[bon, croisons les doigts pour que ce soit français...]
[Vient de <-- Parce qu'il faut bien parler...
Le chemin de retour sur le pont ne s'était pas fait dans le silence. Même si personne n'arpentait les couloirs agités de la vivenef avec lui, le Lieutenant Einar avait déjà bien assez de sa tête et de ses propres pensées pour lui tenir compagnie. L'entrevue avec Nimue s'était révélé court et fructueux, pourtant, quelque chose lui soufflait que ça avait été un peu trop vite. Certes, Ephram reconnaissait volontiers, de lui même, qu'il n'était pas un modèle en contact humain et une présence plus longue aurait put conduire à une démotivation de la vivenef suite à quelques malheureuses paroles mal placées... Mais n'avait-il pas été à un moment ou un autre discourtois ? Comme d'être parti si vite ?
Il écrirait une lettre de remerciement et d'excuse, quand tout ceci serait terminé, se décida-t-il après un temps de réflexion.
Un passage dans un ascenseur et quelques enjambés du lieutenant com suffirent pour le reconduire prestement sur le pont. Par habitude, il savait très exactement à quel distance la porte automatique s'ouvrirait et un instant, arrivé au seuil de la fatidique ouverture, il marqua une pause. Il inspira lentement, puis expira un coup, aussi déterminé que pouvait l'être le bâtiment dont il avait la périlleuse charge. Enfin,d 'un pas vif, il entra.
Une voix qu'Ephram ne reconnu pas immédiatement bafouilla :
« Com... Heu... Li...zut... Commandant sur le pont. »
Entendant ça, surpris, Ephram regarda l'encadrement de la porte, dans l'espoir de voir le commandant sur le pont. Après tout, le vrai maître à bord l'avait peut-être suivit en toute discrétion et avait par hasard pénétré exactement en même tant que lui. Futiles espoirs et ô combien vains ! Le commandant n'avait pas subit de miraculeuse guérison, pas plus qu'il allait reprendre le commandement pour la bataille à venir. Le lieutenant pensa vivement qu'il fallait qu'il se fasse une raison et qu'il arrête de croire en d'improbables chimères. Enfin, il passa outre et s'avança vers le siège principal. Une housse de couleur discrète recouvrait les mousses et cachait ainsi le sang qui, en concluait Ephram en une grimace, devait persister. Le sol était impeccable et intérieurement, le lieutenant remercia l'équipe d'entretiens à avoir été si rapide à dissimuler ce qui s'était passé ici.
Passant ses longs bras par dessus le dossier du siège de commandement, sur lequel le lieutenant n'oserait décemment pas s'assoir pour le moment, Ephram pianota du bout de ses doigts une série de donné et enfin l'écran afficha ce que l'ordinateur à personnalité lui avait promis.
Nimue était vraiment merveilleuse d'avoir fournit des détails aussi précis en si peu de temps. Il y avait les coordonnées d'Adonis, ce qui ferait sans doute plaisir à la com, pour leurs envoyer des messages -bien que ce genre d'attitude était pour le moment à proscrire, le « youhou des alliés arrivent ! » risquant fort de coûter à la vivenef pirates. L'astrogation aussi saurait sans doute apprécier de savoir à l'avance où ne pas aller pour entrer en collision avec une vivenef. De plus, cela pouvait être également une donnée intéressante à exploiter pour la suite.
Le nombre d'adversaire aussi plairaità tout le monde - ou peut-être pas grinça Ephram – : au moins, ils voyaient à présent vers quoi aller. Et le lieutenant ne s'étonnait à présent plus de l'appel à l'aide de trois vivenefs, même si l'une d'elle restait « ennemie ». Il eut un petit soupire triste et se demanda ce que pensait les OàP de leurs propres situation. Étaient-ils satisfaits de servir de pirate ? De contrebande ? De faire des tours de bocals ? Ou pire... rester immobile à sentir les flots humains bouger sans arrêt en son sein ? Et comment prenaient-ils la différence notable de point de vu des gens qui officiaient à leurs bords ?
D'un geste de mains, Ephram écarta les questions qui lui trottaient dans la tête et se décida d'y réfléchir plus tard. Il avait bien d'autres choses à régler pour le moment. Il fit défiler l'écran pour arriver aux plans que proposait à présent le tacticiens d'Adonis. Il haussa un sourcils quand à ce qui était demandé : sacrifier 3 chasseurs pour les transformer en vaisseaux kamikaze ? Les bombes normales à tête laser et nucléaire n'étaient-elles pas plus puissante ? Le Commandant d'escadrille accepterait-il de laisser trois pilotes sur la touche ? Comment les bombes allaient-elle être placées et ammenée sur un bâtiment militaire ? Il était hors de question qu'Ephram envoie qui que ce soit dans une nef, aussi vive soit-elle, pirate. S'il acceptait de faire confiance au navire, l'équipage seul restait un possible danger. Ou alors...?
Foutues question ! Tout ça, il fallait qu'il y réfléchisse avec l'équipe sur le pont, pas seul. Jusqu'alors appuyé sur le dossier, les coudes croisés et le menton enfouit entre ses bras, Ephram se releva d'un coup et jeta un oeil à sa montre. L'heure qu'il avait indiqué pour les autres lieutenants n'était pas achevée, néanmoins, ne fallait-il pas mieux se préparer contre quelque chose que l'on sait, et non partir à l'aveuglette ? Le lieutenant hocha la tête pour lui même et toujours sans un mots, il se dirigea vars sa console de communication, alors occuper par sa subalterne.
Ah si, il y eut un mot. Un « S'cuzez moi » baragouiné avec la grâce et le tact que l'on lui accordait habituellement. Enfin, se glissant à côté du siège, Ephram se mit à genoux et commença à pianoter, remuer avec frénésie molette de son et les modulateurs de voix et c'est ainsi, au bout d'une poignée de minutes, qu'il s'éleva dans la vivenef une voix douce, sensuelle et incroyablement féminine :
« Le commandant d'escadrille Halloween, le lieutenant tactique, le lieutenant de maintenance, le lieutenant d'astrogation et le provisoirement lieutenant de communication sont prié de bien vouloir assister à la réunion qui se déroule en ce moment même sur le pont ! Ah, mais, cher lieutenant com, n'était-ce pas normalement plus tard ? »
La voix du lieutenant redevint à la normal :
« Oui, certes, je sais ce que j'ai dit, cependant, les évènements se sont mieux passé que ce que j'avais pu prévoir. »
De nouveau, la voix douce refit écho dans les couloirs :
« D'accord, mais pourquoi ne pas attendre un peu ? Peut-être nos cheeeeeeeers gradés sont-il forts occupés ? »
Et enfin, ce fut de nouveau la voix grave d'Ephram qui prit place dans les hauts parleurs :
« Chers gradés, si vous faisiez mille et une activités qui mériteraient de trouver une fin, dispensez-vous en, ou confiez la à votre subalterne s'il y a possibilité. Vous êtes attendu LPVP -soit, Le Plus Vite Possible- sur le pont, nous avons accès à de nouvelles informations sur ce qui nous attend sur Mars.
Je répète, chers gradés, votre présences à tous est requise immédiatement sur le pont. »
Et Enfin, Ephram coupa la console. Il se redressa de tout son long, croisa les bras sur la poitrine et inspira en lâchant un remerciement à sa sous-Lieutenant, le visage impassible. Ô certes, ça ne faisait pas très professionnel, le petit discourt qui avait eut lieux dans la vivenef, surtout avec les évènements actuels, pourtant...
Qu'est-ce que ça faisait du bien !
[Vient de <-- Parce qu'il faut bien parler...
Le chemin de retour sur le pont ne s'était pas fait dans le silence. Même si personne n'arpentait les couloirs agités de la vivenef avec lui, le Lieutenant Einar avait déjà bien assez de sa tête et de ses propres pensées pour lui tenir compagnie. L'entrevue avec Nimue s'était révélé court et fructueux, pourtant, quelque chose lui soufflait que ça avait été un peu trop vite. Certes, Ephram reconnaissait volontiers, de lui même, qu'il n'était pas un modèle en contact humain et une présence plus longue aurait put conduire à une démotivation de la vivenef suite à quelques malheureuses paroles mal placées... Mais n'avait-il pas été à un moment ou un autre discourtois ? Comme d'être parti si vite ?
Il écrirait une lettre de remerciement et d'excuse, quand tout ceci serait terminé, se décida-t-il après un temps de réflexion.
Un passage dans un ascenseur et quelques enjambés du lieutenant com suffirent pour le reconduire prestement sur le pont. Par habitude, il savait très exactement à quel distance la porte automatique s'ouvrirait et un instant, arrivé au seuil de la fatidique ouverture, il marqua une pause. Il inspira lentement, puis expira un coup, aussi déterminé que pouvait l'être le bâtiment dont il avait la périlleuse charge. Enfin,d 'un pas vif, il entra.
Une voix qu'Ephram ne reconnu pas immédiatement bafouilla :
« Com... Heu... Li...zut... Commandant sur le pont. »
Entendant ça, surpris, Ephram regarda l'encadrement de la porte, dans l'espoir de voir le commandant sur le pont. Après tout, le vrai maître à bord l'avait peut-être suivit en toute discrétion et avait par hasard pénétré exactement en même tant que lui. Futiles espoirs et ô combien vains ! Le commandant n'avait pas subit de miraculeuse guérison, pas plus qu'il allait reprendre le commandement pour la bataille à venir. Le lieutenant pensa vivement qu'il fallait qu'il se fasse une raison et qu'il arrête de croire en d'improbables chimères. Enfin, il passa outre et s'avança vers le siège principal. Une housse de couleur discrète recouvrait les mousses et cachait ainsi le sang qui, en concluait Ephram en une grimace, devait persister. Le sol était impeccable et intérieurement, le lieutenant remercia l'équipe d'entretiens à avoir été si rapide à dissimuler ce qui s'était passé ici.
Passant ses longs bras par dessus le dossier du siège de commandement, sur lequel le lieutenant n'oserait décemment pas s'assoir pour le moment, Ephram pianota du bout de ses doigts une série de donné et enfin l'écran afficha ce que l'ordinateur à personnalité lui avait promis.
Nimue était vraiment merveilleuse d'avoir fournit des détails aussi précis en si peu de temps. Il y avait les coordonnées d'Adonis, ce qui ferait sans doute plaisir à la com, pour leurs envoyer des messages -bien que ce genre d'attitude était pour le moment à proscrire, le « youhou des alliés arrivent ! » risquant fort de coûter à la vivenef pirates. L'astrogation aussi saurait sans doute apprécier de savoir à l'avance où ne pas aller pour entrer en collision avec une vivenef. De plus, cela pouvait être également une donnée intéressante à exploiter pour la suite.
Le nombre d'adversaire aussi plairaità tout le monde - ou peut-être pas grinça Ephram – : au moins, ils voyaient à présent vers quoi aller. Et le lieutenant ne s'étonnait à présent plus de l'appel à l'aide de trois vivenefs, même si l'une d'elle restait « ennemie ». Il eut un petit soupire triste et se demanda ce que pensait les OàP de leurs propres situation. Étaient-ils satisfaits de servir de pirate ? De contrebande ? De faire des tours de bocals ? Ou pire... rester immobile à sentir les flots humains bouger sans arrêt en son sein ? Et comment prenaient-ils la différence notable de point de vu des gens qui officiaient à leurs bords ?
D'un geste de mains, Ephram écarta les questions qui lui trottaient dans la tête et se décida d'y réfléchir plus tard. Il avait bien d'autres choses à régler pour le moment. Il fit défiler l'écran pour arriver aux plans que proposait à présent le tacticiens d'Adonis. Il haussa un sourcils quand à ce qui était demandé : sacrifier 3 chasseurs pour les transformer en vaisseaux kamikaze ? Les bombes normales à tête laser et nucléaire n'étaient-elles pas plus puissante ? Le Commandant d'escadrille accepterait-il de laisser trois pilotes sur la touche ? Comment les bombes allaient-elle être placées et ammenée sur un bâtiment militaire ? Il était hors de question qu'Ephram envoie qui que ce soit dans une nef, aussi vive soit-elle, pirate. S'il acceptait de faire confiance au navire, l'équipage seul restait un possible danger. Ou alors...?
Foutues question ! Tout ça, il fallait qu'il y réfléchisse avec l'équipe sur le pont, pas seul. Jusqu'alors appuyé sur le dossier, les coudes croisés et le menton enfouit entre ses bras, Ephram se releva d'un coup et jeta un oeil à sa montre. L'heure qu'il avait indiqué pour les autres lieutenants n'était pas achevée, néanmoins, ne fallait-il pas mieux se préparer contre quelque chose que l'on sait, et non partir à l'aveuglette ? Le lieutenant hocha la tête pour lui même et toujours sans un mots, il se dirigea vars sa console de communication, alors occuper par sa subalterne.
Ah si, il y eut un mot. Un « S'cuzez moi » baragouiné avec la grâce et le tact que l'on lui accordait habituellement. Enfin, se glissant à côté du siège, Ephram se mit à genoux et commença à pianoter, remuer avec frénésie molette de son et les modulateurs de voix et c'est ainsi, au bout d'une poignée de minutes, qu'il s'éleva dans la vivenef une voix douce, sensuelle et incroyablement féminine :
« Le commandant d'escadrille Halloween, le lieutenant tactique, le lieutenant de maintenance, le lieutenant d'astrogation et le provisoirement lieutenant de communication sont prié de bien vouloir assister à la réunion qui se déroule en ce moment même sur le pont ! Ah, mais, cher lieutenant com, n'était-ce pas normalement plus tard ? »
La voix du lieutenant redevint à la normal :
« Oui, certes, je sais ce que j'ai dit, cependant, les évènements se sont mieux passé que ce que j'avais pu prévoir. »
De nouveau, la voix douce refit écho dans les couloirs :
« D'accord, mais pourquoi ne pas attendre un peu ? Peut-être nos cheeeeeeeers gradés sont-il forts occupés ? »
Et enfin, ce fut de nouveau la voix grave d'Ephram qui prit place dans les hauts parleurs :
« Chers gradés, si vous faisiez mille et une activités qui mériteraient de trouver une fin, dispensez-vous en, ou confiez la à votre subalterne s'il y a possibilité. Vous êtes attendu LPVP -soit, Le Plus Vite Possible- sur le pont, nous avons accès à de nouvelles informations sur ce qui nous attend sur Mars.
Je répète, chers gradés, votre présences à tous est requise immédiatement sur le pont. »
Et Enfin, Ephram coupa la console. Il se redressa de tout son long, croisa les bras sur la poitrine et inspira en lâchant un remerciement à sa sous-Lieutenant, le visage impassible. Ô certes, ça ne faisait pas très professionnel, le petit discourt qui avait eut lieux dans la vivenef, surtout avec les évènements actuels, pourtant...
Qu'est-ce que ça faisait du bien !