Albert Wagner était repu. N'ayant pas eu envie de se cuisiner lui-même un repas, il avait décidé d'aller au restaurant de Balor. Pour une – grosse – poignée de crédits, il s'était choisit le menu le plus consistant et le meilleur vin pour accompagner sa souris d'agneau et son gratin dauphinois aux morilles. Ensuite, il était allé au cinéma de la station et s'était acheté une place pour le premier film de la liste. Un navet. Wagner se demandait comment on pouvait passer des inepties pareilles. Le scénario était d'une nullité sans nom et trop prévisible : un jeune civil de Babylone qui devient pilote d'escadrille (sans même avoir fait une académie avant !) puis qui intègre on ne sait comment l'armée de Terre et prend la tête d'un cuirassé L'enclume (le nom était aussi lourd que le film en lui-même) et terrassait les méchants extraterrestres à quatre bras. Bah, au moins, Wagner avait digéré.
Alors qu'il marchait d'un pas nonchalant parmi les allées commerciales, une voix retentit derrière lui :
« Monsieur ! Monsieur ! »
Albert Wagner se retourna. Un jeune matelot courait dans sa direction. Il ne devait pas avoir plus de 22 ans.
« Vous êtes le Grand Maréchal de la Chasse ? »
Allons bon. Ledit Maréchal sourit de toutes ses dents et confirma.
« Monsieur ! Vous êtes mon idole ! On m'a tellement parlé de vous et de vos exploits que je rêve de devenir un jour aussi doué que vous ! »
Alala, la jeunesse... Ils discutèrent encore quelques minutes puis le matelot, répondant au nom d'Alan Mousset dut partir car son service devait reprendre.
Albert Wagner repartit, songeur. Le jeune Mousset ne pourrait jamais faire les "exploits" qu'il vénère tant. Non pas qu'il n'était pas doué - Wagner ne se considérait pas comme le Dieu du pilotage - mais parce que maintenant, il n'y avait plus rien qui était succeptible de provoquer les mêmes combats qu'à son époque.
L'Ancêtre soupira puis reprit sa route, flânant parmis les éclairages des boutiques.
Alors qu'il marchait d'un pas nonchalant parmi les allées commerciales, une voix retentit derrière lui :
« Monsieur ! Monsieur ! »
Albert Wagner se retourna. Un jeune matelot courait dans sa direction. Il ne devait pas avoir plus de 22 ans.
« Vous êtes le Grand Maréchal de la Chasse ? »
Allons bon. Ledit Maréchal sourit de toutes ses dents et confirma.
« Monsieur ! Vous êtes mon idole ! On m'a tellement parlé de vous et de vos exploits que je rêve de devenir un jour aussi doué que vous ! »
Alala, la jeunesse... Ils discutèrent encore quelques minutes puis le matelot, répondant au nom d'Alan Mousset dut partir car son service devait reprendre.
Albert Wagner repartit, songeur. Le jeune Mousset ne pourrait jamais faire les "exploits" qu'il vénère tant. Non pas qu'il n'était pas doué - Wagner ne se considérait pas comme le Dieu du pilotage - mais parce que maintenant, il n'y avait plus rien qui était succeptible de provoquer les mêmes combats qu'à son époque.
L'Ancêtre soupira puis reprit sa route, flânant parmis les éclairages des boutiques.