins pas vraiment pire, il soupira.

    « Bon, on oublie les câlins dans l'escalier, d'accord...? Un peu trop dangereux... Et douloureux. » articula-t-il en se frottant l'arrière de la tête. La sensation poisseuse qu'il ressentit au bout des doigts lui déplût, mais néanmoins, il parvint à garder un masque serein quand il examina cette même mains qui s'était alors teintée d'un liquide rougeâtre. Vu la faible quantité, c'était une simple égratignure, tout au plus. Juste de quoi lui pourrir sa chemise qui avait survécu à un saignement de nez massif.

    Oui, cette journée commençait vraiment à lui déplaire.

    Se redressant sur ses jambes comme il le put, s'aidant d'un mur à côté, Elyès lança un regard déconcerté au jeune diplomate qui les surplombait. L'alarme résonnait toujours, tambourinant avec obstination dans son crâne, et se frottant une épaule douloureuse, le troyens s'exprima, avec une voix légèrement plus secouée que ce qu'il aurait voulu.

    « Franz ! Je vous en prie, il faut évacuer le bâtiment, maintenant ! Que faut-il faire pour que vous nous fassiez confiances ? Que faut-il que l'on fasse pour que vous acceptiez de nous suivre ?! »

    Puis, comme pour couronner le tout, Elyès sentit une présence dans son dos, aidé par les gestes étranges de son hôte. Il tourna la tête mécaniquement, ressentant alors un besoin urgent d'aspirine, et fit preuve de politesse envers cet invité surprise en le saluant d'un « b-bonjouuur » hésitant.

    Pour la première fois depuis très longtemps, Elyès ressentit alors l'envie ardente de se retrouver dehors, dans le froid, tranquillement, à geler comme il le ferait en temps normal.

    C'était dire combien la journée lui apparaissait comme mauvaise.
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    Message par Madeline de Lioncourt Jeu 25 Juin 2009 - 11:40

    « Putain de… »

    Le temps manqua à Madeline.
    Et pourtant, elle aurait juré ce matin-là que du temps, elle en avait encore plein. Des années entières à passer aux côtés de son époux, des années entières à vivre des moments merveilleux en sa compagnie, des années à profiter de chaque instant passé avec lui.
    Mais elle fut coupée par cette étrange impression de se sentir suspendue entre deux-mondes, juste au bord d’un précipice, au moment où votre pire ennemi vous y pousse. Ici, le rival en question avait été un jeune homme paniqué qui ne s’était pas laissé faire. Au lieu d’accepter son aide, il s’était rebiffé et était redescendu des épaules de l’agent avec vigueur et mouvements inutiles. Cela n’aurait eu, finalement, que peu d’importance si dans son geste, le diplomate n’avait pas déséquilibrée la demoiselle.
    Et nous y voilà. A cet instant fatidique. Ce moment tragique où le talon de l’asgardienne ne rencontre que du vide. Où son corps se laisse peu à peu tomber en arrière, subissant, depuis le jour de sa naissance, les lois de la gravité. Où Madeline tend ses bras en avant, cherchant quelque chose à saisir pour se rattraper mais ses mains se refermant sur rien. Où son cœur s’arrête de battre durant une microseconde. Où son cerveau se débranche.
    Et alors qu’elle savait que les prochaines secondes seraient terribles, douloureuses et surtout non-vécues, son corps bascula.
    Ses yeux s’étaient fermés par réflexe. Madeline savait pertinemment qu’elle n’aurait conscience de sa chute que lorsque son dos heurterait les marches de l’escalier. Elle s’y préparait, commençait à serrer les dents. Mais au lieu de sentir la morsure du béton sur sa colonne vertébrale, Maddie s’enfonça dans quelque chose de moelleux, fondant, qui l’engloba entièrement, comme du flan, et elle disparut dedans…

    « Heum... quelle journée... »

    Cette plainte la réveilla. Confuse, perdue, la rouquine écarquilla les yeux et son cerveau analysa la situation : elle était recroquevillé contre quelqu’un, accrochée désespérément aux manches d’une chemise, mais plus que tout, ce qui l’alarmait atrocement, c’était la conscience exacerbée que la voix qui avait parlé, cette voix même qui avait émis une plainte dans un grognement douloureux, c’était la voix d’Elyès.
    Il les fit se redresser tous les deux en la gardant dans ses bras et tandis qu’une douce main vint lui caresser les cheveux, la voix de son époux retentit de nouveau dans le silence de son univers :

    « Pas de bobo Maddie...? »

    Elle se raviva. Se retournant d’un coup pour lui faire face, elle s’écria :

    « Pas de bobo ?! Mais mais ! Et toi ?! Tu n’as rien ? Ca va ? Tu es sûr ? Rien de cassé ? »

    Et tandis qu’elle babillait d’inquiétude, la rouquine auscultait son homme, regardant son visage, son torse, ses bras, ses jambes.

    « Bon, on oublie les câlins dans l'escalier, d'accord...? Un peu trop dangereux... Et douloureux. »

    Juste à ce moment-là, au mot douloureux, Madeline releva la tête, un air véritable inquiet peint sur son visage blafard tandis qu’il rabaissait peu à peu sa main ensanglanté devant eux. Pendant une petite seconde, les yeux de Maddie refirent le chemin qu’avait parcouru la mimine, de l’arrière de la tête jusqu’ici. De l’arrière de la tête jusqu’à… De l’arrière de la tête… De la tête…

    Comme dans un déclic, Madeline bondit et à cet instant très précis, Franz était un homme mort.

    Il avait retardé l’évacuation de la zone, il avait retardé la mise en sécurité d’Elyès, il avait blessé Elyès ! Il avait BLESSE Elyès !!! A la TETE !!

    Pas très stable sur ses appuis, car elle s’était relevée trop vite, Madeline fixait furieusement le diplomate étranger. Ses poings durement serrés tremblaient. Elle faisait fi de la douleur qu’elle ressentait dans tout son corps. Elle n’avait en tête que la douleur de son époux et le coupable se trouvait droit devant ses yeux.
    Au moment très précis où elle allait mettre son pied sur la première marche qui mènerait le diplomate directement en enfer, la voix d’Elyès retentit à nouveau :

    « Franz ! Je vous en prie, il faut évacuer le bâtiment, maintenant ! Que faut-il faire pour que vous nous fassiez confiances ? Que faut-il que l'on fasse pour que vous acceptiez de nous suivre ?! »

    La rage qui étreignait le cœur de la rouquine, la vibrante colère qui s’écoulait dans ses veines telle la lave en fusion suivant un fossé, l’incandescence de son humeur allait atteindre son paroxysme.
    Elyès était la bonté même. Ca, Madeline l’avait appris depuis très longtemps. Mais cela n’empêchait pas l’asgardienne de ne pas être aussi complaisante que lui. Elyès, de part ces paroles tentait de rassurer l’autre homme, tentait encore de le sauver. Madeline, elle, avait décidé depuis deux minutes que non, elle ne le sauverait pas. Non, elle ne ferait rien pour l’aider. Elle avait décidé que oui, elle le laisserait pourrir ici, dans les flammes. Mais avant cela, elle avait décidé d’aller lui péter la gueule. De l’amocher encore bien pire qu’il ne l’avait, malencontreusement, fait à son époux. Cette décision n’était absolument pas réfléchie, prise sur le vif et Maddie s’en contrefoutait royalement.
    Le pied sur la marche, elle allait faire basculer le poids de son corps en avant, afin de gravir un à un les échelons jusqu’à la mise à mort de l’étranger, quand soudain une voix sonore retentit dans la cage d’escalier :

    « De Lioncourt !!! » hurla une voix familière.

    Madeline s’arrêta net et se retourna vivement vers l’intrus, le regard empli d’une rage mal contenue.

    « Quoi ?! » cria-t-elle en retour, n’entendant même pas l’hésitante salutation d’Elyès envers le nouvel arrivant.
    « Qu’est-ce que vous foutez encore là ? L’ordre d’évacuation n’était pas suffisamment clair pour vous ?! » s’emporta le sergent-chef Bismark.
    « Parfaitement chef ! Mais cet empaffé n’a pas arrêté de nous mettre des bâtons dans les roues, chef ! »

    Alors que l’officier de l’A.R.I allait remettre son subalterne à sa place, un bref regard sur la situation l’en empêcha. Bismark remarqua la chemise en sang d’Elyès de Lioncourt, qui se tenait contre un mur pour rester debout. Il vit la veste de Madeline couverte également de sang. Il leva les yeux et vit l’état lamentable de l’autre diplomate.

    « Bon sang de bois ! » jura l’officier.

    Madeline, elle, serrait toujours ses poings. Ses ongles entrant petit à petit dans sa chair de part la force qu’elle mettait à maintenir sa main fermée.
    Détournée de son intention première, maintenant que son patron était là, elle n’avait qu’une hâte : emmener son époux loin d’ici.

    De cela, Bismark en était certain. La rouquine le regardait avec un tel regard qu’il se dit qu’il allait commettre un meurtre si jamais il ordonnait à Madeline d’aller chercher le diplomate étranger tandis que lui, s’occuperait du leur. Ce fut uniquement pour cela, qu’il choisit d’inverser les rôles.

    « De Lioncourt. Veuillez emmener ce Monsieur hors de l’enceinte de ce bâtiment. » dit-il en désigna Elyès d’un signe de tête.
    « A vos ordres, Monsieur ! » répliqua-t-elle vivement.

    D’un bond, elle se retrouva tout près de son époux. Mais ce ne fut point un regard chargé de haine et de colère qu’elle porta sur lui. Oh non ! L’expression de ses yeux changea du tout au tout. Ce fut avec la plus grande inquiétude, mêlée d’amour et de peur qu’elle regarda son Elyès.

    « On y va ? » lui demanda-t-elle doucement, en passant le bras d’Elyès sur son épaule, et le saisissant à la taille avec son autre main, de façon à le soutenir.


    Pendant ce temps, Bismark était monté à hauteur de l’autre diplomate.

    « Monsieur, je suis le sergent-chef Kelvin Bismark. Je vais vous aider à sortir de là, si vous me le permettez. » lui dit-il en l’attente d’un signe quelconque l’autorisant à lui apporter son soutien.
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    Message par Invité Sam 29 Aoû 2009 - 21:44

    Lorsque l'on se trouve dans un état second, il arrive que le temps paraisse déformé, étiré, contracté, tordu, bariolé... en dix mots comme en cent - préférons les réductions efficaces - les lois de tonton Albert peuvent être très légèrement oubliés, foulées du pied, ou meurtries par des esprits un rien retors.
    Aussi long que cela ait pu paraître à Franz, l'alarme ne sonnait pas depuis 3 jours, mais seulement depuis 20 bonnes grosses minutes élevées à la graisse d'oie et au beurre de hareng. Pas de quoi fouetter un chat, donc. Il n'empêche, il était aussi éreinté que s'il avait couru le marathon de Babylone un jour de cagnard.

    Avec les pieds coulés dans du béton.

    Et en s'étant fait, au préalable, passer à tabac afin d'avoir les muscles tendus et douloureux.

    Son attaque de panique se calmait peu à peu, doucement, sans qu'il ne pût, pour autant, se remettre à respirer normalement. L'aurait-on gardé sous l'eau 10 minutes durant, il n'aurait eu respiration plus rauque ou plus désordonnée.
    Les formes autour de lui se précisaient, les sons étaient moins sourds, ses idées lui revenaient, lentement. Son esprit recommençait à occulter cette partie - traumatisante, vraisemblablement, à chacun ses névroses ! - de sa vie "d'avant".

    Deux personnages se relevaient, vers la porte, leurs silhouettes, bien que non familières, ne lui étaient pas inconnues. Il avait certainement rencontré ces personnes récemment...

    BON DIEU !

    Sa mission sur Asgard avait pris des aspects de mélodrame qu'il n'aurait pas imaginé au premier abord. En effet, qui aurait supposé faire une crise d'angoisse en plein milieu d'une réunion d'une longueur insupportable, et dont les sujets traités ne permettaient pas aux membres en place de se taper sur l'épaule en se lançant des "je te paie une bière, Robert !"
    Certes, personne n'est obligé de s'appeler Robert, il s'agit simplement d'une expression drôlatique à but humoristique, jouant sur la rime au sein même de la phrase.

    Franz commença à se maudire intérieurement, encore tremblottant, encore faible. Ses crises le laissaient rarement en bon état et, une fois encore, il n'y échappait pas...
    Sa réunion... A y réfléchir - pas Franz, pas sur le moment, ses neurones se remettaient à peine à fonctionner, ceci n'est qu'une réflexion de votre aimable narrateur - à y réfléchir, donc, elle s'était plutôt bien déroulée, puisque, finalement, les points importants avaient été abordés avec...

    Avec ?

    De Lioncourt ! Mari et femme. Il devait s'agir des deux formes qui se mouvaient un peu plus loin. Peut-être... Que s'était-il passé ? Les souvenirs du jeune homme étaient pour le moins flou et ses fantasmes se mêlant à ses visions et à ses actes passés n'aidait en rien à une reconstitution objective et totalement impartiale des 20 dernières minutes...

    Quelque chose lui coulait sur la bouche. Franz toussa, par réflexe avant de s'essuyer la bouche. Un liquide épais lui souilla la main, pourpre : son sang.
    D'un revers fatigué du bras, il essuya son épistaxis, produisant ainsi une traînée rougeâtre sur sa manche de chemise.
    Il leva les yeux, et sursauta. Il n'avait pas entendu les mots prononcés par le quatrième larron qui avait fait irruption quelques instants auparavant : le sergent-chef Bismark !

    "Hein ?!" éructa-t-il.

    L'homme répéta :

    « Monsieur, je suis le sergent-chef Kelvin Bismark. Je vais vous aider à sortir de là, si vous me le permettez. »

    Franz garda des yeux ronds comme des globes terrestres, encore terrassé par la surprise.
    Il tenta de formuler une phrase, mais la quantité d'air éjectée de ses poumons ne fut vraisemblablement pas suffisante.
    Le sous-officier de l'A.R.I. sembla comprendre l'état dans lequel Franz se trouvait, et lui épargna le besoin de parler :

    "Ne vous inquiétez pas, monsieur, je vais juste vous sortir d'ici."

    Et, tout en parlant, il glissa un bras sous l'épaule de Franz qui, bien que tentant de résister à la poigne le soulevait, se trouvait à présent incapable de résister à la poigne du soldat.

    *Un peu plus, et il m'étouffe...*

    D'un mouvement aussi brusque qu'involontaire, Franz se dégagea de l'emprise du sergent-chef et le regarda avec la froideur - enfin retrouvée - si coutumière de ses beaux yeux.

    "Je peux marcher," susurra-t-il.

    Et, joignant le geste à la parole, il enchaîna le pas au couple Lioncourt.

    Un malheur n'arrivant jamais seul, une secousse, accompagnée d'un bruit sourd, fit vibrer toute la bâtisse, jusqu'à en faire se fissurer des murs.
    Un petit boîtier, accroché au côté du descendant de l'unificateur allemand, se mit à grésiller. Bismark le prit rapidement, et, appuyant sur un bouton, permit la communication.

    "Sergent ! Sergent ! Ils viennent d'ouvrir une brêche ! Je répète ! Ils sont dans l'ambassade ! Le feu n'était qu'un leurre ! Evacuez les retardataires si vous le pouvez, je rép..."


    La voix se tut, de manière synchronisée - mais sans aucun rapport - avec la coupure de courant qui survint alors.
    Le silence qui régnait dans le hall, en cet instant, aurait rappelé à certains aficionados des vieilles séries B du XXe siècle des moments d'anthologie.
    L'avantage d'un film, en revanche, est que l'on peut toujours couper au moment où l'on veut.

    [HRP : désolé, post un peu brouillon...]
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    Message par Elyès de Lioncourt Ven 4 Sep 2009 - 16:06

    C'était comme si un nouvel engrenage s'était imbriqué dans le mécanisme de la scène et d'un coup, tout semblait aller très vite autour d'Elyès. Trop vite pour qu'il comprenne en tout cas. Se relever lui semblait avoir alors été l'idée la plus stupide qu'il avait eut ces dernières minutes. Les oreilles bourdonnaient, il lui semblait que tout devenait flou et des vertiges lui donnait l'impression d'être suspendu au dernier étage d'un gratte ciel babylonien. L'esprit nageant dans du coton épais, Elyès n'eut aucune réaction quand Madeline s'approcha. Il se laissa faire comme une poupée de chiffon en regardant fixement les deux silhouettes floues qui les surplombaient d'un palier d'escalier. En se concentrant bien, il supposait que l'une était à Franz, le diplomate fou qui poussait des gens dans l'escalier. Dans un léger soupire, Elyès passa son bras libre autour des épaules de Madeline, ferma les yeux et appuya sa joue contre le front de la rouquine.

    « Qu'on l'assomme et qu'on l'emmène de force... » murmura-t-il plaintivement d'une voix pâteuse.

    Ce n'était pas une pensée très digne d'un diplomate, lui murmura une petite voix. Mais bon, il s'accordait son pardon ! Après tout, la tête venait de prendre un coup plutôt rude. Elyès eut un sourire amusé en prenant doucement conscience que Madeline devait avoir entendu cet écart de conduite, ainsi, il se justifia maladroitement, sans aucunement penser à l'inquiétude qu'il pouvait fournir en plus :

    « Je crois que ça a tapé plus fort que ce que je pensais... »

    Au point même d'en oublier Franz ou le fait qu'il fallait évacuer. La tête tambourinait avec obsession si bien que plus grand chose n'était bien clair au yeux du troyen, alors, il s'accrochait à sa dernière certitude : Madeline. Et comme pour enfoncer un clou dans sa tête déjà douloureuse, il y eut un tremblement, puis la radio du sergent se mit à grésiller et à crier, faisant fermer un peu plus douloureusement les yeux d'Elyès, qui serra alors sa mâchoire et se crispa sur son épouse. Puis d'un coup, ce fut la délivrance : il n'y eut plus de son. Mais plus de lumière non plus, mise à part celle que filtraient les fenêtres exiguës. Le troyen ouvrit doucement les yeux et le manque de clarté souligna les phosphènes qui dansaient dans son champs de vision. Il releva la tête, posa le menton sur la tête de Madeline et soupira :

    « Nooon... quoi encore..? »

    Ce ne fut pas une vision qui lui répondit, mais d'abord un son. Ça venait de plus bas. Une porte qui s'ouvrait en grinçant, des cliquetis plastique et des pas saccadés qui renseignaient sur la prudence quasi paranoïaque que déployait ce qui s'approchait. Le son se mit à gravir les escaliers, prudemment, s'arrêtant pour écouter et reprenant son chemin vivement avant de s'arrêter de nouveau avant de reprendre finalement sa progression.

    Allié qui venait les sortir pour de bon de l'ambassade, ou être qui condamnait désormais cette sortie là, il ne restait à présent plus que quelque marches qui séparaient le groupe de la réponse...
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    Message par Madeline de Lioncourt Mar 27 Oct 2009 - 21:54

    Aidant son époux à se tenir debout, Madeline était en train de faire attention à là où ils mettaient les pieds quand elle entendit une réflexion particulièrement étonnante venant d’Elyès.

    « Qu'on l'assomme et qu'on l'emmène de force... » murmura-t-il plaintivement d'une voix pâteuse.

    La rouquine écarquilla les yeux. C’était bien la première fois qu’elle entendit distinctement et aussi explicitement son troyen demander une application de la manière forte pour résoudre une situation. Ceci dit et accumulé à une voix mal assurée, finit de faire paniquer Maddie. Elle voulut relever sa tête pour rencontrer le regard chocolat de son bienveillant amour mais celui-ci posa alors sa tête sur la sienne, l’empêchant de bouger.

    « Je crois que ça a tapé plus fort que ce que je pensais... » ajouta-t-il.

    Involontairement, Madeline réaffirma sa prise sur la chemise d’Elyès. Elle s’était crispée à l’idée que son époux avait plus mal encore qu’elle le croyait. Et tout ça par sa faute ! Oui, totalement. Par sa faute ! Si seulement elle n’était pas tombé dans ses fichus escaliers ! Maddie voulut dire quelque chose, n’importe quoi, un mot pour apaiser Elyès mais rien ne lui venait à part une multitude de pensées inquiètes. Etait-ce plus grave qu’il n’y paraissait ? Saignait-il encore ? Beaucoup ? Comment cela l’affectait-il ? Souffrait-il énormément ? Mais bien sûr qu’il devait souffrir atrocement ! Il avait le crâne en sang !
    Juste au moment où elle ouvrait la bouche, la radio de son chef ainsi que la sienne grésilla, des paroles pas franchement rassurantes en sortirent. Puis le silence. Et le noir. Les lumières s’étaient soudainement éteintes comme si on avait coupé le courant. Son idée bien que paranoïaque durant les premières secondes se confirma lorsque dans le silence nouvellement installé, des bruits de pas saccadés se firent entendre. Madeline connaissait ses sons. C’était des sons qu’elle entendait souvent dans son métier. Des déplacements militaires.
    Il y avait des militaires ou bien des policiers en bas de cet escalier. Leur allure les trahissait. Ils avançaient comme sur un terrain dangereux. Pourtant il n’y avait pas de quoi, s’interrogea la rouquine. Ils étaient dans l’ambassade et leur position était connue des autres. Du moins, elle devait l’être.

    Instinctivement, elle se plaça devant Elyès lorsque son corps comprit avant sa tête que ce qui grimpait vers eux n’était pas amical.
    La lumière d’une lampe torche balayait les marches et les murs mais ne les atteignait pas encore. Il y eut soudain un arrêt dans le mouvement de leur assaillant. Malgré le sang qui tambourinait dans ses tempes, Maddie et Bismark devinèrent pourquoi. Un « ploc » incessant sur les marches en pierre marquait leur position aussi sûrement que s’il avait déclenché une fusée de détresse en portant d’affreux gilet jaune fluo. La rouquine se refusa à détourner les yeux pour fusiller ce satané diplomate du regard. Elle avait plus important à faire. Comme essayer de sortir son époux de là. Ca devenait de plus en plus urgent, cette affaire là.
    Doucement, Madeline commença à reculer, faisant remonter les marches à leur petit duo. Tout comme Bismark, qui sans un mot, essayait d’entraîner Franz vers l’étage supérieur. Mais les policiers se figèrent lorsque d’autres pas se firent entendre au-dessus d’eux.

    Tout à coup, un type entièrement vêtu de noir déboula dans les escaliers, par le haut. Bien que surpris l’espace d’un instant, il pointa néanmoins son arme sur leur petit groupe, les éclairant de sa lampe torche.

    « On ne bouge plus ! »

    Ordre qui fut aisément obéi par la surprise de l’intervention, quand soudain l’autre se décida à se montrer à son tour. Juste devant Madeline et Elyès. Armé lui aussi. Menaçant, lui aussi.

    « Jetez vos armes ! Plus vite que ça ! Je veux voir vos mains ! Pas de gestes brusques ou je vous dégomme ! » s’écria-t-il.

    Kelvin s’exécuta, comme à l’entraînement. Il dégaina lentement et posa son pistolet sur la marche, puis il se releva sans cesser de fixer son adversaire. Madeline, de son côté, avait déjà les mains pleines et refusait de lâcher Elyès. Lorsque son opposant s’avança d’une marche, son arme pointé sur eux dans un geste assez explicite, Maddie se mordit la lèvre et de sa main gauche – la droite soutenant toujours Elyès – elle alla chercher son arme de poing dans son holster et la balança dans les escaliers, dans une sorte de provocation. L’autre ne broncha même pas au son assourdissant que fit l’arme métallique sur le sol de pierre.

    « Les radios aussi. » ajouta-t-il et Madeline grimaça mais obtempéra.

    Pendant ce temps, l’assaillant venu de l’étage supérieur avait récupéré l’arme de service et la radio du sergent-chef et se les était rangé à sa ceinture. Il entama alors une fouille au corps de Kelvin ainsi que de Franz. Une fois sûr qu’ils n’étaient plus armés, il fit signe à son comparse qui s’avança alors vers Elyès et Maddie.
    *Oh non mon coco ! Pas touche !* pensa verte de rage la rouquine qui se trouvait cruellement incapable de faire quoique ce soit pour remédier à la situation.
    L’homme en noir passa son arme dans une main et menaça Madeline tandis qu’il fouillait Elyès de son autre main. Si elle avait eu un pistolet à la place des yeux (si seulement), ce type serait mort sur le champ. Mais malgré la fusillade, l’autre termina son inspection et changea de cible. Elyès au bout du canon, Maddie déglutit et garda ses mâchoires bien crispées et se retenait de toute ses forces de faire quoique ce soit alors qu’elle sentait les doigts de l’ennemi parcourir son corps.

    Enfin assurés que le danger était écarté de ce côté-là, les deux hommes se regardèrent un instant et l’un d’entre eux saisi une radio et s’exclama :

    « Chef, il restait encore du monde. »
    «… On change rien. Amenez-les moi. »
    « Reçu. Allez, on bouge ! Remontez ! » ordonna l’homme.

    Madeline répugnait à lui tourner le dos mais elle n’avait pas le choix. D’un regard avec son supérieur, elle entama son demi-tour, le plus doucement possible pour ne pas faire de mal à Elyès. La pointe du canon s’enfonça alors entre ses omoplates.

    « Et vite ! »
    « Ca va.. » grogna la rouquine.

    Madeline commença son ascension. C’était le pire scénario catastrophe qui pouvait lui arriver. Une prise d’otage (dont elle faisait partie mais ça, ça importait peu car le plus important était qu’Elyès en faisait partie également !), cumulée à un incendie quelque part… sans omettre le pire de tout : Elyès était blessé et elle était dans l’incapacité à le soigner. Il y avait tous les ingrédients adéquats pour qu’elle attrape un ulcère, c’était certain.
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    Message par Elyès de Lioncourt Jeu 19 Nov 2009 - 20:34

    La suite se passa dans un flou artistique étrange et rapide.

    Elyès se sentait engourdit, mais pas autant dans le coton d'il y avait quelque minute. Il avait sentit qu'on avait cherché quelque chose sur lui, s'en était un peu offensé (ç'aurait été plus poli de demander en premier, non ? ), avait vu Madeline tirer une tronche pas possibles... Bon. Maintenant, au moins, le sol tanguait moins. Ça c'était bien. Mieux ! Elyès comprenait vaguement la situation : ils étaient dans la merde.

    Mais il n'y guère le temps de profiter de sa connexion de neurones nouvellement revenue, ni de sentir un potentiel flot de panique s'emparer de lui... à la place, ses oreilles furent saturées en quelque secondes par un cri sortant du fond de la gorge de Franz, le diplomate de Tenkaï. Un cri à glacer le sang et qui raisonna dans la boite crânienne du troyen.

    Très visiblement, les preneurs d'otage ne s'y attendaient pas non plus, l'un recula de quelque pas, l'autre eut quelque secondes de flottement. Passé ce délai, il tenta d'approcher Franz et de lui parler :

    « Calmez vous, monsieur ! C-calmez vous ! »

    Mais c'était semblait-il peine perdue : d'un, la voix paniquée du diplomate de tenkaï couvrait les autres, de deux, il semblait se débattre comme un fou contre lui même, alors, l'approcher...

    L'autre preneur d'otage réagit également. D'un geste expert et vif, il décrocha sa radio et hurla à l'interlocuteur :

    « Chef ! On a un problème ici ! Un gros problème ! L'un des...
    - J'entends ! On annule tout, je répète, on annule tout ! »

    Et d'un coup, la lumière revint et l'ambiance oppressante s'estompa en même temps que l'obscurité.

    * * *

    « Une prise d'otage factice ? »

    Elyès, assit sur les marches extérieurs de l'ambassade, appuyait la poche de glace contre sa tête et pour une fois, il admettait que oui : hypothétiquement, le froid pouvait éventuellement être possiblement agréable dans certaine situation très précises. Peut-être.

    Après le retour de la lumière, tout le monde avait été conduit dehors, sans discutions. Les gens avaient été incroyablement poli et courtois dans leurs manières et maintenant, tout se passait comme s'il n'y avait justement presque rien eut. Juste un flot d'uniforme un peu plus important que d'habitude, des gens qui devenaient rouge, d'autre qui semblaient ne rien comprendre à la situation... c'était varié.

    « L'exercice... » commença l'officier Fitzgerald, un jeune à lunette qui semblait se liquéfier à la simple idée d'expliquer le fiasco qui venait d'avoir lieu « L'exercice consistait en un premier temps à faire une alarme à incendie... ça, les officiers du bâtiments étaient au courant, du moins, pour les gradés... On voulait tester l'efficacité des agents à faire s'évacuer ambassade au cas où... »

    Elyès acquiesça doucement. Ça, il le comprenait. C'était la suite qui lui semblait vraiment farfelu.

    « L'ambassade... supposément vide... devait être ensuite le théâtre d'une prise d'otage... fausse. Un faux groupe d'indépendantistes devait prendre des faux otages et... normalement... on devait tester la... rapidité de réponse de la sécurité en charge du bâtiment. Voir la réaction de chacun afin de... consolider les faiblesses en cas d'une vraie prise d'otage plus tard. »

    Le jeune agent avala difficilement sa salive.

    « On avait fait une liste de personne absente aujourd'hui qui nous aurait servit de faux otages -puisqu'il ne sont pas vraiment là-, et nous voulions tester comment tout ça se prenait en charge et... et voilà... » acheva-t-il d'une toute petite voix. « et l'exercice a un peu... dérapé... vous n'étiez pas sensé être encore présent... mais vous n'aviez -en théorie- rien à craindre, les armes étaient chargée à blanc... »

    Elyès resta silencieux un moment avant de de nouveau faire un petit oui de la tête, encore un peu abasourdit par tout ça. En fait, il n'était pas certain d'avoir bien tout compris. Un peu las, il laissa sa tête retomber un peu et soupira. L'important, c'était bien que ce soit finit.

    La prise d'otage n'était donc qu'un simulé et tout avait été annulé. Franz avait été évacué vers d'autres horizons, et plus jamais Elyès n'en entendit parler. La journée se finissait et tous allaient à présent rentrer chez eux pour continuer leurs vie. Les responsables de ce fiasco allait avoir des problèmes et de nouvelles mesures de sécurité, plus modernes et efficaces allaient se mettre en place pour plus de sécurité.

    Ça avait vraiment été une drôle de journée...

    [Sujet clôturé : il avait été fait pour Franz, ce dernier est partit... pas de raison de continuer alors. ]

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