Prénom : Mahat
Surnom : En fait, tout le monde l’appelle comme il veut, elle s’en fiche du moment qu’ils mangent ce qu’elle cuisine. Elle est connue sur Babylone pour être la Joyeuse Catastrophe des Fourneaux.
Age : 19 ans
Jour de naissance : 21 Mars 3314
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Unité : Pirate
Profession / Grade : Apprentie Coq de la Vivenef Adonis, « parce qu’il faut des années de métier pour être un vrai Coq ! » dixit le Vieux Coq.
Lieu de vie : La Cantine d’Adonis, principalement. Bien qu’elle aime se balader dans les couloirs… Il faut bien faire de l’exercice pour éliminer les calories absorbées durant le repas. ^^
Physique :
On peut dire que Mahat est plutôt bien faite. Pas un gramme de surpoids malgré des rondeurs tout à fait féminines.
De plus , elle est plutôt grande… Faut dire que par comparaison nous avons une femme dont la croissance s’est arrêtée à ses 14 ans (Mes respects mon Commandant) et Noémie qui ne dépasse pas le mètre 55, alors notre jeune Coq avec son mètre 66 s’en tire bien.
Elle est d’ailleurs jolie à regarder notre cuistot : belle brune aux yeux bleus vifs qui pétillent la plupart du temps de malice, ses cheveux châtain-brun lui tombent sur les épaules en une légère cascade. Sa frange est plutôt courte, entendez par là qu’elle ne peut pas la faire tenir derrière ses oreilles. Mahat utilise alors des barrettes ou porte carrément un bandana. Elle a toute une collection de bandana d’ailleurs, de toutes les couleurs et de tous les motifs possibles et imaginables. Généralement, il reflète son humeur.
Mais ce n’est pas la seule coquetterie dont fait preuve la demoiselle : un léger maquillage rehausse sa beauté naturelle. Elle n’a effectivement pas un visage ingrat (demandez donc à la gente masculine ^^ ) : de fin sourcils châtains surplombent de parfaits yeux bleus, son petit nez légèrement retroussé ne la défigure pas et sa fine bouche délicate se délecte des friandises et autres gâteries que s’offre parfois la jeune femme.
En effet, cette veinarde fait partie de cette catégorie de personne qui peuvent avaler n‘importe quoi sans prendre un gramme.
Mahat s’habille habituellement d’un jean, d’un petit haut sympa et de son fidèle tablier, le premier et le seul qu'elle ait jamais eu… On peut noter également qu’elle porte toujours un pansement sur elle, conséquence d’une brûlure par ci ou d’une coupure par là. Pas qu’elle soit maladroite mais…
Caractère :
…Mais bon, sa tendance à expérimenter de nouvelles recettes n’est pas sans danger et malgré ses deux années passées dans la cuisine d’Adonis sous la coupe du Vieux croûton…euh Coq, Mahat collectionne toujours autant de petits bobos qu’à ses débuts.
Mais rien ne saurait la faire arrêter de cuisiner. C’est son dada. Elle aime ce côté magique qui fait que lorsqu’on mélange ensemble des ingrédients, pas forcément comestibles ou bon pris séparément, ils deviennent quelque chose de délicieux et savoureux.
Et ce plaisir qu’elle voit sur le visage des gens lorsqu’ils goûtent un met qu’ils ne connaissaient pas avant mais qui les ravissent. Elle adore ça. Elle voudrait que la cuisine soit un régal pour tous, qu’ils y prennent du plaisir à chaque fois, à chaque bouchée.
Mais elle ne veut pas faire comme les autres, elle ne veut pas donner encore et encore la même chose à ses « clients » c’est pourquoi elle invente, elle crée. Mais le résultat n’est pas toujours au niveau de ses espérances. Et malgré les échecs qui se succèdent, elle persévère dans cette voie et garde toujours un moral d'acier.
Bien que la plupart du temps, elle doive courir pour échapper à la horde de mécontents que sont ses « cobayes », elle conserve le même enthousiasme qu’à ses débuts. Un enthousiasme d’une enfant qui s’émerveille d’un rien.
Mahat est en cela quelqu’un de très tenace et d’obstinée.
Elle est aussi très directe, mettant souvent les pieds dans le plat, comme on dit. Ca fait partie de son charme.
Cette excentrique est très expressive. Elle ne cache rien des sentiments qui la traversent, ce qui fait d’elle une piètre menteuse.
Et pour couronner le tout, elle a cette manie de tenir des monologues sans queue ni tête. Elle peut partir d’un mot et dérivé, dérivé, dérivé sans fin. Ou du moins jusqu’à ce qu’on la rappelle à l’ordre. On peut donc avoir du mal à la suivre mais sa bonne humeur et son éternel enthousiasme lui permettent de se faire pardonner bien des défauts.
Don : Mahat possède un véritable don pour la création de recettes originales, plus loufoques les unes que les autres et pas forcément comestible à chaque fois… ce qui lui attire toujours les foudres de son chef qui préfèrerai qu’elle passe plus de temps à cuisiner de véritables plats que ses mixtures douteuses…
Relations : Mahat s’entend bien avec tout le monde. Sa jovialité infantile adoucit les ronchons les plus grincheux et fait généralement sourire ses interlocuteurs quels qu’ils soient.
Le problème est que tout le monde n’apprécient pas forcément ses drôleries culinaires. ^^’
Histoire :
BRAOUUUUM !!
Tonc ! *Aïïeeeuh !*
« -McLEAAAAAAAAAAAAAASH !!!! »
*Ah ! ca c’est mon vieux croûton qui m’appelle…*
Que faisait la tête de la jeune Coq dans un placard ? C’est une bonne question. Elle ne se cherchait pas une cachette contre la colère fulminante du vénérable, mais tout simplement une casserole afin de faire cuire une sauce dont elle venait de créer la recette. C’est pourquoi elle réapparut devant son supérieur avec une petite casserole à la main, une bosse sur le dessus du crane et un grand sourire aux lèvres. Le sourire n’était pas du à la bosse (causée par un sursaut du à l’explosion de quelque chose..) mais plutôt à la vue de son supérieur « nappé » de nouilles, de ce qui semble être un reste de gibier et d’une sauce au champignon mariné.
« -Oui Chef ? » répondit innocemment Mahat.
-Je vous ai répété je ne sais combien de fois de ne jamais couvrir hermétiquement (il insista bien sur le mot) le fait-tout lorsque vous faites cuire votre viande !! hurla-t-il. C’est le troisième qui explose en une semaine depuis que vous êtes ici… bougonna-t-il.
-Vous oubliez le micro-onde de la dernière fois… chuchota la jeune femme de bonne foi…
-McLEASH !!! explosa le Vieux Coq. »
Elle rentra immédiatement la tête dans ses épaules et serra tout contre elle la petite casserole.
« -Nettoyez-moi tout ça et je veux que ça brille ! EXE-CU-TION ! tonna le vieil homme. »
Mahat reposa la casserole, saisit un torchon et commença son ouvrage.
C’était l’histoire de sa vie. Mais une chose était sûre. Ici, elle ne risquait pas de perdre sa place.
Aussi loin qu’elle se souvienne, Mahat a toujours adoré être dans une cuisine. Ces parfums enivrants qui s’échappent des plats tout justes sortis du four… L’activité frénétique qui y règne. C’était son royaume !
Evidemment, elle a commencé en bas de l’échelle. Corvée de patates et vaisselle. Mais pour elle ce n’était pas une corvée. Elle enchainait patate sur patate avec la même ardeur et le même plaisir, sifflotant des contines de cuisines. Elle se trémoussait tandis que moussait les bulles du produit nettoyant. Les personnes autour et surtout les mousses comme elle ne comprenaient pas d’où lui venait cet entrain. Ils restaient médusés devant la patience dont elle faisait preuve uniquement pour parvenir à ses fins.
Malheureusement, dans sa hâte de vouloir bien faire, Mahat en oublie un peu les règles les plus élémentaires.
Après avoir renouveler un nombre raisonnable de fois leurs matériels, les propriétaires des restaurant où Mahat avait bien pu travailler la congédiaient avec délicatesse. Un tel enthousiasme, ca briserait des cœurs si elle venait à pleurer dans leurs bras. Mais Mahat comprenait et tentait sa chance ailleurs.
Mais bon, sa réputation fut bientôt vite faite et, à 15 ans, elle fut connue de tous les restaurants de Babel comme la Joyeuse Catastrophe des Fourneaux.
Et bien évidemment aucun d’entre eux ne se risquait à la prendre.
Elle expérimentait donc en attendant dans sa propre cuisine. Après l’avoir faire exploser deux fois, ses parents en eurent assez.
Grâce aux relations de sa mère, Mahat put rentrer en contact avec le Coq d’une Vivenef.
Une Vivenef ! Mahat n’en croyait pas sa chance ! Une Vivenef, ce n’était pas pareil qu’un restaurant « terrien ». Une Vivenef, ca parcourait l’univers. Ca rencontrait du monde. Ca faisait des échanges. Et qui dit échange, dit nouvelles choses à apprendre, à partager.
Le vieux Coq était d’accord pour la prendre. Il avait besoin d’une aide et puis, il fallait qu’il assure sa relève.
Mahat décolla donc au plus grand soulagement des restaurateurs babyloniens.
Et ce fut le début de la galère pour le cuistot et l’équipage…
Et ce fut le début de l’aventure et de la concrétisation de ses rêves pour Mahat…