La pluie martelait les carreaux du salon. Le temps, comme d'ordinaire, était maussade. Dans la rue, les gens arpentaient les trottoirs luisants avec morosité. Soudain, une ombre passa à toute vitesse au-dessus des cirés et des cheveux détrempés. L'aëro, le train aérien d'Avalon, émit un sifflement strident et s'arrêta à quelques mètres seulement de l'entrée de l'immeuble ocre foncé. Les portes s'ouvrirent sur un flot d'êtres, pour la plupart humains, mais parmi lesquels se trouvaient quelques Ases et quelques Shitennôs.
Au milieu de cette foule, se tenait Delphane Brumaire. Elle avait l'air tout aussi morne que ses concitoyens, et, comme eux, semblait peu perturbée par la pluie battante. Elle se détacha du lot et entra dans l'immeuble ocre. Tandis que l'ascenseur gravissait les 77 étages qui la séparaient de son appartement, elle tira de sa poche un câble très fin qu'elle relia d'un côté au pendentif qu'elle portait et dont elle ne se séparait jamais, et de l'autre côté à une oreillette-micro qu'elle accrocha à son oreille droite.
"Fonction : Lecture. Objet : E-Mail. Type : Derniers non lus", prononça-t-elle clairement dans le micro. Une voix lui répondit instantanément. Elle navigua ainsi dans sa boîte mail pendant quelques instants, histoire d'y faire un peu de tri, puis sélectionna un mail qui lui venait de son père. La voix lut :
"Bonjour, Delphane. Tu n'es pas venue au cimetière aujourd'hui. Je te rappelle que c'était l'anniversaire de la mort de ta mère. On ne se voit déjà qu'une fois par an, alors si tu commences à ne plus venir, ce n'est pas la peine de continuer à se voir.
Que deviens-tu ? Est-ce que tu as finalement réussi à te faire des amis ? De mon côté, la situation s'améliore, mes bronchites chroniques s'atténuent peu à peu, et j'ai de moins en moins de problèmes d'argent.
Si tu veux qu'on se voie, un de ces jours, n'hésite pas à me faire signe. Je sais que la mort de ta mère t'a beaucoup chagrinée. Tu as changé du tout au tout depuis son accident. Tu étais une enfant plutôt gaie, et joueuse, bien que tu te sois toujours mise en marge de la société... Il n'est pas encore trop tard, Delphane. Tu peux encore nouer des liens avec des êtres vivants, au lieu de rester cloîtrée avec tes ordinateurs et tes I.A., tu sais !
Contacte-moi, s'il te plait. Il faut qu'on se voie. Tu es ma seule famille. Tu me manques."
Delphane soupira. Puis elle prononça : "Fonction : Supprimer. Objet : E-Mail. Type : Dernier lu." Puis elle hésita quelques secondes, et ajouta : "Fonction : Appliquer filtre. Objet : Père. Type : Courrier indésirable".
La porte de l'ascenseur s'ouvrit brusquement. Delphane s'engouffra dans le couloir sombre, marcha comme un automate jusqu'à la porte dotée du numéro 231.103, passa une carte devant le lecteur approprié, et, au signal sonore qui signifiait que la porte avait été déverrouillée, entra.
L'atmosphère était étouffante. Un ronronnement se faisait entendre. Delphane retira son ciré, le laissa tomber près de la porte qu'elle reverrouilla d'un coup nonchalant de carte magnétique, puis retira ses chaussures boueuses et se dirigea vers la cuisine. Elle y déposa son sac dans lequel se trouvait le dossier sur lequel elle était censée travailler pour le lendemain matin, ouvrit un placard poussiéreux, y choisit une barquette, en retira la languette auto-chauffante et agita le tout. Elle décolla ensuite la cuillère en plastique de la barquette, et se dirigea enfin vers le salon.
Dans la pièce exiguë se trouvaient une vingtaine d'ordinateurs. Certains n'étaient pas plus gros que la main, d'autres aussi larges que le mur. Tous étaient allumés et exécutaient des tâches diverses durant l'absence de leur maîtresse. Celle-ci s'assit directement sur le sol en coco, ouvrit sa barquette, et y plongea une cuillère. Ce faisant, elle alluma l'écran de l'ordinateur le plus gros, et qui semblait le plus récent. La cuillère à mi-chemin entre la barquette et sa bouche, elle tapota à toute vitesse sur l'écran tactile, qui lui fit un rapide bilan des tâches exécutées depuis le matin. Tout en lisant, Delphane avala enfin la première bouchée de son porridge synthétique. La chaleur de la bouillie la revigora. Elle réalisa soudain qu'elle n'avait pas mangé depuis au moins quarante heures. Elle avala encore deux cuillères de nourriture, puis s'empara de son pendentif. Elle le brancha à l'ordinateur, puis laissa les deux unités se synchroniser. Elle consulta l'horloge de l'ordinateur. Malgré la chaleur ambiante, un frisson lui parcourut l'échine. C'était le fameux jour.
Près d'une semaine plus tôt, elle avait reçu un mail anonyme lui proposant un rendez-vous pour l'éventualité d'une embauche. Aucune mention du type de poste proposé. Delphane, méfiante, avait tout d'abord lancé plusieurs programmes de recherches pour localiser l'émetteur du mail, mais en vain, ce qui l'étonna beaucoup : ses programmes étaient à la pointe de la technologie.
Après beaucoup d'hésitations, elle s'était rendue à ce rendez-vous. Son travail n'était pas le pire qu'elle aurait pu avoir, mais il était loin d'être épanouissant, et, au fond d'elle, Delphane nourrissait encore l'espoir de concilier passion et travail.
L'homme qui l'attendait dans la salle privée du Kerrid's Wen, une auberge réputée du centre-ville, était somme toute assez banal. Il ne s'était pas vraiment présenté. Il avait simplement dit qu'il était un scientifique d'une organisation plus ou moins secrète, et que cette organisation était intéressée dans ses compétences à elle, et notamment ses connaissances en I.A. et en sauvegardes. Quand Delphane s'était montrée sceptique, il avait prononcé les mots "ordinateur à personnalité". Cela avait mis Delphane sous le choc.
Elle avait donc accepté une première rencontre. Elle n'avait presque cessé de penser à l'éventualité de pouvoir approcher un ordinateur à personnalité pour l'étudier.
Et ce jour-là, c'était le fameux jour. Le jour du rendez-vous.
Il lui restait encore un peu plus de trois heures pour se préparer et partir. Elle hésita encore une seconde. Elle pouvait encore ne pas y aller. Puis une sorte de décharge électrique lui traversa le corps, et la fit se lever.
Elle irait.
Elle prépara un petit sac dans lequel elle bourra quelques t-shirts, un jean à la propreté douteuse, quelques sous-vêtements, une bonne cinquantaine de câbles tous différents les uns des autres, et une grosse boîte en métal. Elle porta le sac jusqu'au salon. Elle passa près d'une heure à configurer chaque ordinateur de façon à ce qu'ils soient autonomes pour une durée minimale d'un mois. *On ne sait jamais*, pensa-t-elle. Après mûre réflexion, elle consacra même une unité entière à la maintenance des autres ordinateurs. Elle la mit en réseau avec ses congénères, puis y brancha son améthyste. Elle transféra l'I.A. primaire qui lui avait servi un peu plus tôt à consulter ses mails. Elle prononça sans y penser toutes les directives pour la configurer, puis la passa en mode automatique.
Elle n'avait donc plus d'I.A. dans son pendentif. Elle savait pourtant qu'elle en avait besoin, ne serait-ce que pour les tâches de recherche ou de gestion des sauvegardes. Elle n'aimait pas dupliquer les I.A., et toutes celles qui travaillaient à ce moment là dans son salon étaient occupées. Elle n'avait pas le temps d'en programmer une nouvelle.
A contrecœur, elle rouvrit son sac, en sortit la boîte en métal, qu’elle brancha à l’air de l’un des nombreux câbles sur son écran tactile pliable. Elle transféra un fichier volumineux du disque dur qui se trouvait dans la boîte vers celui qui se trouvait derrière l’améthyste, puis démarra l’application. Une voix qu’elle ne connaissait que trop bien retenti dans l’oreillette qui était toujours branchée au pendentif.
« - Eh bien, il t’en aura fallu, du temps, pour me réveiller !
- Je te préviens, répondit Delphane, que si tu ne la mets pas en veilleuse très vite, tu repars illico presto sur le lecteur G.
- J’ai bien compris. De toutes façons, que puis-je faire d’autre que t’obéir ? »
Delphane regretta une fois de plus d’avoir aussi bien configuré Copp.
Lorsqu’elle quitta enfin l’immeuble ocre, il ne lui restait plus que trois quarts d’heure. Elle emprunta l’aëro jusqu’aux confins de la ville, puis marcha tant bien que mal sur les petits chemins boueux qui menaient à la forêt. Cette forêt était à l’abandon depuis près d’un siècle, et personne n’y allait jamais. Le peu d’habitants d’Avalon qui aimait la nature se contentait des parcs publics.
Une violente douleur à l’estomac lui rappela qu’elle était partie sans toucher à sa barquette de porridge. Les cinquante kilos de matériel informatique qu’elle transportait dans son sac à dos n’y arrangeaient rien. Mais elle demeura patiente. Elle suivit les directives que Copp lui dictait à l’oreille à partir du plan que l’inconnu avait fourni à Delphane la semaine précédente.
Et, bientôt, la silhouette d’un imposant vaisseau de guerre se dessina à travers les arbres sinistres. Delphane repéra bientôt ce qui ressemblait beaucoup à une ancre, et s’en approcha. Après quelques secondes d’un silence intense, une passerelle se déploya lentement vers le sol. Sans faire attention aux énormes gouttes de pluie qui s’écrasaient sur elle, Delphane leva le visage vers Adonis, le vivenef sur lequel elle avait rendez-vous. Qu’allait-il lui arriver ? Avait-elle bien fait de laisser ses ordinateurs chez elle ? Il semblait qu’elle n’allait pas tarder à avoir la réponse à ses questions...
Au milieu de cette foule, se tenait Delphane Brumaire. Elle avait l'air tout aussi morne que ses concitoyens, et, comme eux, semblait peu perturbée par la pluie battante. Elle se détacha du lot et entra dans l'immeuble ocre. Tandis que l'ascenseur gravissait les 77 étages qui la séparaient de son appartement, elle tira de sa poche un câble très fin qu'elle relia d'un côté au pendentif qu'elle portait et dont elle ne se séparait jamais, et de l'autre côté à une oreillette-micro qu'elle accrocha à son oreille droite.
"Fonction : Lecture. Objet : E-Mail. Type : Derniers non lus", prononça-t-elle clairement dans le micro. Une voix lui répondit instantanément. Elle navigua ainsi dans sa boîte mail pendant quelques instants, histoire d'y faire un peu de tri, puis sélectionna un mail qui lui venait de son père. La voix lut :
"Bonjour, Delphane. Tu n'es pas venue au cimetière aujourd'hui. Je te rappelle que c'était l'anniversaire de la mort de ta mère. On ne se voit déjà qu'une fois par an, alors si tu commences à ne plus venir, ce n'est pas la peine de continuer à se voir.
Que deviens-tu ? Est-ce que tu as finalement réussi à te faire des amis ? De mon côté, la situation s'améliore, mes bronchites chroniques s'atténuent peu à peu, et j'ai de moins en moins de problèmes d'argent.
Si tu veux qu'on se voie, un de ces jours, n'hésite pas à me faire signe. Je sais que la mort de ta mère t'a beaucoup chagrinée. Tu as changé du tout au tout depuis son accident. Tu étais une enfant plutôt gaie, et joueuse, bien que tu te sois toujours mise en marge de la société... Il n'est pas encore trop tard, Delphane. Tu peux encore nouer des liens avec des êtres vivants, au lieu de rester cloîtrée avec tes ordinateurs et tes I.A., tu sais !
Contacte-moi, s'il te plait. Il faut qu'on se voie. Tu es ma seule famille. Tu me manques."
Delphane soupira. Puis elle prononça : "Fonction : Supprimer. Objet : E-Mail. Type : Dernier lu." Puis elle hésita quelques secondes, et ajouta : "Fonction : Appliquer filtre. Objet : Père. Type : Courrier indésirable".
La porte de l'ascenseur s'ouvrit brusquement. Delphane s'engouffra dans le couloir sombre, marcha comme un automate jusqu'à la porte dotée du numéro 231.103, passa une carte devant le lecteur approprié, et, au signal sonore qui signifiait que la porte avait été déverrouillée, entra.
L'atmosphère était étouffante. Un ronronnement se faisait entendre. Delphane retira son ciré, le laissa tomber près de la porte qu'elle reverrouilla d'un coup nonchalant de carte magnétique, puis retira ses chaussures boueuses et se dirigea vers la cuisine. Elle y déposa son sac dans lequel se trouvait le dossier sur lequel elle était censée travailler pour le lendemain matin, ouvrit un placard poussiéreux, y choisit une barquette, en retira la languette auto-chauffante et agita le tout. Elle décolla ensuite la cuillère en plastique de la barquette, et se dirigea enfin vers le salon.
Dans la pièce exiguë se trouvaient une vingtaine d'ordinateurs. Certains n'étaient pas plus gros que la main, d'autres aussi larges que le mur. Tous étaient allumés et exécutaient des tâches diverses durant l'absence de leur maîtresse. Celle-ci s'assit directement sur le sol en coco, ouvrit sa barquette, et y plongea une cuillère. Ce faisant, elle alluma l'écran de l'ordinateur le plus gros, et qui semblait le plus récent. La cuillère à mi-chemin entre la barquette et sa bouche, elle tapota à toute vitesse sur l'écran tactile, qui lui fit un rapide bilan des tâches exécutées depuis le matin. Tout en lisant, Delphane avala enfin la première bouchée de son porridge synthétique. La chaleur de la bouillie la revigora. Elle réalisa soudain qu'elle n'avait pas mangé depuis au moins quarante heures. Elle avala encore deux cuillères de nourriture, puis s'empara de son pendentif. Elle le brancha à l'ordinateur, puis laissa les deux unités se synchroniser. Elle consulta l'horloge de l'ordinateur. Malgré la chaleur ambiante, un frisson lui parcourut l'échine. C'était le fameux jour.
Près d'une semaine plus tôt, elle avait reçu un mail anonyme lui proposant un rendez-vous pour l'éventualité d'une embauche. Aucune mention du type de poste proposé. Delphane, méfiante, avait tout d'abord lancé plusieurs programmes de recherches pour localiser l'émetteur du mail, mais en vain, ce qui l'étonna beaucoup : ses programmes étaient à la pointe de la technologie.
Après beaucoup d'hésitations, elle s'était rendue à ce rendez-vous. Son travail n'était pas le pire qu'elle aurait pu avoir, mais il était loin d'être épanouissant, et, au fond d'elle, Delphane nourrissait encore l'espoir de concilier passion et travail.
L'homme qui l'attendait dans la salle privée du Kerrid's Wen, une auberge réputée du centre-ville, était somme toute assez banal. Il ne s'était pas vraiment présenté. Il avait simplement dit qu'il était un scientifique d'une organisation plus ou moins secrète, et que cette organisation était intéressée dans ses compétences à elle, et notamment ses connaissances en I.A. et en sauvegardes. Quand Delphane s'était montrée sceptique, il avait prononcé les mots "ordinateur à personnalité". Cela avait mis Delphane sous le choc.
Elle avait donc accepté une première rencontre. Elle n'avait presque cessé de penser à l'éventualité de pouvoir approcher un ordinateur à personnalité pour l'étudier.
Et ce jour-là, c'était le fameux jour. Le jour du rendez-vous.
Il lui restait encore un peu plus de trois heures pour se préparer et partir. Elle hésita encore une seconde. Elle pouvait encore ne pas y aller. Puis une sorte de décharge électrique lui traversa le corps, et la fit se lever.
Elle irait.
Elle prépara un petit sac dans lequel elle bourra quelques t-shirts, un jean à la propreté douteuse, quelques sous-vêtements, une bonne cinquantaine de câbles tous différents les uns des autres, et une grosse boîte en métal. Elle porta le sac jusqu'au salon. Elle passa près d'une heure à configurer chaque ordinateur de façon à ce qu'ils soient autonomes pour une durée minimale d'un mois. *On ne sait jamais*, pensa-t-elle. Après mûre réflexion, elle consacra même une unité entière à la maintenance des autres ordinateurs. Elle la mit en réseau avec ses congénères, puis y brancha son améthyste. Elle transféra l'I.A. primaire qui lui avait servi un peu plus tôt à consulter ses mails. Elle prononça sans y penser toutes les directives pour la configurer, puis la passa en mode automatique.
Elle n'avait donc plus d'I.A. dans son pendentif. Elle savait pourtant qu'elle en avait besoin, ne serait-ce que pour les tâches de recherche ou de gestion des sauvegardes. Elle n'aimait pas dupliquer les I.A., et toutes celles qui travaillaient à ce moment là dans son salon étaient occupées. Elle n'avait pas le temps d'en programmer une nouvelle.
A contrecœur, elle rouvrit son sac, en sortit la boîte en métal, qu’elle brancha à l’air de l’un des nombreux câbles sur son écran tactile pliable. Elle transféra un fichier volumineux du disque dur qui se trouvait dans la boîte vers celui qui se trouvait derrière l’améthyste, puis démarra l’application. Une voix qu’elle ne connaissait que trop bien retenti dans l’oreillette qui était toujours branchée au pendentif.
« - Eh bien, il t’en aura fallu, du temps, pour me réveiller !
- Je te préviens, répondit Delphane, que si tu ne la mets pas en veilleuse très vite, tu repars illico presto sur le lecteur G.
- J’ai bien compris. De toutes façons, que puis-je faire d’autre que t’obéir ? »
Delphane regretta une fois de plus d’avoir aussi bien configuré Copp.
Lorsqu’elle quitta enfin l’immeuble ocre, il ne lui restait plus que trois quarts d’heure. Elle emprunta l’aëro jusqu’aux confins de la ville, puis marcha tant bien que mal sur les petits chemins boueux qui menaient à la forêt. Cette forêt était à l’abandon depuis près d’un siècle, et personne n’y allait jamais. Le peu d’habitants d’Avalon qui aimait la nature se contentait des parcs publics.
Une violente douleur à l’estomac lui rappela qu’elle était partie sans toucher à sa barquette de porridge. Les cinquante kilos de matériel informatique qu’elle transportait dans son sac à dos n’y arrangeaient rien. Mais elle demeura patiente. Elle suivit les directives que Copp lui dictait à l’oreille à partir du plan que l’inconnu avait fourni à Delphane la semaine précédente.
Et, bientôt, la silhouette d’un imposant vaisseau de guerre se dessina à travers les arbres sinistres. Delphane repéra bientôt ce qui ressemblait beaucoup à une ancre, et s’en approcha. Après quelques secondes d’un silence intense, une passerelle se déploya lentement vers le sol. Sans faire attention aux énormes gouttes de pluie qui s’écrasaient sur elle, Delphane leva le visage vers Adonis, le vivenef sur lequel elle avait rendez-vous. Qu’allait-il lui arriver ? Avait-elle bien fait de laisser ses ordinateurs chez elle ? Il semblait qu’elle n’allait pas tarder à avoir la réponse à ses questions...
Dernière édition par le Lun 19 Mar 2007 - 17:17, édité 1 fois