Vivenef

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    Ephram Einar
    Ephram Einar
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    Message par Ephram Einar Jeu 29 Jan 2009 - 21:17

    [bon, croisons les doigts pour que ce soit français...]

    [Vient de <-- Parce qu'il faut bien parler...

    Le chemin de retour sur le pont ne s'était pas fait dans le silence. Même si personne n'arpentait les couloirs agités de la vivenef avec lui, le Lieutenant Einar avait déjà bien assez de sa tête et de ses propres pensées pour lui tenir compagnie. L'entrevue avec Nimue s'était révélé court et fructueux, pourtant, quelque chose lui soufflait que ça avait été un peu trop vite. Certes, Ephram reconnaissait volontiers, de lui même, qu'il n'était pas un modèle en contact humain et une présence plus longue aurait put conduire à une démotivation de la vivenef suite à quelques malheureuses paroles mal placées... Mais n'avait-il pas été à un moment ou un autre discourtois ? Comme d'être parti si vite ?

    Il écrirait une lettre de remerciement et d'excuse, quand tout ceci serait terminé, se décida-t-il après un temps de réflexion.

    Un passage dans un ascenseur et quelques enjambés du lieutenant com suffirent pour le reconduire prestement sur le pont. Par habitude, il savait très exactement à quel distance la porte automatique s'ouvrirait et un instant, arrivé au seuil de la fatidique ouverture, il marqua une pause. Il inspira lentement, puis expira un coup, aussi déterminé que pouvait l'être le bâtiment dont il avait la périlleuse charge. Enfin,d 'un pas vif, il entra.

    Une voix qu'Ephram ne reconnu pas immédiatement bafouilla :

    « Com... Heu... Li...zut... Commandant sur le pont. »

    Entendant ça, surpris, Ephram regarda l'encadrement de la porte, dans l'espoir de voir le commandant sur le pont. Après tout, le vrai maître à bord l'avait peut-être suivit en toute discrétion et avait par hasard pénétré exactement en même tant que lui. Futiles espoirs et ô combien vains ! Le commandant n'avait pas subit de miraculeuse guérison, pas plus qu'il allait reprendre le commandement pour la bataille à venir. Le lieutenant pensa vivement qu'il fallait qu'il se fasse une raison et qu'il arrête de croire en d'improbables chimères. Enfin, il passa outre et s'avança vers le siège principal. Une housse de couleur discrète recouvrait les mousses et cachait ainsi le sang qui, en concluait Ephram en une grimace, devait persister. Le sol était impeccable et intérieurement, le lieutenant remercia l'équipe d'entretiens à avoir été si rapide à dissimuler ce qui s'était passé ici.

    Passant ses longs bras par dessus le dossier du siège de commandement, sur lequel le lieutenant n'oserait décemment pas s'assoir pour le moment, Ephram pianota du bout de ses doigts une série de donné et enfin l'écran afficha ce que l'ordinateur à personnalité lui avait promis.

    Nimue était vraiment merveilleuse d'avoir fournit des détails aussi précis en si peu de temps. Il y avait les coordonnées d'Adonis, ce qui ferait sans doute plaisir à la com, pour leurs envoyer des messages -bien que ce genre d'attitude était pour le moment à proscrire, le « youhou des alliés arrivent ! » risquant fort de coûter à la vivenef pirates. L'astrogation aussi saurait sans doute apprécier de savoir à l'avance où ne pas aller pour entrer en collision avec une vivenef. De plus, cela pouvait être également une donnée intéressante à exploiter pour la suite.

    Le nombre d'adversaire aussi plairaità tout le monde - ou peut-être pas grinça Ephram – : au moins, ils voyaient à présent vers quoi aller. Et le lieutenant ne s'étonnait à présent plus de l'appel à l'aide de trois vivenefs, même si l'une d'elle restait « ennemie ». Il eut un petit soupire triste et se demanda ce que pensait les OàP de leurs propres situation. Étaient-ils satisfaits de servir de pirate ? De contrebande ? De faire des tours de bocals ? Ou pire... rester immobile à sentir les flots humains bouger sans arrêt en son sein ? Et comment prenaient-ils la différence notable de point de vu des gens qui officiaient à leurs bords ?

    D'un geste de mains, Ephram écarta les questions qui lui trottaient dans la tête et se décida d'y réfléchir plus tard. Il avait bien d'autres choses à régler pour le moment. Il fit défiler l'écran pour arriver aux plans que proposait à présent le tacticiens d'Adonis. Il haussa un sourcils quand à ce qui était demandé : sacrifier 3 chasseurs pour les transformer en vaisseaux kamikaze ? Les bombes normales à tête laser et nucléaire n'étaient-elles pas plus puissante ? Le Commandant d'escadrille accepterait-il de laisser trois pilotes sur la touche ? Comment les bombes allaient-elle être placées et ammenée sur un bâtiment militaire ? Il était hors de question qu'Ephram envoie qui que ce soit dans une nef, aussi vive soit-elle, pirate. S'il acceptait de faire confiance au navire, l'équipage seul restait un possible danger. Ou alors...?

    Foutues question ! Tout ça, il fallait qu'il y réfléchisse avec l'équipe sur le pont, pas seul. Jusqu'alors appuyé sur le dossier, les coudes croisés et le menton enfouit entre ses bras, Ephram se releva d'un coup et jeta un oeil à sa montre. L'heure qu'il avait indiqué pour les autres lieutenants n'était pas achevée, néanmoins, ne fallait-il pas mieux se préparer contre quelque chose que l'on sait, et non partir à l'aveuglette ? Le lieutenant hocha la tête pour lui même et toujours sans un mots, il se dirigea vars sa console de communication, alors occuper par sa subalterne.

    Ah si, il y eut un mot. Un « S'cuzez moi » baragouiné avec la grâce et le tact que l'on lui accordait habituellement. Enfin, se glissant à côté du siège, Ephram se mit à genoux et commença à pianoter, remuer avec frénésie molette de son et les modulateurs de voix et c'est ainsi, au bout d'une poignée de minutes, qu'il s'éleva dans la vivenef une voix douce, sensuelle et incroyablement féminine :

    « Le commandant d'escadrille Halloween, le lieutenant tactique, le lieutenant de maintenance, le lieutenant d'astrogation et le provisoirement lieutenant de communication sont prié de bien vouloir assister à la réunion qui se déroule en ce moment même sur le pont ! Ah, mais, cher lieutenant com, n'était-ce pas normalement plus tard ? »

    La voix du lieutenant redevint à la normal :

    « Oui, certes, je sais ce que j'ai dit, cependant, les évènements se sont mieux passé que ce que j'avais pu prévoir. »

    De nouveau, la voix douce refit écho dans les couloirs :

    « D'accord, mais pourquoi ne pas attendre un peu ? Peut-être nos cheeeeeeeers gradés sont-il forts occupés ? »

    Et enfin, ce fut de nouveau la voix grave d'Ephram qui prit place dans les hauts parleurs :

    « Chers gradés, si vous faisiez mille et une activités qui mériteraient de trouver une fin, dispensez-vous en, ou confiez la à votre subalterne s'il y a possibilité. Vous êtes attendu LPVP -soit, Le Plus Vite Possible- sur le pont, nous avons accès à de nouvelles informations sur ce qui nous attend sur Mars.

    Je répète, chers gradés, votre présences à tous est requise immédiatement sur le pont
    . »

    Et Enfin, Ephram coupa la console. Il se redressa de tout son long, croisa les bras sur la poitrine et inspira en lâchant un remerciement à sa sous-Lieutenant, le visage impassible. Ô certes, ça ne faisait pas très professionnel, le petit discourt qui avait eut lieux dans la vivenef, surtout avec les évènements actuels, pourtant...

    Qu'est-ce que ça faisait du bien !
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    Message par Invité Ven 30 Jan 2009 - 16:45

    L'annonce. Freya l'attendait, à un moment ou à un autre... Certes, le mélange d'une imitation et d'une voix plus traditionnelle n'était pas exactement ce à quoi elle s'attendait, du genre, du tout. Mais au vu des personnes citées, elle sentait qu'il y allait y avoir enfin de quoi commencer à assembler un puzzle. Et elle aimait ça les puzzle, surtout quant elle était parti d'une pièce qui, si elle se loupait, pourrait être réduite, avec elle donc, en petites particules cosmiques.

    Boutonnant donc à nouveau son uniforme jusqu'au col, elle se mit en marche vers le pont. N'arrivant probablement pas la première, son pas cadencé n'étant pas exactement le plus rapide qui soit, elle salua le personnel du pont, puis se dirigea vers Ephram... La chaîne de commandement avait pris des tours bizarres, mais même en ces conditions, l'affreuse régulariste qui sommeillait (assez peu profondément certes) en elle fit surface, pour se caler droit devant lui, et dire, d'un ton... Militaire:

    "Après votre facétie qui a mené à ma présence, je ne sais si je dois vous appeler capitaine, capitaine provisoire, lieutenant ou opératrice. Permettez-moi donc de vous appeler "catenice" catenice. Car je sais aussi être une personne de compromis."

    Gardant toujours un air aussi sérieux que l'appellation était fantaisiste, Freya rompit alors son salut pour se pencher vers le moniteur affichant les informations. Littéralement, à tel point qu'on aurait pu les lire en reflet sur son visage... Gardant les yeux sur l'écran, mais levant un bras autour duquel étaient "enroulées" les deux cornes qui il y a en fait assez peu de temps elle portait là où elle devait être, elle dit alors:

    "Ceci, est un bout de moi. Ce bout de moi n'est plus sur moi. Ce n'est pas grave. Cependant, celà occasionnera de la douleur. La douleur est une information. Cette information a la particularité de faire mal. Avoir mal me rend irritable. Me rendre irritable donne du mal à me contredire. Ceci est dangereux pour l'opération.

    Afin de parer à ce danger, deux précautions sont à prendre. La première est de vous informer que mes notes en promotion disposaient d'une moyenne de 91%. Cette moyenne en incluant les tests de condition physique et de combat chute à 79%, vous n'avez donc à craindre d'un coup de sang qu'une légère et soudaine douleur, qui comme précédemment affirmé, n'est qu'une information. Et n'aurez ensuite aucun mal à me maîtriser. La seconde précaution consiste à ne pas m'interrompre pendant la préparation préliminaire préalable, menant à l'élaboration d'une stratégie globale d'action face à cette situation.

    Si vous permettez la vulgarisation en ces termes Catenice, ça veut dire "pas de remise en question avant que j'ai fini, sinon je vais abîmer ma main sur un visage" et si vous ne le permettez pas alors je crains que ce ne soit trop tard."


    Autant pour d'autres étapes elle pouvait se permettre de prendre les anti-douleurs prescrits par le doc' autant pour le plan préliminaire, la base sur laquelle tout se grefferait, elle devait être à fond. En fait, cette décharge verbale irascible qui venait tout juste d'arriver était probablement une sorte de stratégie pour évacuer un bon coup, et ne plus se concentrer sur un éventuel coup de douleur dû à une repousse douloureuse (équivalent ase de règles en pire et directement dans la tête) mais uniquement sur le plan.

    Et donc, après sa tirade, elle se concentra encore un peu sur l'écran, dit "Zvarri" à voix base (probablement l'équivalent ase d'eûréka) et commença à tracer une espèce de schéma sur un équivalent futuriste du tableau blanc (parce qu'on est hi tech quand même) le tout en silence...

    Spoiler:

    Faisant un pas en arrière, Freya croisa un instant les bras, puis se retourna vers ses collègues, afin de dire "c'est bon" puis d'aller vers l'explication de ce charabia chaotique...

    "Bien. Nous avons donc le moment H, initiation du conflit. La Vivenef Adonis est arrivé en premier pour jauger la situation et établir une mission de surface. Certes, ils ne peuvent pas grand chose à l'heure actuelle, mais semblent disposer de ressources suffisantes pour échapper à l'adversaire. De plus, sans eux nous n'aurions pas les informations. Mais je m'égare du plan lui-même.

    Donc, à H+2 heures, la Vivenef Pandore arrivera à la rescousse. Outre les informations transmise par l'ordinateur central Nimue, j'ai appris en contactant leur lieutenant tactique et leur commandant en second que l'état de Pandore était fortement dégradé. Fortement dégradé voulant dire qu'on n'a même pas pu achever cette discussion, et qu'ils ont une quantité de munitions particulièrement basse, leurs chasseurs restant cependant opérationnels.

    Les forces en présence étant précisées, étant donné que le statut des communications est incertain, il convient avant toute chose de se demander ce qui se passera sans nous pour être prêts. Déjà, si l'une des Vivenef se retrouve hors d'état, à partir du moment où elle n'est pas complètement vaporisée, il faudra changer l'objectif du sauvetage, et abandonner toute idée d'attaque sans d'importants renforts. Mais partons du principe que les vaisseaux auront préservé leur intégrité. Dans ce cas, il y a là encore deux possibilités.

    Leur plan consistant à piéger des chasseurs. Ils semblent mettre beaucoup d'importance là dedans... Non pas que la pertinence me semble optimale, mais c'est trop tard pour les dissuader de cette idée, reste à savoir s'ils l'auront appliqué avant notre venue ou pas, et si la chose aura réussi ou non. En cas de réussite, on arrive pour passer un coup de balai de façon standard, en cas d'echec, on aide à la protection des autres vaisseaux, on se rassemble, et on trouve un autre plan génial. Hm. Mais partons plutôt du principe que, à notre arrivée, leur envoi de colis explosifs n'aura pas encore été effectif.

    Notre arrivée donc, H+8. Heures oui, donc, ça veut dire que les autres équipages auront donc accumulé autant de fatigue, de tension, et auront subi des dégâts matériels, les pertes humaines n'étant pas à exclure. Il faudra donc envoyer un message fort, selon moi, aux autres équipages. Et peu de messages sont plus clairs qu'un message explosif. Si l'on n'envoie aucune communications préalable, et que l'on arrive suffisamment près du théâtre d'opération, il me paraît possible d'en emporter une à notre arrivée, avant un repli stratégique. Le succès de cette arrivée surprise dépendra d'une astrogation millimétrée cependant, donc, c'est une partie délicate que je laisse dans le domaine des objectifs secondaires.

    Le repli, en tous les cas, sera l'occasion de vérifier les forces en présence. Puis de venir à la partie suivante de l'opération, soulevant un point important: selon mes estimations, toute explosive qu'est leur charge, les chasseurs ne pourront arriver à se caler contre la coque du supercuirassé avec une telle couverture, il faudra donc se lancer dans une phase prolongée de harcellement. Essayer d'isoler les vaisseaux les uns des autres, je reviendrais sur ce point précis plus tard, mais l'idée, est de ne plus leur laisser un instant de répis, et de dégrossir l'escorte au maximum. Il ne faut pas oublier que H+8 vaut aussi pour les adversaires, et que, bien que disposant de moins de pertes matérielles et d'un danger moins important, ils auront été sur le qui-vive pour ce temps aussi, donc les stratégies de harcellement devraient fonctionner.

    A partir du moment où l'escorte est réduite de moitié, on pourra commencer à envoyer des fausses actions offensives à l'encontre du supercuirassé. Ca le poussera vraisemblablement à passer à l'action, et à se concentrer sur les centres de commandement. La mauvaise nouvelle, c'est que la cible en question, du coup, c'est nous. La bonne nouvelle, c'est que ça les poussera à négliger les cibles mineurs, et permettra sans doute à un moment ou à un autre une ouverture pour les chasseurs piégés... Et à ce moment là, on n'aura plus qu'à espérer que leurs explosifs soient miraculeux..."


    Elle pinça ses lèvres. "espérer" sonnait assez mal. Dans sa bouche, déjà, et dans une tactique, encore plus. Cependant, il fallait probablement se fier à toutes les forces, même les moins fiables, pour gagner une escarmouche comme celle-ci. Quelque chose revenant à sa pensée, elle releva sa tête pour rajouter:

    "Ah, oui, concernant la prise en embuscade, et autre isolation de vaisseaux. La section communication devra vraisemblablement fournir un travail important. Je ne sais pas avec précision quelles sont les possibilités de Nimue, mais je sais qu'elle dispose de moyens importants dans ce domaine-ci. L'idéal serait donc de pouvoir compter, outre sur l'interception de transmissions ennemies aux moments calmes, d'une surcharge de leurs canaux de communication avec nos propres transmissions. Trois raisons principales à ceci:

    D'abord, nous sommes moins nombreux, donc, plus facilement coordinables en visuel, instruments de base.
    Ensuite, les communications télépathiques peuvent fournir un canal non surchargeable, non interceptable, et instantané.
    Enfin, le rapport indique l'usage de drones. Si les surcharges de canaux de communication sont suffisamment importants, et si les drones ne sont pas limités aux interventions au sol mais également au guidage de leurs chasseurs, nous auront alors un avantage net sur ce plan-ci. Et nous avons besoin de tous les avantages que nous pourrons prendre.

    Evidemment, pour que la chose soit le plus efficace, il faudrait, si un tel brouillage est possible, l'organiser alors que le plus de chasseurs adverses possibles soient sortis. Ce qui inclut d'envoyer nos propres chasseurs, qui ne pourront echapper à des ruptures de communications et des perturbations d'instrument eux aussi... La planification express d'un assaut combiné des escadrons de Nimue, Pandore, et Adonis, puis d'un replacement ou d'un retrait sera sans doute une nouvelle difficulté importante, mais là encore, tout avantage est bon à prendre selon moi."


    Finissant cette phrase, elle jeta un regard circulaire. Les choses avaient encore l'air en suspens, et elle n'était pas sure d'elle le moins du monde. Elle s'était lancé, mais, là, avait peut-être débité une quantité incroyable d'énormités sans s'en rendre compte... Mais tels étaient les risques du métier... Pour chasser l'ange qui se mit à passer, elle conclut de façon plus propre, et en notant:

    "Les objectifs sont donc, primaires:
    -Jauger la situation à notre arrivée
    -Créer une brèche dans la vigilance adverse pour permettre l'exécution des assauts des autres Vivenefs
    Secondaires:
    -Détruire dés notre arrivée un vaisseau de l'escorte pour remonter le moral des forces en présence.
    -Rompre les communications entre les vaisseaux adverse.

    Des remarques, questions, suggestions, corrections ?"


    Voilà. Ca c'était mieux conclu.
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    Message par Margot Hertzlieb Mar 17 Mar 2009 - 10:14

    Le canal vers Pandore n’avait pas tenu le coup, ce qui agaçait grandement Margot. Ce n’était pas le moment de se planter et pourtant la coquine liaison avait filé en quadruple vitesse alors que le sous-lieutenant faisait son possible pour la maintenir. Mais voilà, cela n’avait pas suffit. Et pour tenter de la rétablir, bonbon ! Margot ruminait tout un tas de jurons tandis qu’elle recevait un message du Lieutenant tactique qui voulait savoir pourquoi elle ne pouvait plus discuter avec les contrebandiers et quand est-ce qu’elle pourrait à nouveau leur dire des amabilités. Ravalant une injure, la brunette se contenta de répondre un « dès que cela sera possible. » et reprit son travail.
    Malheureusement pour elle, Margot ne parvint plus à se reconnecter à Pandore. Elle mit un certain temps avant de se rendre compte que le fait que la Vivenef de contrebande étant passée elle aussi en hyper-espace, ce n’était plus du tout le même travail qu’il fallait effectuer. Le hic fut que malgré toutes ses connaissances, le sous-lieutenant de com était bien incapable de créer une liaison entre deux vaisseaux voyageant en hyperespace.
    Dans un souffle de dépit, elle abandonna et prévint son homologue tacticien qui était passé à autre chose en attendant.

    S’étirant sur son fauteuil, Margot regarda à ses côtés et vit Olvia égale à elle-même, en plein travail. Le mot qui qualifierait le plus l’ase serait incontestablement « efficacité » à ce moment-là.
    Revigorée par cette vision, la demoiselle allait se remettre au travail, lorsqu’Ephram refit son apparition sur le pont au désarroi palpable du fusilier qui ne savait comment l’annoncer. Cette maladresse fit sourire la jeune femme qui retourna sur sa console, parcourant le dernier rapport envoyé par ses collègues de Balor. Car s’il y avait bien une liaison qui avait tenu, c’était celle avec la base.

    Toute concentrée sur l’édit, Margot n’entendit pas son lieutenant s’approcher jusqu’à ce qu’il baragouine un « S’cusez-moi. » juste à côté d’elle, ce qui eut pour effet de la faire légèrement sursauter et elle s’écarta docilement. Agenouillé, il pianota sur le clavier qu’elle occupait précédemment. La curiosité infantile de Margot fut grandement titiller, comme à chaque fois qu’Ephram préparait quelque chose de spécial. Margot avait fini par déceler les signes avant-coureurs d’une lubie de son supérieur et à chaque fois elle avait hâte de le voir en action, car il la surprenait toujours.
    Elle jeta un rapide coup d’œil à la console et vit le modificateur de voix enclenché. Margot fronça légèrement les sourcils, quel besoin avait-il d’utiliser pareil programme ? C’est alors qu'il s'éleva dans la vivenef une voix douce, sensuelle et incroyablement féminine :

    « Le commandant d'escadrille Halloween, le lieutenant tactique, le lieutenant de maintenance, le lieutenant d'astrogation et le provisoirement lieutenant de communication sont prié de bien vouloir assister à la réunion qui se déroule en ce moment même sur le pont ! Ah, mais, cher lieutenant com, n'était-ce pas normalement plus tard ? »

    La voix du lieutenant redevint à la normal :

    « Oui, certes, je sais ce que j'ai dit, cependant, les évènements se sont mieux passé que ce que j'avais pu prévoir. »

    De nouveau, la voix douce refit écho dans les couloirs :

    « D'accord, mais pourquoi ne pas attendre un peu ? Peut-être nos cheeeeeeeers gradés sont-il forts occupés ? »

    Et enfin, ce fut de nouveau la voix grave d'Ephram qui prit place dans les hauts parleurs :

    « Chers gradés, si vous faisiez mille et une activités qui mériteraient de trouver une fin, dispensez-vous en, ou confiez la à votre subalterne s'il y a possibilité. Vous êtes attendu LPVP -soit, Le Plus Vite Possible- sur le pont, nous avons accès à de nouvelles informations sur ce qui nous attend sur Mars.

    Je répète, chers gradés, votre présences à tous est requise immédiatement sur le pont.
    »


    Margot contenait à peine un petit rire devant la facétie de son supérieur, et pourtant ce n’était absolument pas le temps de rire. Elle crut même voir l’ombre d’un sourire sur le visage de sa colocataire.
    Ephram se releva et la remercia. Ce fut plutôt à elle de le remercier, grâce à cette petite intervention, elle avait l’impression que tout le stress et la pression qu’elle avait accumulée ses dernières minutes s’étaient envolés.

    Quelques instants plus tard, les gradés firent leur apparition sur le pont les uns après les autres. Confiant la surveillance du trafic de données à Olvia, Margot se retourna pour faire face aux autres. Elle vit alors Freya saluer Ephram d’une drôle de manière…

    *Catenice ? Mais d’où elle sort ça ?* se demanda l’échevelée.

    D’habitude, Margot n’avait rien contre Freya. L’ase était du genre taciturne, et bien soit. Elle avait ses humeurs comme tout le monde ? Ok. Mais quand même… on se demandait où est-ce qu’elle avait fait ses classes ! Parler ainsi à un supérieur ! Ca lui rappelait Nuum, ça. Et encore. Freya avait au moins la dignité de faire ça de manière classe… C’était à se demander ce que foutait l’Etat-major pour… *ah oui ! C’est vrai… Nimue est une affectation d’exil.* pensa sombrement le sous-lieutenant tandis que le lieutenant tactique observait encore un peu son écran, après avoir déclaré qu’il valait mieux ne pas l’interrompre sous peine de poing dans la tronche. Allons bon…
    Parfois Margot se demandait où elle avait atterrir et pourquoi elle était là. Et c’était toujours dans ces moments-là que la présence de Lucile et de Flore la revigorait. Ces solides et compétitives machines ! De la haute technologie ! Au début, c’était uniquement pour ça qu’elle avait demandé son affectation pour la Vivenef, mais ensuite Margot avait fait la connaissance du Lieutenant Einar, puis celle de Konstantin et maintenant Nimue était devenue sa maison. Une maison de fous parfois, mais elle était chez elle, tout de même.

    Dans un « Zwarri. » Freya attira l’attention de tous. Elle griffonna quelque chose sur le tableau et Margot se dit que même une enfant de 4 ans dessinait mieux que ça… Finalement le lieutenant tactique fut prêt et chacun écouta ce qu’elle avait à dire…

    Et Margot n’aurait jamais cru capable l’Ase d’un tel débit. Encore que c’était à peu près normal. Nimue n’avait jamais été au front proprement dit, et donc les qualités du lieutenant tactique n’étaient jusqu’alors pas réellement sollicitées. S’il y avait bien un moment où la tacticienne devait faire valoir son droit à la parole, c’était en ce moment même.
    Margot, particulièrement attentive, arrivait à saisir la moindre des paroles de sa collègues, mémoire auditive et entraînement oblige.
    Puis Freya reprit et ce fut là que la concentration du sous-lieutenant de com fut à son apogée. Freya parlait de sa section.

    Ce qui en résultat fut le travail sommaire d’une section de communication en temps de guerre : capter les communications adverses et surcharger leurs canaux pour les désorienter.
    Il était certain aussi que cette stratégie allait engendrée une lourde charge de travail, mais l’équipe du lieutenant Einar était rodée et grâce au planning préparé et appliqué par Olvia, ils seraient tous frais et prêts à remplir leur mission.

    Le lieutenant Herdebòrg finit son exposé en un résumé simple des principaux objectifs.
    Pour Margot, cela était parfaitement clair et normalement réalisable. Après tout, ils avaient tous été entraînés pour ce genre de situation, non ? Sauf qu’aujourd’hui, fini la simulation. C’était la réalité et il valait mieux ne pas se tromper, car il n’y aurait pas de seconde chance.

    L’échevelé se rappela qu’on lui avait confié le commandement de la section com, mais avec la présence d’Ephram, Margot se sentit bien incapable de parler en leur nom. Elle se contenta donc d’attendre un instant qu’il regarde vers elle pour acquiescer de la tête, lui signifiant qu’ils seraient tous prêts.
    Ephram Einar
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    Message par Ephram Einar Lun 6 Avr 2009 - 17:05

    Le commandement pour les nuls.

    Si un tel ouvrage existait, Ephram aurait tout donné, même jusqu'à sa chemise (et accessoirement sa dignité) pour l'avoir entre les mains. Par exemple, si saluer de la tête le lieutenant de maintenance et le lieutenant de la session astrogation entrant sur le pont lui avait parut évident, tant par politesse que pour accuser leurs arrivées, que faire quand un lieutenant ase se plante devant soit, tel un piquet superbe, en vous gratifiant d'un sobriquet encore jamais vu ?

    Chapitre un : tenter de comprendre son subordonné. Prenant une minute de réflexion, Ephram médita sur le sens que pouvait avoir ce mots, puis émit un petit «  ok » en pensant l'avoir compris. Bon, encore une appellation de plus à laquelle il fallait qu'il s'identifie. Aucune importance, il n'était vraiment plus à ça prêt pour aujourd'hui.

    « Bien, si ça vous s'am... »

    Puis il s'interrompit, se redressant de toute sa hauteur quand un poing fut braqué en sa direction. Et il y avait... Une main au bout, certes, mais encore. Des cornes. Ah d'accord. Ephram haussa les sourcils et se demanda si cela avait un but esthétique ou bien s'il y avait quelque chose d'autre. Quand Freya renseigna sur la provenance de ces cornes, il ne put s'empêcher de déglutir de manière un peu abrupte. Pour les humains, ça reviendrait à... quoi ? Faire un collier de dents de lait ? C'était vraiment... très... Glau...

    «  In-Intéressant... » se coupa-t-il lui même avec une voix incertaine. Après tout, il n'était ni ase, ni même asgardiens. Sans doute existait-il des coutumes dont il n'avait même pas idée.

    Quand la lieutenant tactique repartit dans son jeu de chiffres et de chiffres, Ephram souffla un peu... et eut une pensée émue pour Anthony, qui devait décidément bien s'amuser avec des gradés pareil. Et lui-même admettait volontiers ne pas être une perle de subordonné. Encore que lui ne menaçait personne comme le faisait pour le moment la lieutenant tactique. Il gratifia Freya d'un regard sévère et marmonna :

    «  Pas la peine de menacer des gens pour avoir le silence... »

    Chapitre deux : savoir s'imposer. Soupirant, il se décida d'attribuer ça sur la fougue de la jeunesse. Ainsi, il ne lui restait plus qu'à s'assoir et... tiens, oui ? Où devait-il s'assoir exactement ? Son habituel siège était superbement réquisitionné par sa sous-lieutenant qui se voyait chipé le siens par l'enseigne. Et il n'allait certainement pas aller voir ses subordonnées pour leurs demander de dégager/lui laisser une petite place/s'assoir sur leurs genoux... Et il était également hors de question qu'il prenne le siège du commandant. Il y avait alors... une dernière solution.

    Oui, le sol, était propre.

    Croisant ses jambes en tailleurs, posant ses mains sur ses genoux, Ephram prit donc le parti de s'assoir à même le sol, sagement, pour être prêt à écouter le long monologue que s'apprêtait à faire son homologue tactique. Et vu l'insistance de cette dernière à ne pas être interrompue, il décida au moins de respecter cette dernière et de garder remarques et objections pour lui. Et les dire à la fin.

    Chapitre trois : Savoir écouter pour réagir plus tard. L'exposé commença par un bref résumé de la situation. Oui, adonis était sur place, c'était même pour ça qu'ils disposaient ici des information sur le nombre d'opposant. Par contre, Ephram n'était pas au courant quand à l'état de Pandore et eut une grimace. Déjà, à la base, il se doutait que le combat n'allait pas être coton, mais là... Puis il relativisa. Haussant les épaules, il pinça juste les lèvres avec un visage déterminé et sérieux. Il fallait que ce soit un combat épique, et bien soit, ça en serait un ! Et tant qu'à se mettre dans la mer... Dans les soucis, autant pousser le vis jusqu'aux bout à y inclure une vivenef à l'état limite. Tant qu'à faire ! C'était bien plus drôle !

    Prenant sur lui, Ephram s'imposa un certain calme pour pouvoir suivre la suite du monologue en hochant de temps en temps la tête. S'il avait des remarques à formuler, il attendrait que ce soit son tours de parler. Mais en attendant, il gardait un silence respectueux et attentif, réagissant plus ou moins intérieurement à ce qu'il entendait. Puis enfin, l'ase finit son exposé.

    Chapitre Quatre : savoir parler. Doucement, Ephram leva la main, comme pour prendre la paroles en primaire. Ou du moins, faire remarquer qu'à présent, c'était à son tours de parler. Et à son grand déplaisir, il y avait aussi des chances pour que ce soit aussi long. Enfin, abruptement, il rabaissa son bras, prit une longue inspiration et se dit qu'après ça, il se terrait quelque mois durant dans sa cabine, en ours solitaire... et silencieux.

    «  Si je peux revenir sur certains points... » Oui, c'était un bon début ça, courage Ephram ! «  Concernant les chasseurs... ils attendent les notre, ça ne sera pas lancé entre temps. Ou Nimue nous l'aurait dit. Ensuite, trouvez vous que le manque à gagner de perdre trois chasseurs et donc, peut-être pilotes de sorties, se vaut ? Et d'ailleurs, le commandant d'escadrille...qui n'est toujours pas là... n'a-t-il pas... un mot dessus...Hum... »

    Puis soudain, se tournant vivement vers sa subordonnée directe, le commandant par interim prit la parole durement :

    «  Margot ! Demandez au commandant d'escadrille ce qu'il n'a pas compris dans mes paroles et s'il est embourbé dans une cuve de béton qui l'empêche de venir -et pas moins !- qu'il mette au moins un visiophone ! Qu'il veuille préparer son équipe est louable, qu'il fasse des stratégies sur des inconnues que nous pourrions lui donner est stupide et c'est une perte de temps ! De plus, nous avons besoin de lui et de son avis, maintenant ! » Puis après cinq secondes de réflexion, il reprit d'une voix plus calme : «  Ah, et tâchez d'être plus aimable que moi. Ne lésinez pas avec les s'ils vous plaît, merci, désolé. Et merci à vous. »

    Puis de nouveau, il fit face à Freya, gardant des yeux pensifs rivés sur le sol un instant, concevant un certain silence réfléchit. Puis, il leva la tête et reprit la parole :

    «  Bon, quand à nous. Qu'entendriez vous par message explosif ? Lancer une offensive dès notre arrivé viendrait à les provoquer et à en subir les foudres, je ne pense pas que ce soit adapté comme stratégie. Ils sont nombreux, mais je ne pense pas qu'ils se diront juste... » Ephram ponctua sa phrase en levant les mains et en les agitant de manière caricaturales «  ...« Oh, flûte, on a perdu quelque chose ! Bon et Lana... » Il faudrait peut-être mieux venir discrètement et voir avec les autres vivenefs la situation, se mettre d'accord et voir quoi faire. Pour ensuite lancer une attaque puissante. À Trois.

    Pas trois escadrilles de chasseurs, trois navires aussi gros les uns que les autres, alors, pour le « centre de commandement » je pense qu'il faudra clairement voir avec eux, pirates ou contrebandiers risquent de ne pas aimer que nous nous auto-proclamions « centre de commandement ». Pas sans discutions préalable. Ils ont également leurs mots à dire. 
    »

    Ephram soupira et ramena ses jambes contre lui en croisant ses bras dessus, un air pensif peint sur le visage. Oui, tant qu'à le faire débuter dans le commandement, autant que ce soit en plus dans une délicate entreprise de partenariat avec des contrebandiers et des pirates. S'il ne doutait pas que les vivenefs ne s'attaqueraient jamais entre elle, il craignait d'avantage les tête de mules que pourraient être les commandants. Car même si lui ne l'était qu'en remplacement, il le savait : il ne cèderait pas facilement sur certain point

    «  Et puis... » reprit-il avec une voix calme «  qu'entendez vous par « harcèlement » et « fausses actions » exactement ? Et n'oubliez pas, lieutenant, qu'aussi bonnes puissent-être ses idées, il faudra attendre l'avis des deux autres vivenefs. On y va, c'est pour être à trois. Pas pour jouer au super héros et se la jouer Solo. Et n'oubliez pas de prendre en compte que Pandore ne sera sans doute pas sur le front direct, pour la protéger. On ne sera pas là bas pour piéger qui que ce soit, donc, insiter à la destructions d'une vivenef, même si, en temps normaux, on ne peut pas dire que ce sont nos amis. »

    Oui, vraiment, ça promettait, cette histoire. Autant que la pile de rapport qu'il y aurait à faire à la suite de tout ça.

    «  Bon. Et concernant la com. »

    Cette fois, plus de « le commandement pour les nuls. » Quand Ephram se releva de toute sa taille, croisa les bras en soufflant sur une mèche qui lui tombait sur les yeux, c'était bel et bien le lieutenant en communication qui allait parler.

    «  Nos matériels sont assez perfectionnés dans ce domaine. Qu'on y croit où non, nous sommes là pour assurer la protection des frontières, or, un bon messages intercepté renseigne mieux que n'importe quelle signature énergétique. on est donc équipé en conséquence. Quand aux effectifs, on va voir le fruit de leurs entrainement en situation réelle, mais j'ai confiance. »

    De toute façon, ce n'était pas le moment de douter. Il avait entrainé sa session pour faire face à ce genre de situation. À présent, il allait falloir voir ce que ça donnait.

    «  Dans un premier temps, je pense qu'il faudra mettre sessions com à la tentative d'interception et décryptage d'un message en face. Ça nous renseignerait sur les opposants et nous permettrait d'envoyer de faux messages... et ainsi de saturer leurs canaux de communication le plus efficacement possible. »

    Chapitre cinq : ne jamais privilégier une session !

    «  Ensuite, je pense qu'il faudra créer des canaux de discutions sécurisé entre commandants, pour coordonner les actions, entre lieutenants tactiques, pour agir en harmonie... La communication, ironiquement, n'auras pas besoin de quoi que ce soit, ils auront juste à faire le boulot qu'on leurs aura attribué pendant la pause, avant l'assaut. S'ils veulent se dire quelque chose, qu'ils passent par un message classique. L'astrogation... se serait sans doute bien de mettre leurs ordinateurs sur réseaux, pour que chacun sache où aller et qui va où. Ce serait merveilleux qu'on évite de se rentrer dedans. Enfin, sans doute qu'ils serait également profitable aux commandants que les rapports d'avaries principales viennent des trois vivenefs. On se fout de savoir qui vient de perdre un bout de peinture, on se soucis de savoir que tel navire n'est plus dans le combat. Les messages télépathiques des OàP pourraient servir en cas d'information primordiales. Pas autrement. Nos vivenefs auront d'autre chose à faire que de jouer au téléphone arabe.

    Ensuite, il faudra laisser tout de même le lieutenant com... 
    » Ephram marqua une pause, prit une longue inspiration et reprit d'une traite « Que les lieutenants en communication restent pour intercepter les messages extérieurs et héler les autres, en cas de besoin, avec un bon gros cryptage bien de chez nous. Les seconds, enseignes et le haut du panier pourraient se charger des interceptions, protections de réseaux et d'envois de faux messages crypté pour tromper les forces adverses. Les surcharges de canaux, enfin, pourraient revenir aux moins gradés, envoyer un message en face, brouiller et surveiller, ils peuvent s'en occuper. Pourquoi pas, même, si on comprend comment marchent les chasseurs d'en face et les drones au sol, créer des leurres supplémentaire par rapport à ce que font déjà les chasseurs pour tromper en face... Il faudra voir ça sur place par rapport à ce qu'on peut faire. Voilà pour la co... oups... »

    D'un coup, Ephram se rendit malheureusement compte... qu'il venait de piquer le boulot de sa sous-lieutenant... accessoirement son remplaçant tandis qu'il remplaçait le second et commandant en même temps. Il tourna doucement la tête vers la principale concernée et lui souffla :

    « Désolé Margot... Mauvais réflexe. »

    Il soupira une nouvelle fois, toussota dans sa mains pour s'éclaircir la voix, et oubliant les siècles d'aphonie qu'il s'imposerait après ces longs monologues directs, il finit par conclure :

    «  Donc, finalement, on arrive. En espérant que ce n'est pas un traquenard et qu'on ne soit pas attaqué d'entrée de jeu, on se met d'accord avec les autres vivenefs sur la marche à suivre... qui aura été décidé par les commandants et les lieutenants tactiques pendant qu'on finit de préparer les chasseurs, si on garde ce plan.
    La tactique continue à réfléchir à quoi d'intelligent à faire, montrant qu'à trois, on réfléchit mieux qu'à un et attaque.
    L'astrogations nous déplace comme il faut après s'être mis en réseaux avec les autres pour éviter de stupides accidents.
    La maintenance... fait son boulot, répare et envoie les gros des dégâts aux trois vivenefs pour être régulièrement au courant.
    Et la com... La com maintient les réseaux et canaux de communication en places, les protège, crypte les messages avec un code qu'ils faudra définir... et tente de surcharger les canaux adverses, pour nous permettre de créer une confusion qui nous servira pour dégrossir les rangs en face et attaquer comme il faut.
     »

    Enfin, Ephram à son tours, prit un légers silence qu'il considéra comme salvateurs pour ses cordes vocales. À ce moment, il aurait bien donné son pantalons (n'oublions pas que la chemise avait déjà été remise pour avoir un certain bouquin. D'ailleurs, le chapitre suivant...) pour avoir un verre d'eau.

    Chapitre six : une équipe sans tension et en accord les uns avec les autres et une bonne équipe. Jetant des regards à droite et à gauche, ce fut au tours du lieutenant Einar de demander :

    «  Alors, j'ai juste ? »
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    Message par Invité Dim 12 Avr 2009 - 21:15

    "Catenice..."

    Elle avait un créneau, autant le maintenir. Et ça rajouterais de la constance au truc. Un regard à gauche, un regard à droite. Les visages étaient professionnels, consacrés à leurs tâches, concentrés. En général, les personnes derrière ces visages aussi de façon générale. Un tapotage de boutons par ci, une vérification des données hyperespace par là...

    "Sauf votre respect..."

    Et là, c'est le drâme. Le mug de café se serre et tremblotte. Le tapotage se fait crispé. La consultation de données se fait la goutte de sueur au front... Dans cette merveille qu'est le langage militaire, "sauf votre respect" était peut-être l'une des expressions les plus impitoyables, certes tolérée en tous milieux, mais qui ne faisaient aucun doute dans les esprits de chacun. Freya aurait pu se mettre à avoir une extinction de voix soudaine et violente, tout le monde n'en aurait pas moins compris la signification profonde de la chose: "votre plan, je le prends, le roule en papillottes, et m'en sert à la salle de bains pour un usage peu noble" mais, sa gorge était claire et ses idées fermes, alors autant y aller joyeusement.

    "Bon. Sur la question des chasseurs, je laisserais s'exprimer le chef d'escadrille à ce sujet. Pour ce qui est du message explosif, j'entends par là sortie de tunnel toutes armes chargées, rectifier le ciblage le plus vite possible, manuellement s'il le faut, et envoyer tout ce que nos armes ont comme capacités dislocatrices.

    Alors. Je sais que ça peut paraître audacieux, mais je pense vous avoir expliqué pourquoi je propose de mener l'assaut ainsi. Si la chose ne vous a pas été assez claire, alors... Ramenons la chose à la terre. Nous affrontons une troupe plus importante en nombre, et en puissance. Le gros des alliés ont réussi à éviter l'écrasement en se réfugiant dans les montagnes, et en empêchant l'ennemi autant que faire se peut de repérer leur position. Nous, nous sommes les renforts. Par où pensez-vous que l'on doit arriver ? Par l'arrière d'adversaires énervés par un jeu chassé-croisé particulièrement long, ou par les montagnes, pour rejoindre les cibles potentielles, en laissant bien les galops de nos chevaux signaler notre position et la leur ?

    Entendons-nous bien. Je doute, dans tous les cas, que la furtivité soit une option une fois arrivés. D'où l'intérêt de ne pas compter sur un avantage que nous n'avons tout simplement pas, pour privilégier la fraîcheur de notre équipage, et le changement de rythme qu'imposera notre arrivée. Comment voulez-vous qu'ils soient sur la défensive, si nous le sommes dés le début ?

    Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. C'est évident. C'est risqué. Et ils nous prendrons pour cible. Mais ils devront manœuvrer pour nous atteindre, et nous pouvons le faire mieux et plus vite à condition de savoir où nous nous dirigeons.

    Retenez bien ceci, Catenice. Toute stratégie reposant sur un affrontement dans son sens premier. Donc de front. Sera un suicide dans sa forme la plus simple. Nous donner le temps de nous organiser pour suivre un plan prédéterminé d'un bout à l'autre, c'est leur donner l'occasion de savoir ce que l'on fait, d'y appliquer la réaction la plus logique, et, somme toute, de mourir vaporisés."


    Oh, bien sûr, la vaporisation n'était que l'une des nombreuses possibilités de mourir dans ce genre d'opérations, mais c'était probablement la plus parlante de toutes.

    "Pour ce qui est de la question des stratégies de harcèlements et de faux assauts, j'entends dégrossir la menace des frégates et, une fois que ceci sera fait, envoyer des attaques régulières à destination du vaisseau mère, dans le but apparent de le détruire. Mais nos armes ne feront pas le poids, et ne serviront qu'à détourner l'attention de l'ennemi des entreprises alliées.

    J'ai donc, comme vous pouvez le voir à ce que je viens de dire, pris en compte leurs actions dans mes plans. Tout comme j'ai pris en compte le fait de coordiner nos actions aux leurs. Après, notre arrivée, pas avant. Ils seront alors au courant de nos actions. Entendons-nous bien catenice, je ne leur fait pas confiance. Mais je pense qu'ils savent où est leur intérêt, et qu'ils ont, du fait de leurs activités, une bonne réactivité. Ce qui est une clé du problème. Ce que vous, vous semblez vouloir, c'est que l'on établisse un plan avec eux. La chose serait trop longue, trop compliquée dans le feu de l'action. Et si je peux leur reconnaitre une capacité de manoeuvre importante, je doute qu'ils disposent des capacités de coordination tactique que permettent des années d'études appropriées, et six heures de planification supplémentaires à tête reposée."


    Même Freya réalisait assez clairement que le côté intransigeant qu'elle présentait ainsi n'était pas particulièrement beau à voir. Mais ce n'est pas comme si elle faisait ça pour la beauté du geste. Non, c'est qu'elle avait ses idées sur les questions militaires, et ce n'étaient ni une bande de pirates, ni une bande de contrebandiers, ni une bande d'humains militaires qui allaient remettre ça en question ! 'Tudju.
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    Message par Margot Hertzlieb Sam 18 Avr 2009 - 14:19

    Décidément cet équipage n’était pas conventionnel. Entre le lieutenant tactique qui parlait désobligeamment au commandant et celui-ci qui s’asseyait par terre, elle se demandait si elle était véritablement sur un vaisseau militaire, sur ce à quoi on pouvait s’attendre d’un cadre de vie stricte et réglé à la lettre près.
    Finalement d’un hochement d’épaules, Margot Hertzlieb se fit à l’idée qu’elle ne travaillerait jamais dans les mêmes conditions formelles de l’académie et qu’elle devrait s’y faire.

    Lorsqu’Ephram prit la parole, sa voix résonna sur le pont. Cela lui fit tout drôle. Elle avait tellement l’habitude qu’il ne s’exprime que par radio, et très rarement de manière si directe, qu’elle en devenait presque hypnotisée.
    C’est pourquoi elle sursauta lorsqu’il se tourna vers elle et l’apostropha.

    « Margot ! Demandez au commandant d'escadrille ce qu'il n'a pas compris dans mes paroles et s'il est embourbé dans une cuve de béton qui l'empêche de venir -et pas moins !- qu'il mette au moins un visiophone ! Qu'il veuille préparer son équipe est louable, qu'il fasse des stratégies sur des inconnues que nous pourrions lui donner est stupide et c'est une perte de temps ! De plus, nous avons besoin de lui et de son avis, maintenant ! » Puis après cinq secondes de réflexion, il reprit d'une voix plus calme : « Ah, et tâchez d'être plus aimable que moi. Ne lésinez pas avec les s'il vous plaît, merci, désolé. Et merci à vous. »

    Un « A vos ordre ! » spontané s’échappa des lèvres du sous-lieutenant qui se m’y immédiatement à l’ouvrage. Elle fit pivoter son siège et entra dans le logiciel des transmissions interne du vaisseau. Tandis qu’elle le parcourait, Margot vit apparaître plusieurs modifications et tout un tas de nouvelles possibilités. Aussi grave que pouvait être la situation, elle ne put s’empêcher un sourire de malice alors qu’elle comprenait comment Ephram s’y prenait et qu’elle entrevoyait de nouvelles manières d’appréhender sa ''mission''.
    Ses doigts glissèrent rapidement sur le clavier et on entendit soudainement un jingle d’astroport résonner dans tout le vaisseau. Bidouillant rapidement le modificateur de voix, Margot s’entendit prononcer d’une voix étrangement plus aigue et lisse :

    « Le petit Konstantin est attendu par son papa au poste de commandement.
    Le petit Konstantin est attendu par son papa au poste de commandement. Merci. »


    Elle coupa alors le micro et tandis qu’Olvia la regardait d’un air mi-étonné mi-accusateur, Margot se contenta d’un sourire de fierté. C’était bien plus grisant de le faire soi-même que de voir son supérieur l’accomplir. Et puis bon, il va être amusant de voir combien de temps cela va prendre à Konstantin pour se rendre compte que l’annonce « enfant perdu » ne serait qu’un doux commencement à ce qu’elle pourrait lui infliger s’il ne ramenait pas ses fesses fissa.

    Pivotant de nouveau sur son siège, elle retourna à la conversation entre Ephram et le lieutenant Herdebòrg qui abordait la section com. Elle écouta attentivement ce que son supérieur avait à dire, et nom de dieu ! C’était la première fois qu’elle le voyait parler autant à un interlocuteur physique ! Elle ne l’aurait jamais parié et cela avait un côté franchement déroutant. Margot se morigéna et s’astreint à écouter Ephram comme n’importe quel autre homme du vaisseau.



    Olvia, elle aussi, écoutait ce qu’il se passait, même si elle ne faisait pas mine de. Elle avait sa propre opinion de la situation et se gardait bien d’en faire par à qui que ce soit. L’ase se contentait de faire son travail, tout en absorbant le maximum de données. Elle était à la bonne place pour cela. Sur le pont, en présence des officiers supérieurs de la vivenef. Et ce qu’il s’y passait était très loin d’être habituel. Pour preuve, sa colocataire qui faisait toujours preuve d'un « civisme militaire » avait abandonné son attitude droite et stricte pour une position plus anodine, jambe croisée, de front aux autres. Olvia voyait bien qu’elle était concentrée mais aussi qu’elle n’aimait pas ce qu’elle voyait et entendait...
    Leur supérieur avait fini d’exposer son point de vue et à ce moment-là, Margot était on ne peut plus calme, sereine et affichait son accord avec les termes cités. Même quand le lieutenant Einar s’était interrompu pour lui adresser un « Désolé Margot... Mauvais réflexe. », Olvia vit du coin de l’œil son amie sourire tranquillement à leur chef, sans se préoccuper du fait qu’il venait de lui couper l’herbe sous le pied, ni rien. Olvia ne pouvait pas savoir que Margot avait consciemment attendu que le professionnalisme de leur lieutenant ne le pousse à parler en leur nom et ne s’était donc pas offusquée pour cela.

    Par contre, lorsque le lieutenant Herdebòrg reprit la parole, Olvia, qui avait délaissé sa console pour un sujet plus intéressant à son goût, avait vu son amie se crisper à l’énonciation d’un « sauf votre respect ». Son attitude se fit moins détendue malgré sa tenue. On l’aurait dit prête à l’affut. Ce qui était le cas, se dit l’ase de la com. Au fur et à mesure que leur homologue tacticienne réexpliquait sa vision de l’affaire, Olvia put voir Margot serrer les dents. Cela se voyait qu’elle attendait patiemment son tour pour pouvoir en placer une.

    Heureusement pour les nerfs de son amie, ce moment arriva enfin et dans un geste mesuré, Margot se leva lentement de son siège, prenant ainsi elle-même le droit à la parole. Ce dont elle ne se priva point.


    « Vous avez déjà vu une mouche tuer une grenouille, vous ? » s’exclama-t-elle dans une colère retenue. « Lieutenant ? » ajouta-t-elle plus par politesse que par reconnaissance de grade. « Si vous voulez que l’on ramène notre présente affaire à quelque chose de plus simple, je vais vous y aider. Nous avons en face de nous une grenouille, huit moucherons et une flopé de petits cailloux. Nous, nous en avons moitié moins, et seulement trois mouches à lui opposer. Donc, à moins que vous ne nous trouviez un crapaud, je suggère d’éviter le plan « envoyons Nimue, croiseur léger de son état, au casse-pipe pour faire diversion pour deux autres croiseurs légers endommagés. » car depuis le temps, je suppute qu’Adonis ait du subir des dégâts. »

    Elle s’accorda un temps pour se reprendre.

    « Je sais parfaitement que je ne suis pas qualifiée pour tenir de tels propos, mais au vue des forces en présence, je suggèrerais plutôt une coordination des trois vaisseaux afin de retenir – ou au mieux faire fuir – nos ennemis, en l’attente de renforts plus conséquent de la part de notre Amirauté.

    Tout ce que nous pouvons faire est retarder notre adversaire. Nous ne possédons pas la puissance de feu nécessaire pour faire face à cette armada. Il faut en apprendre un maximum sur eux – et en cela, notre section, ainsi que celle des deux autres vivenefs assureront leur devoir – afin de savoir à quoi nous avons à faire pour pouvoir mieux nous défendre, et accessoirement attaquer. »


    Margot savait que ce qu’elle s’apprêtait à ajouter ferait certainement tâche sur son dossier, mais emportée dans son élan comme elle l’était, cela était inévitable.

    « Je ne sais pas où vous avez eu votre diplôme mais quoiqu'il en soit, si vous avez des envies suicidaires, le premier sas venu fera l’affaire. Pas la peine d’embarquer tout un équipage à votre suite. »
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    Message par Ephram Einar Lun 20 Avr 2009 - 3:07

    Ah, la jeunesse ! Cette folle et impétueuse jeunesse qui vous fait dire des trucs d'une certaine banalité en vous faisant croire à la phrase du siècle ! Ephram eut une pensée émue pour tout ses braves instructeurs qui, au péril de leurs santé mentale, tentaient de faire de ces jolies petites têtes blondes de grands et beaux officiers que les séries de holo-vision s'arracheraient par la suite. Et il eut également une nouvelle pensée pleine de sympathie quand au pauvre commandant qui devait s'occuper de ces charmants bambins qui constituaient ses gradés sur le pont.

    Puis il eut un soupire malheureux en pensant qu'actuellement, c'était lui, le « pauvre commandant » en question.

    Découragé par les premiers mots de Freya, Ephram baissa la tête un instant, fermant les yeux et, attendant que le lieutenant lui laisse de nouveau la parole, il écouta bien sagement. Sans bouger. Ni même faire de commentaires. Il les garda pour lui et ressortirait tout sous la formes de belles -argh- paroles, formulées à vive -urgh- voix. Il eut un demi rire qu'il se pressa d'étouffer quand Freya parla des tacticiens alliés. Il avait ses opinions à ce sujet mais n'en formula rien pour le moment. Ça serait à son tours bien assez tôt.

    Du coin de l'oreille, il entendit l'annonce faîte par Margot, et un sentiment de fierté ampli alors le lieutenant. La jeune femme aurait fait ses premiers pas devant lui, sans doute aurait-il ressenti la même chose. Ça y était. Bientôt, la session com connaitra un renouveau dans les annonces. S'il avait réussit à oublier le bourbier dans lequel ils allaient, Ephram aurait passé une petite musique de victoire dans les hauts parleurs. Mais l'heure n'était pas aux amusements. Dommage.

    Quand le lieutenant tactique eut finit, Ephram laissa sortir un légers soupire contenu de ses narines, puis finalement, un très légers « Bon... » fut lâché dans l'arène impitoyables des paroles. Mais il ne put aller bien plus loin car aussi tôt, la plus imprévisible et insaisissable des créatures qui soit prit la paroles. Non pas un hobbits, mais dans le cas présent, un humain. Pour Ephram, c'était bel et bien la créature le plus insaisissable de la création : l'être humain, bien plus compliqué que n'importe quelle autre machine. Exception faite des ordinateurs à personnalité qui atteignaient les sommets de l'imprévisibilité. Il releva et tourna vivement la tête vers la provenance de l'intervenante. Ça venait de sa session, ça. Or, il n'y en avait que deux personnes présentes sur le pont.

    Il avait reconnu la voix, pourtant un léger doute persistait en lui. L'entendre ainsi, avec une réaction si vive l'étonnait. Pourtant, il savait que cela ne pouvait pas être Olvia. Ou alors, près de mars, une giboulée de grillons de l'espace sévissait et tuait à leurs places leurs opposants. Une pensée intéressante qu'il faudrait essayer en cas de situation désespérée.

    Alors, il ne restait que Margot. Les yeux d'Ephram s'écarquillèrent à l'entendre ainsi s'exprimer. Il l'avait déjà vu s'emporter... contre lui, même parfois, mais jamais elle ne s'était montrée aussi... emportée, justement. Intéressant. Le lieutenant com veillerait à ne plus (trop) la fâcher à l'avenir. Et quand il croyait que c'était finit, Margot rajouta une dernière phrase qui ne manqua pas de le faire grimacer. Ça, ça pourrait faire tâche.

    Mais seulement si quelqu'un trouvait bon de l'indiquer dans un rapport. Et puis, ils étaient entre lieutenants, c'était comme être en frères et sœurs, non ? Chacun allait se montrer calme doux et raisonnable et ne pas faire de vilains rapports sur le dos de l'autre pour se venger narquoisement d'une parole mal tombée ! Sinon, Ephram savait que l'impartialité qu'il se devait d'avoir en tant que « commandant » ne tiendrait pas. Il était lieutenant com avant tout et donc, sans doute se sentirait-il obliger de marquer le mot Catenice à côté d'effronterie, menace physique ou irrespect dans un rapport qui désignerait une certaine homologue tactique. Si sa sous-lieutenant rencontrait quelques difficultés, évidement, et pas autrement.

    Non, Ephram n'était pas un gentil commandant comme pouvait l'être Anthony. Bien loin de là, même. Lui, il tenait à sa session avant tout.

    « Merci, Lieutenant Hertzlieb, de nous avoir fait part de vos pensées. » Conclut-il d'une voix clair, aimable, mais pourtant autoritaire. « Et je prierais les membres ici présent à faire preuve de d'avantage de retenue et de « courtoisie ». L'heure n'est pas aux chamailleries, merci de ne pas l'oublier. On peut donner son avis sans que ça finisse en duel, j'en suis certain. »

    Enfin, il se leva, s'étira paresseusement, et se redressa de toute sa hauteur, comme pour donner un peu plus d'appuis à ses paroles. Après tout... on est toujours plus écouté quand on fait 1m90 et quelque, que quand on fait 1m tout juste. Les enfants confirmeront.

    « Je ne vous cacherais pas, lieutenant, que je partage le point de vu du Lieutenant Hertzlieb. Je suis un néophyte de la tactique. J'en ai eut quelques formations primaires à l'école militaire, certes, mais je n'ai pas autant approfondit que vous.

    Ce que j'ai compris de votre plan d'attaque, c'est bel et bien que nous profitions d'un effet de surprise pour attaquer d'entrée de jeu sur un flanc différents de la position actuelle de nos alliés. Venir dans un angle d'approche suffisant pour réussir à être dans un angle mort à partir duquel nos adversaires ne pourraient pas répliquer dans l'immédiat, puis effectuer un replis. Faire des allers-retours suffisant pour affaiblir les Corvettes - et non des frégates- et une fois l'escorte dégrossie... Vous voudriez qu'on déconcentre le gros en face pendant que nos allié l'attaquent.

    Et bien, voyez vous... 
    »

    Il marqua un temps de réflexion, posant ses doigts sur sa tempe avant de finalement reprendre d'une voix vive :

    « Je ne vois strictement aucune chance de survie à un plan pareil. Ou alors, je ne comprends vraiment pas votre plans et sans doute serait-il bon de refaire des dessins sur votre tableau. Déjà, nous ne savons même pas si nos adversaires disposent d'angles morts, s'ils doivent vraiment manœuvrer pour parvenir à nous toucher. Alors, mettons que nous sortions, détruisions une ou deux corvettes, comment nous en sortons nous quand un croiseurs lourd vient nous attaquer, escorté des corvettes suivantes ? De plus, vu leurs forces de feu, nous pourrions vite sentir méchamment passer un tir bien placé... Ce n'est pas parce que nous bénéficieront de 8 heures de plus que nos boucliers seront plus puissant que ceux de Pandore ou Adonis...

    De plus, où se replier ? Où aller ? Fuir et abandonner Lana Lane ? Nous nous dirigeons gaiement dans la gueule du loup pour la sauver ! De plus, je crains à une riposte sur nos alliés, ce sont des vivenefs de même tonnages, si l'adversaire commence à être excédé de notre comportement, peut-être se rabattra-t-il sur ce qui se rapproche le plus de nous. Et j'ai quelques réserves à émettre quand à l'idée qu'il regardera bien par un hublot s'il y a bien le nom de Nimue écrit en peinture rouge sur la coque. Et j'ai du mal à envisager une fuite descente alors qu'on se fait descendre.

    De plus, pardon lieutenant, mais vous semblez croire que nous arriverons au sommets de notre formes, mais sans vouloir être pessimistes, la plus part des gens ici ne savent pas ce que c'est qu'une bataille. Ils auront l'angoisse et l'adrénaline de la bataille qui va les avoir usé pendant 8 heures. Ces pirates et Contrebandiers auxquels vous ne faîtes pas confiances... eux, ont l'habitude de la bataille. Peut-être que vos années d'école vous ont apprit la théorie et un bout de terrain vous à mit en pratique, eux, ils ont plus de pratique, du moins, on peut le penser à cause de leurs... activités. C'est peut-être une situation très inconfortable pour eux, néanmoins... ils savent sans doute mieux gérer leurs situation que nous la notre, je le crains...

    Enfin, j'ai du mal à voir comment vous compter dégrossir les corvettes et chasseurs les accompagnant. C'est un point qui me semble important mais que vous négligez de nous expliquer... ou je suis vraiment bouché.

    Enfin, encore navré de sembler de mauvaise foi, mais vous nous donner le rôle d'appâts pendant que nos alliés lanceront leurs attaques... soit les chasseurs piégé... que nous ne pourrions pas leurs passer puisque nous ferions une arrivée en fanfare. Or, ce serait paradoxal que de faire diversion pour un plan que nous handicapons nous même...
     »

    De nouveau, Ephram amena une main à porter de son visage et se pinça l'arrête du nez en fermant les yeux. Un nouveau soupire las s'échappa de ses narines puis il se redressa.

    « Bon. Sinon, on peut trouver un compromis. Peut-être...

    Si nous cachons Nimue des détecteurs, que nous la rendons furtifs pendant un temps, à notre arrivée... cela nécessiterait une synchronisation de tout les diables qui peut se révéler risquée, mais avec de la chance, seule la sortie en hyperespace pourrait créer une interférence sur leurs capteurs... qui pourrait être interprété comme un soucis divers, ça existe. Ainsi... Nous aurions mes quelques temps pour prendre le thé avec les Commandants des autres vivenefs... Et si nous ne nous attardons pas, nous aurions votre attaque surprise...

    évidement, il y a le point possiblement fâcheux du foirage en beauté. Seulement... 
    »

    Il secoua la tête un instant puis continua :

    « Seulement, je ne crois pas que l'attaque dite surprise soit vraiment un avantage. C'est de l'ordre du tank et de la fourmis, qu'elle attaque de front, de flanc, de derrière ou par surprise ça ne la rendra pas plus dangereuse... à plusieurs fourmis, par contre... »

    Se passant une mains sur la nuque, le lieutenant com fit une pause avant de conclure :

    « Et puis, il ne faut pas oublier les chasseurs en face. Si on compte que nos chasseurs seront déjà en désavantage numérique, une attaque directe pourrait nous empêcher de les débarquer... Une escadrille de moins pourrait nous faire du mal. De plus, sans doute serait-il bon de savoir où en est le chef d'escadrille de ses plans... »

    D'ailleurs, quand on parlait du loup... Ephram espéra vaguement que cette fois, il serait en chemin...
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    Message par Invité Lun 20 Avr 2009 - 16:02

    <--- Réunion en urgence

    Les couloirs des croiseurs légers sont froids. Ils sont laids, de surcroît ou, pour éviter d'employer un vocabulaire que d'ardents défenseurs du politiquement correct poussé à son extrême prohibent, ils sont esthétiquement discutables. C'est gris. Mal éclairé. Mal isolé. Et thermiquement, et phoniquement.
    Et lorsque l'on se dépêche, c'est à dire, lorsque l'on court dans ces enfilades gelées, on manque immanquablement, au détour d'un couloir nauséabond de déraper et de chuter comme l'on ne chute plus depuis que le dernier clown-cascadeur s'était rompu les os en jonglant avec des tronçonneuses sur un monocycle en équilibre sur une corde tendue entre les deux plus hautes tours de Carbonek, une nuit d'orage. Le lendemain, les écoles avaient servi du steak haché, frais, et bio.
    Déambulant, ou plutôt, courant le plus vite possible en manquant de se casser une jambe dans les escaliers qu'il empruntait, le sieur Korazov arriva finalement à destination, avec un léger point de côté et légèrement haletant. Il se redressa du mieux qu'il put et ouvrit la porte, en appuyant sur l'interrupteur situé à côté d'icelle.

    Un pas.
    Un autre.
    La porte se referma.
    Le pont était toujours aussi vivant et coloré qu'à son habitude, avec des couleurs chatoyantes, et des petits coeurs qui flottaient dans l'air, montrant l'ambiance festive qui... ah non, finalement, rien n'avait changé. Les cliquetis des terminaux fumeux rendaient toujours un léger fond sonore cosy, entrecoupé par quelques "bips" et autre alertes sonore, auxquels s'ajoutaient les cris des différents lieutenants incapables de s'exprimer sans beugler. Et pourtant, la technologie avait voulu que ces appareils magiques appelés microphones fussent créés. Mais rien n'y faisait.
    Avançant un peu plus dans la tanière de l'horrible commandant qui... devait avoir fini de se vider de son sang par un orifice non prédisposé à cet écoulement.
    Le lieutenant Einar le remplaçait donc.

    Toujours aussi guindé, Konstantin s'avança, reprenant une respiration normale, et épongeant son front d'où perlaient quelques gouttes de sueur, traîtresses d'une folle course à travers le labyrinthe indicible qu'était Nimue.

    "Bonjour Margot, bien reçu le message, merci," lâcha-t-il, piqué au vif, alors qu'il frôlait sa chère et tendre. Après tout, elle lui avait "foutu la honte" comme une certaine jeunesse disait, devant tout son équipage, il avait de quoi être légèrement pincé. Mais il laissa tout de même glisser sa main sur l'épaule de sa compagne, geste qui, parce que non conforme au règlement, restait l'un de ses petit écarts de conduite.

    Konstantin se posta alors à proximité d'Ephram et Freya. Quelle étrange impression de voir le commandant par intérim ne piper mot face à un lieutenant qui lui exposait son plan de bataille avec... virulence. Question autorité, ça promettait...
    Haussant légèrement les sourcils, il se racla la gorge, comme pour témoigner sa présence nouvelle, et, rigide comme un animal empaillé et coulé dans le bronze avant d'avoir subi une cryogénisation rapide, il ouvrit sa bouche pour formuler la banalité militaire suivante :

    "Korazov, au rapport, lieut... commandant."

    Mon Dieu ! Mais que se passait-il ? Notre jeune héros un rien coincé venait de bafouiller, chose qui n'intervenait qu'en occasions particulières, ou qu'une contrariété lui occupait l'esprit.
    A ce moment précis, il s'agissait, bien évidemment, d'un mélange des deux.


    Dernière édition par Konstantin Korazov le Lun 20 Avr 2009 - 22:42, édité 1 fois
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    Message par Invité Lun 20 Avr 2009 - 22:02

    La non-acceptation du plan que Freya avait proposé la contrariait, certes, déjà pas mal ; c'est qu'elle avait son égo, surtout quand les gens la contredisant n'étaient ni ases, ni issus de la même section qu'elle. L'effet de tout ceci fut, commençant à peu près au moment où Margot questionnait ses qualifications, un mal de crâne, du genre vilain, qui fait mal et vous donne l'impression que votre corps confond les informations "sang circulant dans vos vaisseaux sanguins de façon normale" et "douleur". Ah ben oui, c'est proches ces trucs là des fois.

    Elle tenta de faire abstraction, de se concentrer sur la tâche, bien sûr, mais au "et bien voyez-vous" d'Ephram, elle profita du temps de pause qu'il marqua pour ressortir sa prescription récente de sa poche, ouvrant le couvercle avant de s'enfiler deux cachets. Normalement, c'était limité à un seul, mais, il faudrait bien ça. Et tant pis pour le léger coup de mou qui serait sensé intervenir après coup, elle ferait une petite sieste.

    Bon, par contre, la suite immédiate ne s'arrangeait pas vraiment. C'est qu'ils étaient d'accord pour ne pas être d'accord ces deux là. L'ase restait attentive comme elle le put, plus vers la fin que vers le début, salua Konstantin de manière un peu molle à son arrivée, puis, à la fin du "Korazov au rapport" elle prit une grande inspiration. Chaque chose en son temps, déjà, le concernant lui:

    "Bon, je laisse au commandant..." C'est vrai quoi, Catenice, ça prenait pas auprès des autres, et elle ne se sentait pas d'expliquer, alors tant pis, même si ça lui déplaisait, elle n'était plus à une contrariété près. "...le soin de résumer ce qui a déjà été dit" Simple, efficace, permettait de ne pas le négliger totalement, mais de répondre quand même. Bon, étape suivante, réponse, calme, posée, bien comme il faut, voilà, nouvelle inspiration, trouver les mots justes... Bon, tentons ainsi.

    "Votre "plan", disons ceci ainsi, ne me convient pas pour plusieurs raisons outre le simple fait que les chances de réussite de ce que j'ai proposé soient probablement supérieures. Mais je comprends le problème, et vais tâcher d'expliquer calmement pourquoi il me paraît si branlant, je vous prierais donc de ne pas prendre ma réplique visant à pointer les failles de ces idées comme une attaque personnelle, mais uniquement comme des explications, des applications de mes connaissances, et une volonté d'être utile à ce vaisseau et, accessoirement, à notre survie."


    Elle avait bien tenté de ne pas jeter un regard froid vers Margot aux mots "attaques personnelles" mais, n'y était pas arrivée. Bon, tant pis. Petit soupir, constatation que la douleur est moins présente. Soit, continuons.

    "Alors, il repose entièrement sur votre section ce qui explique pourquoi il vous paraît si évident, et je ne remet pas en doute vos compétences en matière de gestion des communications, mais il se trouve que votre lieutenant, soit vous, commandant, risque d'être très occupé avec des tâches de commandement pour le moins compliquées, qui risquent de rendre le cryptage moins dynamique qu'à l'accoutumée. Mais ce n'est pas suffisant, je vous l'accorde, alors je rajouterais que, si nous ignorons le potentiel ennemi d'interception des communications, ou d'antifurtivité, nous pouvons gager qu'ils concentrerons leurs efforts sur ces activités-ci et non sur la parade à un assaut soudain. Votre plan repose donc sur un terrain sur lequel ils seront engagés au maximum de leurs capacités, pour l'expliciter: la recherche et la traque de cibles.

    Ensuite. Un autre point dans votre contre-argumentaire me fait tiquer, je ne vous le cacherais pas et donc, vais répondre en des termes peut-être assez bruts, mais je ne suis, comme je l'ai précisé d'entrée de jeu, pas en état de faire dans la subtilité, pardonnez-moi d'avance. Donc, le fait est qu'à vous entendre, on est une bande de péquenauds qui savent pas comment marche une vieille coquille de noix pourrie qui leur sert vaguement d'embarcation. Sérieusement, si j'étais Nimue, en vous entendant me comparer à une mouche, je serais au moins vexée, j'en tiens pour preuve le fait que vous partiez du principe que l'essentiel des membres d'équipages à bord se sont engagés dans l'armée pour la planque et vont souiller leur pantalon d'uniforme à l'idée d'un accrochage. A ce moment là, on n'a qu'à tous quitter le vaisseau et laisser l'ordinateur gérer la situation, autant dire que je n'approuve pas.

    Bon, ces points étant clarifiés, pour en revenir à la défense de mon premier argumentaire, je dirais que même si notre puissance de feu est nettement inférieure à celle du vaisseau principal adverse, ce n'est pas important, puisque ce n'est pas notre cible à l'arrivée. Le but n'est pas d'attirer les coups de toute façon, par ces actions, mais, d'une, de diviser leur attention, de deux, d'influer positivement sur le moral par autre chose que notre seule présence. En troisième point, je rajouterais bien les questions juridiques poussant à faire des sommations dans certaines conditions, mais je ne suis pas sure des détails donc on va laisser ça de côté, de toute façon, la force majeure pourra être invoquée selon toute vraisemblance.

    Oh, aussi, pour ce qui est des différents "rôles" prédestinés selon les occupations de chacun, outre le fait que ma formation qui, sous lieutenant Hertzlieb, est parfaitement en règle aux côtés de mes états de services je peux vous les montrer en cabine si vous le voulez, ne me prédestine pas plus à un rôle de gratte-papier stellaire que ceux du commandant d'escadrille Korazov j'en suis persuadée, mais bien à une situation de combat, je me permet de vous corriger sur un petit point, car, si les vaisseaux de contrebande ont bien comme principale méthode d'action pour forcer les blocus la destruction de vaisseaux ennemis, les pirates quant à eux ont par nature plus tendance, afin d'éviter de gâcher du butin potentiel, à jouer sur les tactiques d'invasion, de guerre électronique, et d'isolement d'escorte. Ce dernier point étant ce que nous cherchons je vous l'accorde, mais ne concernant probablement pas une escorte de ce tonnage-ci."


    Gardant une main sur son front un temps, reprenant son souffle, Freya avait l'impression, tout d'abord, que ces cachets n'étaient pas si efficaces que ça. Oh, un peu quand même mais bon. Et de deux, qu'elle n'avait pas particulièrement avancée dans son argumentaire. Aussi rajouta-t-elle:

    "Cependant, si malgré mes explications ma proposition ne convient toujours pas, je propose alors, plutôt que l'adoption d'autorité de la votre, de reporter la solidification claire d'un plan d'action à disons, deux heures, afin de pouvoir dégager une qualité type briefing, et éventuellement, de prendre en compte de nouvelles informations"

    Et si c'était pas assez diplomatique pour eux, le prochain coup, c'est hurlement debout sur une chaise... Enfin, non, peut-être pas, mais, l'envie y sera, ça, c'est sûr.
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    Message par Margot Hertzlieb Dim 10 Mai 2009 - 23:04

    Margot le savait bien. Le ton avec lequel elle avait répondu au lieutenant tactique avait eu son petit effet. Ephram la rappela gentiment à l’ordre, ainsi que tous les autres présents sur le pont.

    Afin de regagner un peu de contenance, la demoiselle se mit en position de « repos » tout à fait formel, par rapport aux autres. Mais l’asgardienne avait besoin de ça. Elle avait besoin de retrouver des repères, des attitudes qui sauraient l’apaiser. Sinon, elle n’attendrait pas que Freya perde le peu de sang froid qui devait lui rester et elle irait lui foutre son poing dans la tronche avant que l’Ase ne s’en prenne à quiconque avec ses cornes détachées, qui pourrait être considérées comme une arme contondante. Or, désigner un officier supérieur avec une arme, quelle qu’elle soit, relevait du crime et était passible de cours martiale.
    Mais les militaires du pont de Nimue n’en étaient pas là. Du moins pas encore…

    Les mains crispées derrière son dos, Margot écoutait attentivement ce qui se disait. Elle était totalement d’accord avec les dires de son lieutenant et compatit l’espace d’un instant à la fatigue qu’elle voyait sur ses traits et dans ses gestes. Se pincer l’arrête du nez, soupirer, ceci était des signes humains de fatigue apparente. Et Margot ne les comprenait que trop bien tant elle s’astreignait à ne laisser aucunes de ses humeurs s’échapper de son contrôle.

    Quand Ephram exposa son compromis, elle en était à se dire que de toute manière elle serait voué à suivre les ordres, comme tout bon soldat. Elle eut un furtif sentiment de remerciement envers leur commandant pour avoir désigné Ephram à la place de Freya pour assurer la relève, car en cet instant, Margot se voyait très mal obéir au lieutenant Herdebòrg et à sa tactique totalement foireuse…

    Ce fut sur ces entre-faits que Konstantin choisit de faire son apparition. Dans un sens, il arrivait à pic, comme Ephram demandait à voix haute les opinions du chef d’escadrille.
    Cependant, le pilote eut le malheur de se montrer pour le moins familier, ce qui accentua l’irritabilité de la jeune femme. Fort heureusement, elle se contenta de serrer les dents et les poings pour ne plus avoir à prononcer de paroles fâcheuses. Si Konstantin avait pris un air pincé pour la saluer, Margot en fit de même pour lui lancer un beau regard sombre tandis qu’il posait sa main sur son épaule avant de se diriger vers la sphère de commandement et de saluer le lieutenant de com.

    Puis le lieutenant Herdebòrg reprit la parole.

    "Bon, je laisse au commandant... le soin de résumer ce qui a déjà été dit"

    *Très simple, on tente de faire entrer dans votre esprit très étroit que votre plan kamikaze est voué à l’échec et on propose simplement une autre alternative, toute simple : on rallie les flans de nos alliés et on fait front commun en attendant la cavalerie. Mais z’êtes trop bornée pour voir ça, vous et votre…*
    pensa aigrement le sous-lieutenant de com, en serrant bien fort les mâchoires pour ne rien divulguer de son opinion. La cours martiale, ca ne serait pas pour tout de suite… et même, de préférence, pour dans très longtemps, voir jamais, si possible.
    Mais Freya continuait de remuer allègrement le couteau chauffé à blanc dans la plaie à vif du sous-lieutenant. Et Margot rendit un regard noir d’une colère contenue au regard froid sibérien de l’Ase.

    « […]et je ne remet pas en doute vos compétences en matière de gestion des communications, mais il se trouve que votre lieutenant, soit vous, commandant, risque d'être très occupé avec des tâches de commandement pour le moins compliquées, qui risquent de rendre le cryptage moins dynamique qu'à l'accoutumée.[ …]
    Et gnia gnia… ne remets pas en cause nos compétences hein. Mon cul oui !

    [ …]mais je ne suis, comme je l'ai précisé d'entrée de jeu, pas en état de faire dans la subtilité,[ …]
    Ca tombe bien moi non plus…

    [ …]j'en tiens pour preuve le fait que vous partiez du principe que l'essentiel des membres d'équipages à bord se sont engagés dans l'armée pour la planque et vont souiller leur pantalon d'uniforme à l'idée d'un accrochage.
    Nan mais j’y crois pas. Elle a rien capté du tout à c’qu’on dit.

    [ …]Le but n'est pas d'attirer les coups de toute façon, par ces actions, mais, d'une, de diviser leur attention, de deux, d'influer positivement sur le moral par autre chose que notre seule présence.
    Tout ça pour ça… bah putain, elle aura mit le temps à cracher correctement le morceau…

    [ …]outre le fait que ma formation qui, sous lieutenant Hertzlieb, est parfaitement en règle aux côtés de mes états de services je peux vous les montrer en cabine si vous le voulez,[ …]

    Malgré tout les petits laisser-aller, c’est-à-dire les petits commentaires marmonnés, cette pique du lieutenant coupa la chique à Margot qui, une fois de plus, serra ses mâchoires pour ne pas avoir à dire en face de cette… personne, son point de vue sur la tactique et la façon dont elle devrait être abordée afin que le communs des mortels puisse jouir lui aussi de la subtilité de la chose. En gros, pour éviter qu’un vilain blâme pour insubordination et coups et blessures sur un officier supérieur ne vienne entacher son si joli curriculum.

    "Cependant, si malgré mes explications ma proposition ne convient toujours pas, je propose alors, plutôt que l'adoption d'autorité de la votre, de reporter la solidification claire d'un plan d'action à disons, deux heures, afin de pouvoir dégager une qualité type briefing, et éventuellement, de prendre en compte de nouvelles informations"

    Aux bords de la crampe musculaire, Margot se demandait si Freya faisait vraiment exprès de se foutre de la gueule du monde. L’esprit militaire était très loin d’être démocratique, comme l’ase le supposait dans cette conclusion. L’armée, c’était une monarchie et ici le roi et seul décisionnaire, c’était le capitaine de vaisseau. Or, d’accord, leur commandant était cloué à l’infirmerie avec une mauvaise hémorragie – quoique, vous en connaissez des bonnes ? – mais cela ne voulait pas dire que la place était libre pour un coup d’état ! En l’absence du commandant De Balras, le seul maître à bord, c’était Ephram Einar, lieutenant de communication.
    Et Margot en était heureuse et comptait bien sur lui pour qu’il défende leurs peaux avec le plus d’ardeur et de combativité possible, parce que - Nom de Dieu ! - elle ne comptait pas mourir dans les prochaines heures.
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    Message par Ephram Einar Mer 13 Mai 2009 - 19:21

    Connaissez-vous le comble de électriciens ? D'avoir des ampoules aux pieds. D'un serrurier ? D'être sous les verrous.

    Et celui de l'officier de communication ?

    Et bien, pour le moment, deux hypothèses s'affrontaient sur le pont d'une vivenef. D'une part, il y avait être prit dans un combat dit de sourd : un échange de paroles où les deux parties ne voulaient démordre de leur opinions. Et il y avait aussi voir ses propres paroles être interprétées, malmenées et redistribuées par une tiers personne qui alors, trouvait bon de parler à la place du dit officier en communication. Un comble en soit.

    Certainement y aurait-il pu avoir une petite remarque caustique à faire à ce sujet, mais pour le moment, Ephram avait tout, sauf envie de rire. Surtout après avoir parlé aussi longtemps et pour semblait-il, se demander si le mur d'en face n'aurait pas fournis plus d'attention. Il y avait possiblement de quoi énerver, pourtant, le lieutenant com gardait en profondeur un calme relatif qui se traduisait par une attitude presque sereine et détendue. Pas même un petit tics témoignant d'un léger agacement. Peut-être un air légèrement plus las, tout au plus...

    Ephram prit une légère inspiration, s'apprêtant à réécouter le flot de paroles que le lieutenant tactique ne manquerait pas de sortir, mais c'est à ce moment qu'un léger raclement de gorge se fit entendre non loin, signalant l'arrivé d'un nouveau joueurs dans la partie. Détournant son intention quelques instants, Ephram détailla le commandant d'escadrille et lui trouva un air formel qui avait quitté le pont depuis un moment. Une pensée fugace lui traversa la tête, lui soufflant que si Konstantin choisissait de garder cette position longtemps, crampes et douleurs musculaires lui feraient prendre conscience de certains muscles dont il ignorait même jusqu'à l'existence. Et c'est dans un soucis de garder les commandants en état de marche, l'un étant déjà cassé, qu'Ephram bredouilla à l'adresse de son nouvel interlocuteur :

    « C'est bon, c'est bon, rompez... ça va être long, sans doute. »

    Il eut un soupir las, croisa ses bras devant lui, l'air songeur en fermant les yeux pour les ouvrir de si tôt à la balle lancée par Freya. Comment ça, elle lui laissait le soin d'expliquer ?! Ah la fourbasse ! Ephram plissa les yeux de reproche à cette corvée ainsi déchargée... et doucement, mécaniquement, il tourna la tête vers Konstantin, sans se défaire de son air. Putain de retardataire.

    D'un geste brusque, Ephram se retourna vers sa console de com, fit quelque pas vers elle et toucha, trifouilla et farfouilla dessus un instant. Aussitôt, une langoureuse musique de vieux feuilleton s'éleva sur le pont. Toussotant dans sa main pour s'éclaircir la voix, le lieutenant com prit alors à coeur de narrer les épisodes précédent d'un charmant synopsis raconté à la manière des vieux génériques, usant de sa voix grave pour donner du cachet à ses paroles.

    « Dans l'épisode d'aujourd'hui, le fier équipage de Nimue se rend comme un seul homme vers Mars où l'attendent 65 chasseurs, 8 bâtiments au tonnage proche d'une corvette et le big boss : un super cuirassé pour un bal à couper le souffle. Le pont s'agite pour se préparer et mettre leurs plus belles robe à Nimue et tandis que le lieutenant tactique préconise une arrivée chatoyante, le lieutenant com -actuellement commandant sur le pont – en quémande une plus discrète pour s'entretenir avec les autres chaperons, régler quelques formalités avant d'entrer dans la danse.
    Et c'est alors que le commandant de la fière escadrille halloween arrive, près à se battre pour ses idées.
     »

    D'un geste de main, il coupa la musique et conclut, avec un air sérieux au possible :

    « N'est-ce pas commandant Korazov ? »

    Il revint près du cercles du débat, s'excusant une nouvelle fois au passage auprès de Margot de trifouiller ainsi sa console de com, recroisa les bras de manière nonchalante devant lui et expira.

    « Mais avant de vous écouter, il va falloir l'écouter, elle, sous risque de représailles blessantes. Elle veut nous frapper. Voir nous mordre. »

    Voilà. Situation présentement résumée.

    À ce moment de l'histoire, nous pourrions observer une séparation entre l'Ephram physique et le morale. Le physique resta parfaitement maître de lui même. Un bras croisé sur son ventre, l'autre en appuis dessus qui pinçait son menton avec un air songeur, hochant de temps en temps la tête, levant la main pour faire signe de ne pas s'attarder sur les « attaques personnelles », Ephram sachant faire la différence entre un démontage en règle d'une proposition bancale et une simple rancœur qui conduirait à l'explosion d'une vivenef par simple mauvaise foi, ou autres petites mimiques de ce genre visant à prouver à son interlocuteur que malgré le discourt long et complexe qu'il entretenait, il suivait quand même. Bref, un modèle en terme de calme et et béatitude à l'état brut.

    Et l'autre Ephram qui lui, fut bien moins stoïque. Les idées galopaient et se rangeaient tranquillement dans un coin de sa tête pour pouvoir être ressorties sous peu. Non seulement il n'appréciait pas de voir ses questions et demandes d'explications tomber à l'eau, mais lui aussi savait faire le sourd. Quand la tacticienne eut finit son exposé, il y eut un temps d'attente. Un petit moment de flottement où Ephram attendit patiemment que des réponses lui soient données. Mais force était de constater que d'une part, elles ne viendraient pas, et que d'autre part, il allait devoir à présent parler.

    « Avant de vous donner la parole, commandant Korazov, j'aimerais juste... éclaircir mes idées avec le lieutenant Herdebòrg »

    Sans bouger de sa position initiale, le lieutenant com ferma un instant les yeux, respira profondément avant de commencer d'une voix froide.

    « Avant toute chose, Lieutenant, je vous serais gréé de ne plus jamais me faire dire ce que je n'ai pas dit et de ne plus parler ni à ma place, ni à la place de Nimue. C'est irrespectueux, déplacé et je n'accepterais pas ça une deuxième fois.

    Je n'ai pas dit que Nimue était constitué de bleus qui chiaient dans leurs froc à l'idée d'une simple escarmouche. Nous n'allons pas à une simple escarmouche, nous allons dans une bataille qui peut conclure par un bilan négatif, pourtant, j'ai confiance en nos capacités et je maintiens l'ordre d'y aller. Mais je ne veux pas exclure que 8 heures de voyage avec l'idée d'une bataille contre un super cuirassé puissent user les nerfs de certaines personnes. Voudriez-vous éluder les questions qui vous dérangent, lieutenant ? 
    »

    Là, on s'approchait de l'attaque personnelle diraient certaines mauvaises langues. Mais vraiment ! Interpréter de manière aussi grotesque ce qu'il avait dit ! Ephram voulait bien faire le gentil commandant qui écoutait docilement un lieutenant un peu « vif » dans ses manières, mais il y avait des limites à ne pas dépasser. Les paroles de Freya, en l'occurrence, n'étaient pas loin de les avoir transgressées.

    Finalement, un bref soupire apaisant sortit des narines d'Ephram et enfin, il releva la tête. Il joignit les mains à la manière d'un animateur de collo qui s'en va dire à ses p'tits monstres la prochaine suite des activités, sans pour autant esquisser le moindre sourire.

    « Bon, lieutenant, je crois qu'il y a un soucis sur un point. Vous nous dites d'inonder les canaux adverses mais comment le faire si nous n'identifions pas les dits canaux ne serait-ce qu'un minimum ? Nous ne savons pas qui ils sont, ni ce qu'ils utilisent comme moyens de communications, la technologie ne se borne pas à nos découvertes. Vous demandez quelque chose que vous ne nous permettez pas de faire, ce serait une perte de temps. De plus, vous parlez de plan qui repose sur la com, en quoi ? La sortie d'hyper-espace, c'est l'astrogation, l'arrêt d'émission c'est un peu la com, beaucoup la maintenance, que je sache.

    De plus, ils tentent également de détruire Lana Lane, il me semble... ce qui veut dire qu'ils ne sont pas concentré uniquement sur leurs détections. On peut peut-être ainsi craindre, avec une arrivée trop proche, d'être prit dans le feu de l'ennemis, aussi. Et je ne remets pas en cause les talents d'astrogateur de qui que ce soit, je dis juste qu'on ne connait pas leurs mode d'attaque, il suffit de quelque offensives qui ciblent les sources énergétiques adverse et zou, la sortie d'hyper espace pourrait nous être fatale. Le message de super militaire qui arrive et redresse la situation se prendrait un sacré plomb dans l'aile, l'image resterait cependant, certes, très forte. 
    »

    La dernière phrase n'était peut-être pas nécessaire, pensa rapidement Ephram en se mordant la langue de l'avoir prononcée. Mais plus il y réfléchissait, plus la tactique de l'ase lui semblait bancale, à lui aussi. Au moins, les deux lieutenants se ressemblaient sur ce point là !

    « Vous dîtes mon compromis proposé bancale. Oui, sans doute, je ne suis pas tacticiens. Mais je trouve votre proposition tout autant, basé sur un nombre d'inconnus importants avec comme seul but de motiver les troupes, faire une arrivée en fanfare et faucher quelques simili-corvettes au passage. Moi, je vous dis que les risques encourus me semblent démesurément trop important pour juste une histoire « d'image forte » de plus, vous éludez encore joliment les questions que je pose et qui pourraient me faire changer d'avis. Alors, bon sang, expliquez moi ! »

    Premier mouvement depuis un moment, Ephram réactiva ses jambes, s'approchant du tableau où le plan de Freya était dessiné et y jetant un coup d'oeil désabusé, comme ceux que l'on ressent quand on se dit que « carré blanc sur fond blanc » s'est vendu et a rendu un artiste névrosé riche et célèbre. D'un geste brusque, il se saisit du marqueur et de sa mains gauche, commença à écrire.

    → Replis, comment les faire ?
    « Surtout avec des chasseurs, quelques corvettes et un super cuirassé aux fesses, je suis curieux de savoir comment nous pourrions refaire un second passage... Nous serons trois, des renforts n'ont pas juste été appelé pour se la jouer solo à la sortie. Ah ! Et ça nous mène au problème suivant... »

    → Si replis effectué, possible danger pour les autres ?
    « Car je me répète, mais les autres vivenefs auront à craindre les représailles qui pourraient nous revenir de droit, or, j'aime vraiment bien l'idée que nous allons faire une alliance exceptionnelle des trois vivenefs encore voguant dans l'espace... Tandis que celle où elles se font attaquer à cause de notre arrivée où nous oublions de les prendre en compte me déplait très fortement... d'ailleurs... »

    → Comment dégrossir les rang en face.
    « Une arrivé en fanfare souligne une perte en face d'une corvette. Ou plus, vu qu'on est doué. Et après ? Il en reste et des chasseurs aussi, beaucoup même. Même si adonis et pandore laissent leurs escadrilles nous aider, ils ne seront pas assez nombreux et vous bloquez notre propres escadrille. Car une fois sous le feu adverse, je nous vois mal faire « pause ! On dépose quelqu'un... » et avant, nous serions en hyper-espace... Votre arrivée fait de nous leurs cible prioritaire, alors dans ce cas... pas de débarquement de chasseur sauf si on veut tuer le poussin dans l'oeuf, ou alors... »

    →Nous protéger des tirs d'en face
    « Votre solution me semble un brin kamikaze, nous ne résisteront pas longtemps sous le feu de tout le monde, peut-être même pas assez pour qu'Adonis et Pandore ai eut le temps de dire « ouf ! Quel belle image ! Ah ! Ils se font attaquer, aid... » et finalement, on pourrait n'être plus que poussière avant même que leurs chasseurs aient été largués... d'ailleurs, en parlant de chasseur... »

    → Les chasseurs.
    « Ah, oui, commandant, aussi... un plan a été proposé de dézinguer trois de vos chasseurs pour qu'ils servent de bombes faîtes par l'organisme scientifique que porte Adonis... Et ils seraient commandé par des I.A... Et le but étant qu'ils aillent exploser sur le super cuirassé d'en face. Il faudrait voir pour en parler avec vous, avec le lieutenant tactique ci présent, quand à l'utilité de cette entreprise. Et aussi, voir quand on vous débarque dans l'espace... pour le moment, ça n'a pas été... tout à fait décidé. »

    Enfin, Ephram fit un pas en arrière. Croisant les mains dans le dos, il regarda un instant son écriture apparaître sur le tableau et hocha mentalement la tête. Pour le moment, il ne voyait rien d'autre à ajouter et tant mieux : il commençait sérieusement à avoir la gorge sèche. Mais comment faisait les autres pour parvenir à parler si longtemps et sans problème ? Ça tenait du mystique...

    Pivotant sur un pied, Ephram leva le marqueur qu'il tenait encore à pleine main et l'agita devant lui, dans un geste tout à fait scolaire.

    « Bien, pour le moment, voici les points qui m'empêchent de valider votre plan, lieutenant. Sans explications, je ne cèderais pas. Enfin, quand à votre proposition de réfléchir encore quelques heures... je souhaiterais, avant de l'infirmer ou la confirmer, avoir l'avis du commandant Korazov, connaître ses suggestions et avoir son avis sur le plans des chasseurs-bombes, afin de savoir si j'ordonne à la maintenance ou non de se mettre au boulot à ce sujet là. Commandant, c'est enfin à vous ! »

    Dans une gestuelle lente, le lieutenant com tendit le marqueur comme s'il avait s'agit d'un micro vers le jeune commandant d'escadrille. S'il n'en laissait rien paraître, intérieurement, Ephram suppliait d'avoir un soutient de la part d'halloween dans sa croisade contre l'arrivée en fanfare. Et si ce n'était pas le cas... il ne lui resterait plus qu'à se pendre.

    Après la bataille, tout de même. La désertions, c'était pas son truc.
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    Message par Invité Mer 13 Mai 2009 - 22:22

    L'avantage de vivre en huis clos est que l'on a l'opportunité de voir les gens sous toutes leurs facettes. Ça commence toujours bien, avec des propos mesurés, courtois, corrects, polis, tempérés, voire aimables. Et ça se termine systématiquement en bataille rangée avec envois de SCUDs téléguidés pour réduire son adversaire à néant et rire grassement en le montrant du doigt "Mouarf ! Dans ta gueule !"
    Soyons honnêtes, amis lecteurs, ces procédés sont barbares. Il sont à proscrire.

    "Bon, je laisse au commandant... le soin de résumer ce qui a déjà été dit"

    Dans le genre "Bonjour chef, t'es un blaireau" Konstantin doutait que l'on eût fait mieux depuis quelques millénaires. Si jamais ils sortaient vivant du carnage épique qui les attendait, il faudrait certainement inscrire cette réplique dans les annales des réponses les plus culottées qui soient. Oui, oui, vous avez compris, Ô lecteur puissant, juste à côté de "Bon, je laisse le soin au patron de faire le café, parce que j'ai un peu autre chose à foutre."
    Konstantin avait un peu de mal avec la nonchalance au sein de l'armée. Pas pendant le travail. Il faut res-pec-ter la hi-é-rar-chie ! Bor-del !
    Et puis si ça partait en cacahuète dès à présent, qu'allait-ce devenir d'ici quelques heures ? Un joyeux bazar avec cotillons et confettis ? Tout le monde en file indienne, en se tenant par les hanches, et en chantant l'un des hymnes les plus immondes qui soient ?
    Vous n'y pensez même pas, j'espère, si ?

    « C'est bon, c'est bon, rompez... ça va être long, sans doute. »

    Ca, ça sonnait comme un reproche. Konstantin fut muet, profitant tout de même d'être "congédié" par son supérieur - ledit "rompez" - pour se mettre en position de repos. C'est à dire moins guindé aux entournures. Légèrement. Si, comme vous le remarquez, ses cheveux ne formaient pas une queue de cheval parfaitement rectiligne dans son dos. La preuve.

    « Dans l'épisode d'aujourd'hui, le fier équipage de Nimue se rend comme un seul homme vers Mars où l'attendent 65 chasseurs, 8 bâtiments au tonnage proche d'une corvette et le big boss : un super cuirassé pour un bal à couper le souffle. Le pont s'agite pour se préparer et mettre leurs plus belles robe à Nimue et tandis que le lieutenant tactique préconise une arrivée chatoyante, le lieutenant com -actuellement commandant sur le pont – en quémande une plus discrète pour s'entretenir avec les autres chaperons, régler quelques formalités avant d'entrer dans la danse.
    Et c'est alors que le commandant de la fière escadrille halloween arrive, près à se battre pour ses idées. N'est-ce pas commandant Korazov ? »


    Konstantin avait ouvert des yeux gros comme des calots lorsque le lieutenant de communication avait entamé son monologue. Ces calots devinrent des boulets, puis des planisphères lorsque la musique fut mise en route, et que le lieutenant-commandant par intérim conclut son discours.

    "C'est une plaisanterie ?" claqua-t-il, piqué au vif, alors qu'Ephram retournait à son pupitre éteindre les couinements qui se propageaient sur tout le pont.

    Jamais, au grand jamais, il n'avait vu cela. Certes, les annonces de la com' étaient souvent un peu... excentriques, mais il ne fallait jamais contredire les fous, ils pouvaient être dangereux. Mais là... C'était le pompon ! Entre la lieutenante tactique qui était visiblement sortie de la cuisse de Jupiter et le commandant-en-herbe qui faisait son numéro de chien savant sur monocycle, Konstantin entra dans une colère noire.
    A savoir, ses oreilles rougirent vivement, et ses sourcils se froncèrent ostensiblement. Enervé, vous dis-je !

    Ecoutant "paisiblement" le conseil de son supérieur temporaire, le lieutenant Korazov, ce beau, grand et bel étalon ténébreux, sentit que tout risquait de dégénérer pour un oui ou pour un non, lorsqu'il écouta l'exposé-remontage de bretelles-tirage dans les pattes-dézinguage du lieutenant Herdebòrg.

    A côté, Margot lâchait de petites vitupérations à chaque parole, ou presque, de la tacticienne.
    A la première, il la regarda avec des yeux réprobateurs. A la deuxième, il lui effleura discrètement les côtes du doigt. A la troisième, il lui donna un imperceptible coup de coude. A la quatrième, il fit claquer sa langue.
    La sauce montait, la cocotte-minute était sur forte flamme, d'ici peu, ça allait exploser. Boum. Badaboum
    Boum.
    Boum.
    Comme Nimue, si tout se poursuivait de cette façon.
    Et ce moment-là...

    "Oh, aussi, pour ce qui est des différents "rôles" prédestinés selon les occupations de chacun, outre le fait que ma formation qui, sous lieutenant Hertzlieb, est parfaitement en règle aux côtés de mes états de services je peux vous les montrer en cabine si vous le voulez, ne me prédestine pas plus à un rôle de gratte-papier stellaire que ceux du commandant d'escadrille Korazov j'en suis persuadée, mais bien à une situation de combat."

    ...arriva.

    "Je ne vous permets pas," siffla-t-il entre ses dents. Qu'on s'en prenne à lui pouvait passer, il avait eu l'habitude, à raison, certes. Mais que l'on s'en prenne à ses proches... "Je ne vous permets de tenir de tels propos, lieutenant. Que vous ayez un différend à régler, soit, mais pas ici. Ce n'est le lieu, ni le moment."

    Le tout, très froid. Glacial. Le zéro absolu venait même d'être atteint. Mais pas méchant, non, pensez-vous ! Ni agressif. Juste sec. Sec comme un coup de trique, sec comme Dédale, sec, sec, sec.
    Mais déplacé ! Mon Dieu ! En pleine "réunion" ? Remettre quelqu'un à sa place ? Il n'était pas plus gradé ? Non ? Bon, ça pouvait passer, alors.
    Enfin, presque.

    "Je vous prie d'excuser mon emportement, ce fut ridicule."

    Equanime. Aucun changement, ni dans le ton, ni dans le comportement.
    Il laissa alors Ephram expliciter ses idées au tableau, en écrivant quelques mots aléatoires sur le tableau où... quelque chose était déjà griffonné.
    Il écouta attentivement le lieutenant de communication, en soulevant un sourcil surpris, accompagné d'une moue d'hésitation lorsque le sujet arriva aux chasseurs à sacrifier.
    Notre valeureux héros commandant d'escadrille qui ne se savait se départir de sa superbe commença alors à se mordiller la lèvre inférieure. Il tentait de tracer des traits entre ce qui avait été dit avec ses "petits", ses pilotes, et ce qui était présenté ici. Il ne savait pas exactement ce en quoi consistait le plan de la tactique, mais juste ce qu'Ephram en présentait.

    "Je souhaiterais, avant de l'infirmer ou la confirmer, avoir l'avis du commandant Korazov, connaître ses suggestions et avoir son avis sur le plans des chasseurs-bombes, afin de savoir si j'ordonne à la maintenance ou non de se mettre au boulot à ce sujet là. Commandant, c'est enfin à vous !"

    Comme toujours, lorsqu'il devait faire ses preuves devant un public faisant preuve d'autorité, Konstantin sentit un courant sibérien lui glisser le long du dos. Attrapant le marqueur d'Ephram, il déglutit, prit une inspiration, et se lança.

    "Bien... Je ne puis vraiment dire ce que je pense du plan du lieutenant Herdebòrg, ne l'ayant pas entendu de ses lèvres. En revanche, je pense pouvoir vous présenter quelques idées que les "petits" et moi-même avons élaborées."

    Il respira calmement. Tout allait mieux. Du moins, presque. La colère avait fait place à l'anxiété. Mais leur plan de déploiement avait été fait en équipe, par des pilotes chevronnés. Il ne pouvait qu'être bon.
    Cela ragaillardit un peu Konstantin, qui cessa alors de se mordiller l'excroissance labiale inférieure. A la place, il jouait, involontairement, avec le marqueur.

    "Alors, pour reprendre vos points, lieut... commandant, voici ce que, en ma qualité de pilote, je puis proposer. Je tiens encore à souligner que tout ceci a été discuté à l'instant même avec l'équipe de Halloween.

    → Replis, comment les faire ?

    En dégageant rapidement. Du moins, pour les chasseurs... Je ne me prononcerais pas pour la Vivenef, cela n'est pas de mon ressort..."


    Voilà, ne jamais sortir de son cadre de compétence, ne jamais critiquer ouvertement autrui. Proposer, mieux, si possible.

    "Je me permets donc de passer le point suivant, je ne suis pas qualifié pour cela... Mais, si je puis me permettre, il serait bon d'être toujours en mouvement. Enfin, cela reste basique, n'est-ce pas ? Je ne vous apprends rien...
    En revanche...

    → Comment dégrossir les rang en face.

    Je peux vous donner mon sentiment concernant ce point. Avec mes pilotes, il a été décidé d'un commun accord de débarquer à un endroit qui soit hors de portée des radars ennemis - dont nous pouvons supposer qu'ils ont une portée similaires aux nôtres. Ainsi, nous avions conclu d'arriver furtivement, en activant nos leurres, et, en créant un système de binômes, d'attaquer en plusieurs endroits. Pas simultanément, mais successivement, ce qui aura l'avantage de décontenancer notre ennemi, du moins un certain temps. Nous aurons de fait l'avantage de l'effet de surprise, qui jouera en notre faveur durant les cinq premières minutes de l'engagement..."


    C'était bien, ça, c'était le plan établi par l'escadrille. Approuvé par le lieutenant, par le capitaine, le sergent, les pilotes... et finalement, reformulé par ses mots propres, à lui, Konstantin.

    "Nous comptions nous y prendre de la sorte, donc, en nous dispersant un minimum pour créer un effet "nuage d'insectes". Il est plus difficile de tirer sur 50 petites guêpes que sur un éléphant. Et, au final, les piqûres de guêpes mènent à un choc anaphylactique. Et c'est la mort de la proie. Enfin, je présume, je ne suis pas médecin... Et un éléphant reste malheureusement relativement aisé à abattre. Une balle suffit, paraît-il."

    Il s'autorisa un léger sourire, tout en remontant sa lunette qui glissait le long de l'arête de son nez.

    "En ce qui concerne le point suivant...

    →Nous protéger des tirs d'en face

    Il nous est impossible, compte tenu des effectifs extrêmement limités de l'escadrille, de jouer sur les deux tableaux. Nous devons - nous, Halloween - nous concentrer ou bien sur l'attaque, ou bien sur la défense. Si nous faisons les deux, nos chances de réussites et dans l'un, et dans l'autre chuteront de manière catastrophique. Pour nous, chasseurs, nous protéger sera simple, nous revêtirons nos camouflages, et sortiront. Ce n'est qu'au moment de l'attaque d'un binôme que celui-ci sortira de la furtivité, et activera ses leurres, faisant croire à une attaque ciblé de toute l'escadrille... avant de disparaître de nouveau. Puis un autre binôme, en un autre point, puis un autre... La rapidité et de bons réflexes seront nos protections. Je me permets de préciser que j'ai entière confiance en mes pilotes."


    C'était rare de voir Konstantin s'épancher ainsi, mais, étant incurablement honnête, les paroles s'avéraient être vraies. En ses pilotes, il avait confiance. Moins, en revanche, en la personne qui pilotait son chasseur.

    "Pour l'idée de piéger des leurres... Mmh... L'idée me paraît excellente, mais nous n'avons aucun chasseur à sacrifier. En sacrifier un reviendrait à laisser un de mes "petits" sur la touche, sur Nimue, et nous ne pouvons nous le permettre. Nous avons besoin de tous nos pilotes. En perdre serait..."

    Il s'arrêta, repensant à la lettre de démission d'Evanah. Un trouble brouilla son regard le temps d'un battement de cœur. Il n'acheva pas sa phrase.

    "Mais, sinon, ne serait-il pas possible, lieutenant, commandant, de sacrifier quelques capsules de secours ? Il doit être possible de les maquiller en chasseurs, du moins suffisamment pour qu'il soit trop tard avant que l'ennemi ne s'en rende compte, et il est toujours possible d'insérer une IA dans ces objets volants, comme le préconise le lieutenant. Cela permettrait de faire d'une pierre deux coups. Car, je suis navré de faire preuve d'un certain cynisme, mais, si jamais Nimue devait tomber au combat, les capsules de sauvetage ne seraient d'aucune aide."

    Un léger tremblement trahit sa voix sur la fin. S'en étant aperçu, et ayant constaté que son long monologue l'avait presque revigoré, en plus d'avoir fait retomber sa tension artérielle à un rythme plus normal, il conclut.

    "Voilà en substance nos idées, commandant. Lieutenant. Je tiens encore à vous affirmer toute la foi que j'ai en Halloween."

    Son regard passa d'un interlocuteur à un autre, espérant un salvateur "et nous en vous", qui lui permettrait au moins de souffler un temps.
    Au moins sa chère et tendre ?


    [HRP : désolé, j'ai un peu perdu le fil, donc c'est pas terrible, mais j'espère que ça convient Smile Si ce n'est pas le cas, dites-moi !!]
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    Message par Invité Sam 11 Juil 2009 - 19:42

    Bon, alors, on va résumer, étant donné que les trous noirs et l'hyperespace semblent troublés (foutus pertes de message) donc, freya, elle est restée calme là pour l'instant, oh bien sûr elle tire un peu la tronche, mais elle râle pas et se contente de rester super pensive devant le tableau, non sans avoir proposé de voir avec Ephram pour les divergences qu'ils ont, mais de le faire plus tard, parce que faut pas déconner non plus

    Du coup, ensuite, elle propose des réponses aux questions. Dans l'ordre, pour la fuite, elle dit qu'elle a pas de solution magique, mais que sur le court terme et à courte portée y'a moyen d'avoir une meilleure maneuvrabilité, et qu'à longue portée par contre, c'est foutu sans brouillage, sauf si éléments de décors, mais alors, la riposte, on peut se la carer sur l'oreille. Pour le danger pour les autres, elle dit que bon, ils sont pas à ça près, et que de toute façon, le pire qui puisse arriver, c'est que des vaisseaux de la flotte soient concentrés à embêter lana lane, et qu'ils changent de cible.

    Pour en tomber certains, elle dit qu'à priori, ils sont en un gros groupe avec la moitié des gros vaisseaux et le très gros, et deux autres groupes de recherche, qui eux, sont plombables, sauf si on prend trop son temps en étant là bas. Pour la protection des tirs, interception ou maneuvrabilité, mais les deux sont pas compatibles, bref, de ce point de vue là, c'est la loose. Oh, elle aime aussi bien l'idée des fausses attaques, mais uniquement pour séparer l'escorte du très gros vaisseau, pas avant, quand les groupes détachés sont encore là.

    Du coup, comme ça repose beaucoup sur le placement, et que tout éclaireur augmenterait leur perception de la menace, l'idée serait de changer les coordonées du saut pour sortir d'hyperespace cinq minutes avant destination, puis de se servir des deux vivenefs déjà là pour une situation précise, avec distance, emplacement, et tout et tout, afin d'être bien placé comme il faut. Bref, se préparer, oui, mais pas juste à côté. Mêler la concertation, et la possibilité d'agir par surprise quoi.

    Le tout dans un ton assez froid, embêté, tout ça, mais bon, le discours direct a été aspiré dans un trou noir.
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    Message par Ephram Einar Sam 22 Aoû 2009 - 15:15

    [Bon, je sais ce qu'il y a marqué au dessus, mais avec les joueurs du pont de Nimue, on a convenu, pour faire avancer le scénario, d'instaurer un délai de deux semaines entre les réponses. Ça n'engage qu'à nous, c'est dur, oui, je sais, mais très franchement, c'est pour notre bien à tous ! Ah, et j'ai eut la permission de Margot pour sauter son tours, et Freya a été prévenu. Que dis-je ? harcelé !]

    Visiblement, il y avait une grosse différence entre parler avec sa session et avec d'autres personnes du même grade. Combien même Ephram s'efforçait d'établir un pied d'égalité avec ses subordonnés, de les écouter et réfléchir avec eux, ils gardaient visiblement en tête que quoi qu'il en dise, le lieutenant restait un lieutenant. Gentil, certes. Parfois un peu excentrique, mais si peu... encore qu'on admirait et profitait du travail de garde fou qu'effectuait Margot. Mais toujours un lieutenant. Là, les membres présent étaient de grades équivalents, alors, forcément, le respect de la hiérarchie était branlant.

    Il semblait alors, pendant un certain temps, qu'Ephram ressemblait à une éponge : il absorbait ce qu'on lui disait, sans répondre, foutant ainsi un certain nombre de vent aux gens qui l'entouraient. De plus en plus, les gens oubliaient de se modérer, parlaient avec un ton inapproprié, se cherchait des poux et autre. Se frappaient, même ! Pour la première fois, il voyait alors ce que son grade de lieutenant interdisaient aux autres de faire au sein de sa session. Et là, c'était de sa faute, pensa-t-il rapidement. Il aurait du affirmer plus rapidement son statut et ne pas laisser la cocotte déborder. Comme là...

    S'il avait été près d'une console, il aurait alors approché le micro d'un haut parleur. Radicalement, les gens s'arrêtait de parler pour protéger alors leurs tympans. Mais à défaut...

    « BON ! » éructa-t-il avant de continuer plus doucement « Maintenant ça suffit. On s'est bien chamaillé, c'était amusant, mais maintenant, je demanderai qu'on revienne à nos rôles respectifs, soit sous lieutenant, lieutenant, commandant d'escadrille et... commandant. Temporaire. »

    Main sur une hanche, l'autre se frottant doucement la nuque, un air contrarié sur le visage, on aurait sans doute vu mieux en terme de prestance. Puis Doucement, Ephram se redressa, passa une main dans ses cheveux ébouriffés pour les dégager de ses yeux et croisa les bras sur la poitrine, avec un air dur.

    « Et c'est donc en tant que tel que je vais abuser de mon autorité. Lieutenant Herdebòrg ? Je trouve votre plans trop risqué pour trop peu de réel bénéfice. Vous éludez encore des questions, alors j'éluderai votre demande de reporter cette conversation, je ne vais pas faire le sale coup de donner des directives aux sessions et de les changer dans quelques heures. Ce qui nous donne donc... »

    Ephram tapota un instant des doigts sur son bras, plissa un peu les yeux avant de prendre une grande inspiration et d'annoncer d'un ton sans réplique possible :

    « L'astrogation va présentement préparer une sortie d'hyper espace dans les bordures du système solaire. Arrivé là bas, la maintenance, communication et tactique travailleront à nous rendre le moins visible possible aux radars adverses. Nous avancerons le plus silencieusement possible, lâcherons des chasseurs selon le souhait du commandant Karazov et tâcherons de nous approcher près de nos alliés pour entamer une discutions rapide et savoir en bref quelle marche suivre à trois.

    Reste à chacun de s'organiser ensemble, respecter mes demandes de changement de quart pour avoir des équipes fraîches et les lieutenants sur le pont au moment de la bataille et... Et ce sera déjà bien. 
    »

    Un léger silence s'éleva alors sur le pont. Ephram lança un regard à chacun avant de dire d'un ton sec :

    « Les mais ne seront pas acceptés. Des questions ? »
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    Message par Invité Ven 28 Aoû 2009 - 10:24

    La chienlit.

    C'était le pire capharnaüm auquel Konstantin avait jamais assisté. Oh, certes, à bord de Nimue, il avait vu bien des choses surprenantes, foutraques, décalées... mais à ce point !
    Il avait dû laisser le lieutenant s'exprimer sur la tactique, avant de laisser le lieutenant aux commandes s'affirmer, tout en regardant du coin de l'oeil le sous-lieutenant qui s'énervait, avant de pouvoir s'exprimer à son tour.
    Cela faisait beaucoup de lieutenants. Beaucoup trop.

    Des points faisaient toujours débat, rien n'avait été vraiment résolu... Mais ils écoutaient sur ce navire, parfois ? Ou bien restaient-ils tous campés sur leurs convictions personnelles ??

    [color:0960="#80794B"]"BON !"

    Tiens ? Le lieutenant-commandant Einar s'énerverait-il ? Il semblait à cet instant qu'il cherchait à récupérer une autorité qu'il n'avait pas - et, chose triste à dire, qu'il semblait vouloir refuser d'avoir.
    Konstantin ouvrit un peu plus grand ses yeux, tout en écoutant son à-présent-supérieur donner ses directives.

    "A vos ordres !"

    On l'avait changée. Il était rare de voir Margot se conformer aux standards de l'armée. Mais là... Une ombre de surprise glissa sur le visage de Konstantin lorsqu'il se tourna - vivement - vers sa dulcinée. Etait-elle malade ? Non, visiblement pas... Etrange, étrange...

    [color:0960="#80794B"]"Les mais ne seront pas acceptés. Des questions ?"

    Konstantin se racla la gorge.

    "Pas de questions, mais des remarques, lieute... commandant."

    Il prit son inspiration, comme s'il devait sortir le monologue de Ruy Blas sans reprendre son souffle au milieu.

    "En effet, nous n'avons pas résolu ce problème de leurre téléguidé. Comme dit, je n'ai aucun vaisseau à sacrifier. Et quand bien même... le prix exorbitant d'un chasseur est prohibitif. Je demande donc à ce que l'on utilise trois capsules de sauvetage, qu'un technicien du hangar y installe un pilote automatique, et renforce ses réacteurs et les pousse à 175% de leur capacité maximale - afin de pouvoir aisément passer pour un chasseur furil aux radars - et de les remplir de... d'explosifs, je crois, lieutenant ?" termina-t-il en se tournant vers Freya.

    "Ainsi, nous pourrions nous dissimuler derrière," précisa-t-il en mimant des circonflexes lorsqu'il prononça "dissimuler", "et mettre notre plan en oeuvre. Cela nous donnera de bien meilleures chances lors de l'assaut, sans nous départir d'un seul de nos excellents pilotes. Pour le reste, je m'en tiens à ce que nous avons - semble-t-il - convenu. Cela convient-il, lieutenant ?"

    La dernière question était laissée en suspens, sans précision à qui elle s'adressait vraiment. Au lieutenant remplaçant du commandant, ou à la tacticienne ?

    [HRP : désolé, c'est tout pourri...]
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    Message par Ephram Einar Jeu 17 Sep 2009 - 23:24

    [bon, délai dépassé, on saute le tours de Freya =)
    Et Merci à une certaine personne pour les idées de ce message...]


    « Des capsules de survie, hein... » Fit pensivement Ephram.

    Que ça lui soit adressé ou non, le lieutenant com décida de prendre la remarque pour lui et de réfléchir dessus. C'était incroyable ce qu'un simple haussement de voix avait pu faire sur le pont de Nimue. L'ambiance était redevenue... Militaire, était le bon terme, sans doute. Alors, puisque l'heure était de nouveau au sérieux, autant réfléchir à cet éléments oublié : les chasseurs. Ephram l'avouerait sans honte si on lui demandait, il avait purement et simplement zappé cette partie là du programme. Se grattant pensivement le bout du mentons d'une main, il tenta de peser rapidement le pour et le contre de chaque élément proposé. Mais bien vite, deux arguments majeurs lui imposèrent une réponse. Il se redressa, regarda le commandant d'escadrille et commença :

    « On ne touche pas aux chasseurs. Votre plan déploie une escadrille complète et vous avez raison quant aux coûts de l'opération. »

    Il marqua une pause, comme pour laisser à Konstantin la joie de savourer la satisfaction d'avoir sauvé ses trois chasseurs. Cependant, le lieutenant com était loin d'en avoir finit.

    « Et vous me dresserez la listes des personnes qui ne seront pas évacuées s'il y a un couac ? » demanda-t-il avec un sourire amère avant de reprendre « Le sacrifice de capsules n'est pas non plus une solution envisageable. Non, on va juste faire autrement : on ne va rien sacrifier du tout. »

    Après tout, elle existait bien aussi cette solution, mais personne ne semblait y avoir pensé. Ephram haussa simplement les épaules, gardant une position droite avant de croiser de nouveau les bras devant lui.

    « Réfléchissons rapidement. Le but est de faire des bombes téléguidée ? Nos missiles normaux le font très bien sauf qu'ils sont plus petit que des chasseurs, donc constituent des cibles moins grosses. Ils sont plus véloce et ont une avancée, je pense, plus chaotique que quelque chose de préprogrammé dans un chasseurs. Sans compter que nos missiles classiques sont bien plus nombreux que neuf chasseurs. Abattre neuf chasseurs, ça se fait, une centaine de missile moins. Sans compter que nos adversaire ont également des chasseurs, et je refuse que des pilotes de Nimue servent de leurres pour permettre à des bombes de toucher au mille... Les défenses viseront sans doute en premier ses gros trucs qui leur foncent dessus. Et vos pilotes seront déjà occupé... »

    Ephram laissa sa phrase en suspend. Il avait envie de bouger, gesticuler ou mimer, évacuer un peu un surplus d'énergie. Sans doute du à un énervement. Mais ça serait briser l'atmosphère stricte qui enfin, avait réussit à s'installer dans la pièce, tout comme le peu d'autorité qu'il venait d'obtenir. Ainsi, il s'imposa le calme et ne laissa rien paraître. Il eut un petit soupir bref et reprit :

    « Et puis, j'ai beaucoup de mal à imaginer qu'en quelques heures, il aura été inventé un explosifs plus puissant que ce que nous avons déjà dans nos missiles... » puis à voix plus basse, Ephram grommela « plus fort que les têtes laser, nucléaires et ces p'tites choses... » Il releva la tête en reprenant une voix normale « Peut-être ont-ils des gens doués à leurs bords, mais plus doué que des équipes entière de scientifique chevronné qui planche dessus depuis des années ? J'ai du mal à y croire. »

    De nouveau, Ephram s'imposa un court silence où il resta pensif. Puis commençant à sentir quelques muscles lui indiquant que piétiner ainsi était lassant, il fit un geste de la mains plus énergique et son visage se fit enthousiaste, optimiste et déterminé.

    « Et puis, aller ! On a un équipage compétant et motivé, une cale remplie de missiles, une Vivenef en parfait état et également prête à en découdre ! Ayons confiance en nous avant de parler sacrifice ! »

    * Et si je me plante, ça expliquera bien pourquoi je ne suis pas commandant...* Pensa-t-il sombrement sans rien laisser transparaitre de ses pensées et doutes...


    [Le reste de ce sujet part sur un quiproquo qui n'est ni utile, ni agréable et mène sur une fin ingérable pour les autres joueurs. Ainsi, il a été supprimé, le sujet est considéré comme présentement clôt.
    Cependant, Konstantin trouvera la mort tout de même rapidement après ce message, alors, il n'est pas utilisable comme PNJ ou autre.
    Selon la tournure que prendra vivenef, un message résumera ou non ce qui s'est passé ensuite.

    Merci de votre attention !]

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