« Mettez le quelque part où il ne risque pas de faire de bêtises, et où on peut le garder à l’œil. La cale de ce navire n’avait pas encore de rats, voilà qui est fait. »
La décision de Gilad fut impulsive, et bien entendu, 4V y était assez opposé. Cependant, il ne le montra pas. Il avait beau avoir son caractère en effet, il connaissait avant tout les arcanes de la discussion, et savait, qu'il fallait avant tout jauger les risques. D'un côté, un temps en cale, de l'autre, être balancé par le premier sas de décompression après un violent coup dans le nez... Le fait qu'il avait un casque respiratoire uniquement et non une combinaison faire pour le vide spatial lui laissa envisager comme résultat d'une négociation tournant mal un éclatement des poumons et un déchirement de la peau en de nombreux endroits dûs à la différence de pression... Sans oublier la température... Et, ça salirait son costume. Et ça, c'était un risque trop élevé, vraiment.
C'est donc sans faire d'histoire que Vincent Vernon se laissa être poussé (Ou, selon ses termes dans son autobiographie objective plus tard "Aimablement guidé") vers la cale par les soins de Lara. A laquelle il avait spontanément donné la carabine, là encore, pour éviter d'éveiller des tensions inutiles. Après tout, il ne comptait vraiment pas s'en servir ! Et c'est donc avec un dernier "N'allez pas me l'abîmer cependant, j'y tiens beaucoup" qu'il laissa la porte se refermer, dans un bruit traditionnel d'ajustement de pression. Car que serait une porte de vaisseau sans son "Pschhhh" ?
Sans garde à avec qui sympathiser -ce n'était pas une vraie prison après tout- l'individu se mit à explorer son nouvel environnement, à l'aide de la lampe torche intégrée à son casque, porté sous son bras, le mince filet de lumière émanant de la petite partie transparente de la porte n'étant clairement pas suffisant pour tout voir. Et là... Ô surprise ! Des caisses ! Certes, pas exactement du standardisé, à supposer qu'elles venaient de provenances diverses et variées. C'était un vaisseau pirate après tout ! Et il le connaissait déjà.
Cette pensée lui fit songer à quelque chose. Adonis n'était pas qu'un vaisseau, c'était aussi quelqu'un... Aussi balaya-t-il à nouveau la salle et, après un peu de recherche, finit par trouver un terminal de communication interne... Un sourire vint à son visage, et il posa son casque sur une caisse pour avoir ses mains libres alors que le faisceau lumineux pointait son objectif... Pas exactement en bon état. Il y avait eu des avaries récentes manifestement, et ce terminal ne s'en est pas tiré indemne... Après les manoeuvres de réparation standard (appuyer sur le bouton à répétition, donner un petit coup sur le côté, et dire "hého") Vincent alla pour se pencher de façon plus appuyée sur le terminal... Oh, certes il était loin d'être un mécanicien, mais, il avait quand même quelques idées de comment ça fonctionnait, c'était de la communication après tout et il fallait connaître ses outils.
Après avoir donc ôté le panneau, se servant de sa pince à cravate comme d'un tournevis improvisé, il se pencha sur le plat de spaghetti multicolore qui lui était offert... Mouais. C'était pas exactement limpide pour lui, cependant, après avoir testé les divers branchements, il tira sur l'un des câbles et constata qu'un choc avait dû le sectionner... Qu'à cela ne tienne, en se coupant l'un des deux hauts parleurs, il pourrait faire une dérivation pour alimenter le reste de l'appareil en énergie...
"Et maintenant ! Reviens à la vie !"
Fit-il au terminal, avant d'éclater d'un rire de scientifique fou au moment de finaliser le branchement... Le rire fut donc interrompu par une gerbe d'étincelles vertes qui crama légèrement sa main et l'arrière du terminal... Et secouant un peu sa main, il se dit qu'en fin de compte, cette idée géniale devrait sombrer dans les oubliettes... Reprenant son casque lui servant d'éclairage donc, il se mit en quête du matériel nécessaire à son Plan Génial n°2. Dont il ignorait totalement la forme, pour l'instant... Mais alors qu'il ouvrit quelques caisses non verrouillées, la chose commença à se créer dans son esprit...
Mais loin d'un plan à la Mc Gayver qui consisterait à faire exploser la porte avec un holocore et cinq doses de spatiowhisky (le menant, étant donné le vaisseau dans lequel il était, à une mort certaine après tout) il commença par barricader la porte avec des caisses, une par une, prenant bien soin de faire correspondre le mot "fermé" de l'une des caisses avec la mince ouverture transparente de la porte. Puis une fois la chose fermée de façon évidente, mais délibérément peu solide, il se saisit d'un communicateur réalimenté par une petite source d'énergie trouvée séparément, et, trouva la première fréquence proche qu'il put atteindre...
"Ici Vincent Vernon Wityender, passager du vaisseau depuis peu. J'ai pris la cale en ôtage et détient vos marchandises. Cet acte de piraterie est justifié par la situation que vous avez amené, et aussi, parce que je le pouvais. J'énoncerais les conditions de la libération de la marchandise uniquement lorsque j'aurais un véritable interlocuteur en face de moi. Terminé."
Il coupa le communicateur, puis s'assit sur une caisse, en retrait, hors de l'axe de la porte, marmonnant pour lui-même:
"Pourvu que je n'ai pas atteint le communicateur d'Antilles..."
La décision de Gilad fut impulsive, et bien entendu, 4V y était assez opposé. Cependant, il ne le montra pas. Il avait beau avoir son caractère en effet, il connaissait avant tout les arcanes de la discussion, et savait, qu'il fallait avant tout jauger les risques. D'un côté, un temps en cale, de l'autre, être balancé par le premier sas de décompression après un violent coup dans le nez... Le fait qu'il avait un casque respiratoire uniquement et non une combinaison faire pour le vide spatial lui laissa envisager comme résultat d'une négociation tournant mal un éclatement des poumons et un déchirement de la peau en de nombreux endroits dûs à la différence de pression... Sans oublier la température... Et, ça salirait son costume. Et ça, c'était un risque trop élevé, vraiment.
C'est donc sans faire d'histoire que Vincent Vernon se laissa être poussé (Ou, selon ses termes dans son autobiographie objective plus tard "Aimablement guidé") vers la cale par les soins de Lara. A laquelle il avait spontanément donné la carabine, là encore, pour éviter d'éveiller des tensions inutiles. Après tout, il ne comptait vraiment pas s'en servir ! Et c'est donc avec un dernier "N'allez pas me l'abîmer cependant, j'y tiens beaucoup" qu'il laissa la porte se refermer, dans un bruit traditionnel d'ajustement de pression. Car que serait une porte de vaisseau sans son "Pschhhh" ?
Sans garde à avec qui sympathiser -ce n'était pas une vraie prison après tout- l'individu se mit à explorer son nouvel environnement, à l'aide de la lampe torche intégrée à son casque, porté sous son bras, le mince filet de lumière émanant de la petite partie transparente de la porte n'étant clairement pas suffisant pour tout voir. Et là... Ô surprise ! Des caisses ! Certes, pas exactement du standardisé, à supposer qu'elles venaient de provenances diverses et variées. C'était un vaisseau pirate après tout ! Et il le connaissait déjà.
Cette pensée lui fit songer à quelque chose. Adonis n'était pas qu'un vaisseau, c'était aussi quelqu'un... Aussi balaya-t-il à nouveau la salle et, après un peu de recherche, finit par trouver un terminal de communication interne... Un sourire vint à son visage, et il posa son casque sur une caisse pour avoir ses mains libres alors que le faisceau lumineux pointait son objectif... Pas exactement en bon état. Il y avait eu des avaries récentes manifestement, et ce terminal ne s'en est pas tiré indemne... Après les manoeuvres de réparation standard (appuyer sur le bouton à répétition, donner un petit coup sur le côté, et dire "hého") Vincent alla pour se pencher de façon plus appuyée sur le terminal... Oh, certes il était loin d'être un mécanicien, mais, il avait quand même quelques idées de comment ça fonctionnait, c'était de la communication après tout et il fallait connaître ses outils.
Après avoir donc ôté le panneau, se servant de sa pince à cravate comme d'un tournevis improvisé, il se pencha sur le plat de spaghetti multicolore qui lui était offert... Mouais. C'était pas exactement limpide pour lui, cependant, après avoir testé les divers branchements, il tira sur l'un des câbles et constata qu'un choc avait dû le sectionner... Qu'à cela ne tienne, en se coupant l'un des deux hauts parleurs, il pourrait faire une dérivation pour alimenter le reste de l'appareil en énergie...
"Et maintenant ! Reviens à la vie !"
Fit-il au terminal, avant d'éclater d'un rire de scientifique fou au moment de finaliser le branchement... Le rire fut donc interrompu par une gerbe d'étincelles vertes qui crama légèrement sa main et l'arrière du terminal... Et secouant un peu sa main, il se dit qu'en fin de compte, cette idée géniale devrait sombrer dans les oubliettes... Reprenant son casque lui servant d'éclairage donc, il se mit en quête du matériel nécessaire à son Plan Génial n°2. Dont il ignorait totalement la forme, pour l'instant... Mais alors qu'il ouvrit quelques caisses non verrouillées, la chose commença à se créer dans son esprit...
Mais loin d'un plan à la Mc Gayver qui consisterait à faire exploser la porte avec un holocore et cinq doses de spatiowhisky (le menant, étant donné le vaisseau dans lequel il était, à une mort certaine après tout) il commença par barricader la porte avec des caisses, une par une, prenant bien soin de faire correspondre le mot "fermé" de l'une des caisses avec la mince ouverture transparente de la porte. Puis une fois la chose fermée de façon évidente, mais délibérément peu solide, il se saisit d'un communicateur réalimenté par une petite source d'énergie trouvée séparément, et, trouva la première fréquence proche qu'il put atteindre...
"Ici Vincent Vernon Wityender, passager du vaisseau depuis peu. J'ai pris la cale en ôtage et détient vos marchandises. Cet acte de piraterie est justifié par la situation que vous avez amené, et aussi, parce que je le pouvais. J'énoncerais les conditions de la libération de la marchandise uniquement lorsque j'aurais un véritable interlocuteur en face de moi. Terminé."
Il coupa le communicateur, puis s'assit sur une caisse, en retrait, hors de l'axe de la porte, marmonnant pour lui-même:
"Pourvu que je n'ai pas atteint le communicateur d'Antilles..."