Malgré sa jeunesse et sa résistance physique, Denadath était épuisée. Elle avait quitté le palais à l'aube, et il était à présent plus de minuit, heure de Tenkaï. Elle n'avait aucune idée de l'heure qu'il serait une fois qu'elle aurait débarqué sur Nimue. Mais une chose était certaine : ce n'était pas le moment de se reposer.
Elle n'avait même pas pris le temps de réfléchir à tout ce qu'elle avait fait depuis ce matin là. De toutes façons, la navette qui la conduisait vers Nimue était déjà en train de ralentir. dans quelques minutes, elle serait à bord de la vivenef. Derrière elle, l'immense vaisseau de ligne continuait lentement sa course. La navette, bien plus rapide, la rejoindrait en un rien de temps une fois sa passagère déposée à l'endroit prévu. Soudoyer les pilotes des navettes d'urgence n'était pas dans les habitudes de Denadath, mais la fin justifie les moyens, et les moyens, elle les avait. Elle avait eu la présence d'esprit d'emmener tous ses lourds bijoux, et le troc s'était fait naturellement. Un simple pendentif contre un voyage d'un quart d'heure et l'envoi d'un message crypté vers Nimue, elle était à coup sûr gagnante.
La navette finit par s'arrêter totalement dans le hangar. Denadath remercia chaleureusement le pilote, qui semblait tout de même un peu inquiet à l'idée qu'on ne le trouve pas à son poste sur le vaisseau de ligne où il était employé. Puis, lorsque l'habitacle s'ouvrit, elle se leva, et le souffle des réacteurs en train de s'arrêter fit voler ses longs cheveux bleus dans tous les sens. Après s'être débattue comme un diable avec sa coiffure, Denadath descendit de l'engin. A quelques pas de là, une délégation l'attendait. Légèrement nerveuse, Denadath tapota machinalement la poche de sa chemise dans laquelle se trouvait le papier officiel qui l'envoyait sur Nimue pour chercher son frère. Papier qu'elle avait bien entendu fabriqué de toutes pièces.
Elle s'avança vers les quelques personnes venues l'accueillir, espérant de tout son coeur trouver de l'aide auprès d'eux.
Elle n'avait même pas pris le temps de réfléchir à tout ce qu'elle avait fait depuis ce matin là. De toutes façons, la navette qui la conduisait vers Nimue était déjà en train de ralentir. dans quelques minutes, elle serait à bord de la vivenef. Derrière elle, l'immense vaisseau de ligne continuait lentement sa course. La navette, bien plus rapide, la rejoindrait en un rien de temps une fois sa passagère déposée à l'endroit prévu. Soudoyer les pilotes des navettes d'urgence n'était pas dans les habitudes de Denadath, mais la fin justifie les moyens, et les moyens, elle les avait. Elle avait eu la présence d'esprit d'emmener tous ses lourds bijoux, et le troc s'était fait naturellement. Un simple pendentif contre un voyage d'un quart d'heure et l'envoi d'un message crypté vers Nimue, elle était à coup sûr gagnante.
La navette finit par s'arrêter totalement dans le hangar. Denadath remercia chaleureusement le pilote, qui semblait tout de même un peu inquiet à l'idée qu'on ne le trouve pas à son poste sur le vaisseau de ligne où il était employé. Puis, lorsque l'habitacle s'ouvrit, elle se leva, et le souffle des réacteurs en train de s'arrêter fit voler ses longs cheveux bleus dans tous les sens. Après s'être débattue comme un diable avec sa coiffure, Denadath descendit de l'engin. A quelques pas de là, une délégation l'attendait. Légèrement nerveuse, Denadath tapota machinalement la poche de sa chemise dans laquelle se trouvait le papier officiel qui l'envoyait sur Nimue pour chercher son frère. Papier qu'elle avait bien entendu fabriqué de toutes pièces.
Elle s'avança vers les quelques personnes venues l'accueillir, espérant de tout son coeur trouver de l'aide auprès d'eux.