Nom : Steawald
Prénom : Kiba Alehando
Surnom : C’est plutôt son pseudonyme : Alehando Calrissian (Oui oui, en référence à un très vieux film).
Age : 30 ans
Jour de naissance : 15 avril 3303
Sexe : Masculin
Race : Shitennô
Unité : Contrebandière
Profession / grade : Prince héritier de Tenkaï il y a peu. Maintenant, ce n’est qu’un vagabond.
Lieu de vie : La Bulle, à Kekkai, à l’origine. À présent, il n’a plus vraiment d’attache…
Physique : Kiba ressemble beaucoup à un humain, ce qui est très avantageux pour cacher son origine. Il est très grand pour un représentant de sa race. Qui plus est, Kiba est plutôt mince et sec, alors allez savoir d’où lui vient cette force incroyable. Il a des épaules assez larges, mais sinon, il n’est pas très musclé…
En revanche, si l’on ne peut pas deviner au premier coup d’œil qu’il est un Shitennô, on voit tout de suite à sa prestance époustouflante qu’il vient des hautes couches de la société. Kiba pourrait vous donner d’excellentes leçons de maintien. Se tenir droit et marcher avec élégance, c’est tout une technique que Kiba maîtrise à la perfection.
Kiba n’est pas d’une beauté extraordinaire, mais tout de même. Son visage triangulaire a des traits d’une exceptionnelle finesse et ses yeux bleus sont perçants. Quant à ses courts cheveux couleur nuit, ils sont si sombres qu’on les croit souvent noirs, ce qui contribue à le faire passer pour un humain.
Caractère : Kiba est changeant. On pourrait facilement le croire calme, sage, raisonné… Il est tout sauf ça. Kiba est certes calme la plupart du temps. Comme tout le monde, finalement. Mais en réalité, c’est un grand gamin qui ne pense quasiment qu’à s’amuser. Après, son comportement dépend des personnes qui lui font face. Avec Zhao-Luo et Idril, Kiba est une sorte de miroir amplificateur. En bref, il se montre superficiel et arrogant, leur lançant des piques acérées. Il aime bien être puant avec elles… Les voir furieuses l’amuse grandement. On s’amuse comme on peut lorsqu’on est l’héritier du trône de Tenkaï…
Mais avec Denadath et Oki, Kiba est le grand frère… pas parfait, non. En tout cas pas aux yeux de leurs parents. Kiba est celui qui les a toujours poussés, menés pour faire des bêtises, des fugues, pour partir à ‘aventure. Malheureusement, plus il vieillit plus les contraintes de son rang réduisent son temps libre et ses loisirs.
La dernière contrainte qu’on lui a inventée, c’est celle de trouver une épouse. Génial. Kiba a appris un nouvel art : celui de dégoûter les femmes de s’accrocher à lui. On lui a enseigné la galanterie, il a dû apprendre en autodidacte la goujaterie raffinée. On le sait, Kiba sait se montrer infect en toute élégance.
Mais que le bonhomme tombe seulement amoureux et alors il se transforme immédiatement en parfait chevalier servant…
Kiba aime la bonne cuisine et il peut manger sans compter sans que son poids n’oscille d’un centigramme. De manière générale, il a des goûts raffinés et il aime tout ce qui est soigné, travaillé. Il est lui-même très soigneux. Non, il est maniaque, et sur tous les plans. C’est donc aussi quelqu’un de rangé et ordonné, par ailleurs très doué en mathématiques. Il a ce qu’on appelle l’esprit scientifique.
Par ailleurs, il n’aime pas tout ce qui est brouillon, mal organisé, vague…
Don : Kiba a pas mal de talents plus ou moins cachés et souvent incongrus, à commencer par la cuisine et toutes sortes de tâches ménagères. Comme on dit, il ferait « une parfaite épouse ». Ensuite, Kiba s’y connaît pas mal en mécanique, il se débrouille en musique et a un coup de crayon pas laid du tout. D’autre part, il est sportif, fort, souple et habile. Très intelligent, il est expert dans divers domaines. Bref, Kiba est précisément ce genre de type particulièrement énervant doué en tout.
Relations : La famille royale de Tenkaï est assez nombreuse, Kiba connaît donc son père, le Roi, sa mère, la Reine, ses trois petites sœurs : Zhao-Luo, Idril et Denadath et son petit frère Okiniwochi. Ensuite, Kiba a connu pas mal de gens. Nous retiendrons Bill Crusader, un ami à lui et mécanicien militaire à présent reconverti dans la contrebande.
Histoire :
A cette époque, Kiba pouvait encore voyager d’une planète à l’autre incognito sans qu’on le rappelle à l’ordre. Bien sûr, on ne le laissait jamais partir sans quelques gardes du corps. Heureusement que ceux-ci savaient être discrets. Kiba, lui, ne passait pas inaperçu. Non qu’on vît tout de suite qu’il s’agissait du Prince héritier de Tenkaï. Au contraire, il passait facilement pour un humain. Mais ce n’était pas tout le monde qui prenait son petit-déjeuner sur une terrasse de café en habit de soirée sur Babylone… Pour couronner le tout, Kiba était seul au milieu de sa terrasse de café. Les passants lui jetaient des coups d’œil curieux. Lui pouvait les regarder sans se gêner derrière ses lunettes de soleil. Et il ne se gênait pas. Il avait toujours trouvé intéressant de regarder les gens dans la rue. Une vieille dame progressant avec peine au milieu de cette marée humaine… Un groupe de jeunes clodos patibulaires… Beaucoup de gens seuls et pressés… Des collégiens, des lycéens… Une lycéenne. Le regard de Kiba resta accroché à cette jeune humaine blonde. Heureusement qu’il avait des verres fumés. Pourtant, Kiba n’aimait pas spécialement les gamines. Mais celle-ci était toute mignonne. Pas parfaite, mais toute mignonne. Ouais c’était juste ça, elle était toute mignonne. La jeune fille traînait une assez grosse valise. Elle partait sans doute en voyage. Où ? Kiba ne le saurait sans doute jamais…
Kiba résista à l’envie de courir après la jeune fille pour l’interpeller et la regarder encore quelques instants de plus et il la regarda disparaître de son champ de vision.
Bon, il n’y avait plus qu’à remettre l’alimentation… Reconnecter les moteurs… Le moteur bâbord… Puis le moteur tribord… Et ça devait marcher…
L’hyperpropulseur émit un vrombissement faible et chevrotant avant de s’éteindre à nouveau. Kiba utilisa l’ancestrale technique du coup pied dans ce maudit tas de ferraille et l’hyperpropulseur revint à la vie avec un peu plus de conviction. Enfin. Certes, sur ce coup-là, Kiba ne s’était pas très bien débrouillé. Déclencher une fusillade dans la salle des moteurs du cargo contrebandier n’était pas la meilleure de ses idées. Ces petits contrebandiers étaient plus habiles à manier leurs blasters que leur cerveau. Ils n’étaient même pas fichus d’entrer en contact avec Adonis. Kiba avait bien été obligé d’agir.
Le Shitennô fit demi-tour et s’éloigna de la salle des moteurs pour se diriger vers le cockpit du cargo, en croisant les doigts pour que l’hyperpropulseur ne profite pas qu’il ait le dos tourné pour s’évanouir à nouveau. Mais avant…
Les contrebandiers avaient dû ranger son petit trésor dans le casier sécurisé que Kiba avait repéré un peu plus tôt dans la soute principale. Le Prince de Tenkaï entra dans la plus vaste pièce du cargo et s’approcha de la boîte métallique rouge. Il s’accroupit devant et étudia la serrure. Il fallait entrer un mot de passe. Et bien, ce serait sans. Kiba se releva, pointa son blaster sur la serrure et tira. Ce n’était pas comme s’il risquait d’abîmer son petit trésor… Le casier s’ouvrit sans résistance et Kiba fouilla à l’intérieur sans ménagement pour le contenu. Il attrapa enfin le solitaire, lui sourit comme à un vieil ami et le rangea dans la poche intérieure de sa veste. Il se releva et se dirigea pour de bon vers la cabine de pilotage. Arrivé dans le cockpit, Kiba fit glisser le cadavre du pilote par terre et s’installa à sa place.
Le Shitennô regrettait d’avoir dû éliminer tous les contrebandiers qui l’avait enlevé pour demander une rançon à la famille royale de Tenkaï. Mais ils ne lui avaient pas vraiment laissé le choix. Et puis ils l’avaient emprisonné dans la salle des moteurs et ils l’avaient mis au régime, si c’était pas un délit ça !
En tout cas, Kiba se débrouillerait mieux seul.
Il consulta les cartes d’astronavigation et fit la grimace. Ces dernières ne lui laissaient pas vraiment un choix de destination extraordinaire… C’était soit Troie… Soit Troie. Et bien… Kiba irait à Troie. Le Prince lança le calcul des coordonnés et bientôt, le cargo contrebandier entrait en hyperespace…
Cela faisait un bon mois que Kiba s’était installé dans la Cité Contrebandière de Dédale. Enfin, installé… À présent, le Prince de Tenkaï était un contrebandier comme un autre. Alors il voyageait pas mal, son nouvel élément, c’était l’espace, et pour y circuler, il pilotait le cargo de ses ravisseurs. Bien sûr, pour que personne ne se doute de rien, il l’avait retapé, repeint et changé l’immatriculation, surtout. Maintenant, il transportait toutes sortes de cargaisons illégales d’un bout à l’autre du Cercle. Et il se débrouillait bien, comme toujours. Il s’était fait un nom dans le milieu. Enfin, Alehando Calrissian s’était fait un nom dans le milieu. Il travaillait seul avec son vieux coucou et cela forçait généralement le respect. Kiba avait réussi à devenir une autre personne, avec un autre nom, un autre passé, un autre présent et surtout un autre futur.
Kiba fourra ses mains dans les poches de sa veste en cuir en entrant dans le bar. Pour quelqu’un de normal, l’endroit semblait très mal fréquenté. Tous les clients ici étaient armés, tous avaient l’air plus ou moins sales, grognons, balafrés comme des vétérans de guerre. Évidemment, si quelqu’un de normal entrait ici, il ne serait pas le bienvenu. Cependant, l’ambiance était bonne et ce n’était pas un vrai coupe-jarret. Ici, peu de bagarres, moins de meurtres encore, pas de massacres. C’était le nouveau milieu social de Kiba. Ah ! Pour sûr, cela changeait des nobles bien habillés et maniérés, de l’odeur d’eau de Cologne… Et bien Kiba, lui, trouvait cette odeur de sueur, d’épice et de tabac rafraîchissante, quelque part…
« Al’ ! Par ici ! »
Un homme d’un certain âge au visage buriné par le temps et une vie rude l’interpellait depuis une petite table ronde. C’était celui qu’on appelait le Chinois. Une sorte de vieux bonhomme qui s’occupait de la « socialisation » des jeunes contrebandiers. Il était plus ou moins à la retraite mais il s’occupait de mettre les jeunes prometteurs sur les bonnes affaires. Rapidement, il était devenu une sorte de père adoptif pour Kiba. Le Prince était assez impatient de savoir ce qu’il avait à lui proposer cette fois-ci car la dernière fois, Kiba lui avait glissé deux mots sur Pandore. A vec un peu de chance…
Le jeune contrebandier s’installa lourdement à la table du Chinois.
« Alors ?
- Ça y est, je l’ai ton job. C’est une mission de confiance, alors pas de gaffe, petit.
- Cesse de tourner autour du pot, le Chinois, c’est quoi ce boulot ?
- Des plantes en pot. »
Kiba regarda le Chinois en silence, attendant la suite. Qui ne venait pas. Le vieux bonhomme le regardait d’un air malicieux.
« De la drogue ? fit Kiba, hésitant.
- Non, des plantes médicinales, très rares, de l’Ancienne Terre. Ce sont les contrebandiers de Pandore qui les ont trouvées sur Mars, dans une sorte de serre artificielle, d’après ce qu’on m’a dit.
- Et moi, qu’est-ce que je dois faire ?
- Récupérer une partie de la cargaison, t’en occuper et la vendre. Et recommencer. Jusqu’à ce que tout soit vendu. C’est un boulot en or, je peux te l’assurer. T’es le seul contrebandier que je connaisse qui soit susceptible de pouvoir s’occuper de plantes en pot. »
Kiba éclata de rire. Cela pouvait paraître idiot, mais c’était vrai, la plupart des contrebandiers n’étaient capables de s’occuper que de leur vaisseau, alors des plantes en pot…
« Bien sûr, cela implique que tu travailles pendant un bout de temps pour Pandore.
- C’est impeccable. Merci le Chinois.
- De rien, petit. Ce boulot était pour toi. »
Kiba déposa sur la table de quoi payer la consommation du Chinois, se leva et sortit du bar.
Prénom : Kiba Alehando
Surnom : C’est plutôt son pseudonyme : Alehando Calrissian (Oui oui, en référence à un très vieux film).
Age : 30 ans
Jour de naissance : 15 avril 3303
Sexe : Masculin
Race : Shitennô
Unité : Contrebandière
Profession / grade : Prince héritier de Tenkaï il y a peu. Maintenant, ce n’est qu’un vagabond.
Lieu de vie : La Bulle, à Kekkai, à l’origine. À présent, il n’a plus vraiment d’attache…
Physique : Kiba ressemble beaucoup à un humain, ce qui est très avantageux pour cacher son origine. Il est très grand pour un représentant de sa race. Qui plus est, Kiba est plutôt mince et sec, alors allez savoir d’où lui vient cette force incroyable. Il a des épaules assez larges, mais sinon, il n’est pas très musclé…
En revanche, si l’on ne peut pas deviner au premier coup d’œil qu’il est un Shitennô, on voit tout de suite à sa prestance époustouflante qu’il vient des hautes couches de la société. Kiba pourrait vous donner d’excellentes leçons de maintien. Se tenir droit et marcher avec élégance, c’est tout une technique que Kiba maîtrise à la perfection.
Kiba n’est pas d’une beauté extraordinaire, mais tout de même. Son visage triangulaire a des traits d’une exceptionnelle finesse et ses yeux bleus sont perçants. Quant à ses courts cheveux couleur nuit, ils sont si sombres qu’on les croit souvent noirs, ce qui contribue à le faire passer pour un humain.
Caractère : Kiba est changeant. On pourrait facilement le croire calme, sage, raisonné… Il est tout sauf ça. Kiba est certes calme la plupart du temps. Comme tout le monde, finalement. Mais en réalité, c’est un grand gamin qui ne pense quasiment qu’à s’amuser. Après, son comportement dépend des personnes qui lui font face. Avec Zhao-Luo et Idril, Kiba est une sorte de miroir amplificateur. En bref, il se montre superficiel et arrogant, leur lançant des piques acérées. Il aime bien être puant avec elles… Les voir furieuses l’amuse grandement. On s’amuse comme on peut lorsqu’on est l’héritier du trône de Tenkaï…
Mais avec Denadath et Oki, Kiba est le grand frère… pas parfait, non. En tout cas pas aux yeux de leurs parents. Kiba est celui qui les a toujours poussés, menés pour faire des bêtises, des fugues, pour partir à ‘aventure. Malheureusement, plus il vieillit plus les contraintes de son rang réduisent son temps libre et ses loisirs.
La dernière contrainte qu’on lui a inventée, c’est celle de trouver une épouse. Génial. Kiba a appris un nouvel art : celui de dégoûter les femmes de s’accrocher à lui. On lui a enseigné la galanterie, il a dû apprendre en autodidacte la goujaterie raffinée. On le sait, Kiba sait se montrer infect en toute élégance.
Mais que le bonhomme tombe seulement amoureux et alors il se transforme immédiatement en parfait chevalier servant…
Kiba aime la bonne cuisine et il peut manger sans compter sans que son poids n’oscille d’un centigramme. De manière générale, il a des goûts raffinés et il aime tout ce qui est soigné, travaillé. Il est lui-même très soigneux. Non, il est maniaque, et sur tous les plans. C’est donc aussi quelqu’un de rangé et ordonné, par ailleurs très doué en mathématiques. Il a ce qu’on appelle l’esprit scientifique.
Par ailleurs, il n’aime pas tout ce qui est brouillon, mal organisé, vague…
Don : Kiba a pas mal de talents plus ou moins cachés et souvent incongrus, à commencer par la cuisine et toutes sortes de tâches ménagères. Comme on dit, il ferait « une parfaite épouse ». Ensuite, Kiba s’y connaît pas mal en mécanique, il se débrouille en musique et a un coup de crayon pas laid du tout. D’autre part, il est sportif, fort, souple et habile. Très intelligent, il est expert dans divers domaines. Bref, Kiba est précisément ce genre de type particulièrement énervant doué en tout.
Relations : La famille royale de Tenkaï est assez nombreuse, Kiba connaît donc son père, le Roi, sa mère, la Reine, ses trois petites sœurs : Zhao-Luo, Idril et Denadath et son petit frère Okiniwochi. Ensuite, Kiba a connu pas mal de gens. Nous retiendrons Bill Crusader, un ami à lui et mécanicien militaire à présent reconverti dans la contrebande.
Histoire :
A cette époque, Kiba pouvait encore voyager d’une planète à l’autre incognito sans qu’on le rappelle à l’ordre. Bien sûr, on ne le laissait jamais partir sans quelques gardes du corps. Heureusement que ceux-ci savaient être discrets. Kiba, lui, ne passait pas inaperçu. Non qu’on vît tout de suite qu’il s’agissait du Prince héritier de Tenkaï. Au contraire, il passait facilement pour un humain. Mais ce n’était pas tout le monde qui prenait son petit-déjeuner sur une terrasse de café en habit de soirée sur Babylone… Pour couronner le tout, Kiba était seul au milieu de sa terrasse de café. Les passants lui jetaient des coups d’œil curieux. Lui pouvait les regarder sans se gêner derrière ses lunettes de soleil. Et il ne se gênait pas. Il avait toujours trouvé intéressant de regarder les gens dans la rue. Une vieille dame progressant avec peine au milieu de cette marée humaine… Un groupe de jeunes clodos patibulaires… Beaucoup de gens seuls et pressés… Des collégiens, des lycéens… Une lycéenne. Le regard de Kiba resta accroché à cette jeune humaine blonde. Heureusement qu’il avait des verres fumés. Pourtant, Kiba n’aimait pas spécialement les gamines. Mais celle-ci était toute mignonne. Pas parfaite, mais toute mignonne. Ouais c’était juste ça, elle était toute mignonne. La jeune fille traînait une assez grosse valise. Elle partait sans doute en voyage. Où ? Kiba ne le saurait sans doute jamais…
Kiba résista à l’envie de courir après la jeune fille pour l’interpeller et la regarder encore quelques instants de plus et il la regarda disparaître de son champ de vision.
………………
Bon, il n’y avait plus qu’à remettre l’alimentation… Reconnecter les moteurs… Le moteur bâbord… Puis le moteur tribord… Et ça devait marcher…
L’hyperpropulseur émit un vrombissement faible et chevrotant avant de s’éteindre à nouveau. Kiba utilisa l’ancestrale technique du coup pied dans ce maudit tas de ferraille et l’hyperpropulseur revint à la vie avec un peu plus de conviction. Enfin. Certes, sur ce coup-là, Kiba ne s’était pas très bien débrouillé. Déclencher une fusillade dans la salle des moteurs du cargo contrebandier n’était pas la meilleure de ses idées. Ces petits contrebandiers étaient plus habiles à manier leurs blasters que leur cerveau. Ils n’étaient même pas fichus d’entrer en contact avec Adonis. Kiba avait bien été obligé d’agir.
Le Shitennô fit demi-tour et s’éloigna de la salle des moteurs pour se diriger vers le cockpit du cargo, en croisant les doigts pour que l’hyperpropulseur ne profite pas qu’il ait le dos tourné pour s’évanouir à nouveau. Mais avant…
Les contrebandiers avaient dû ranger son petit trésor dans le casier sécurisé que Kiba avait repéré un peu plus tôt dans la soute principale. Le Prince de Tenkaï entra dans la plus vaste pièce du cargo et s’approcha de la boîte métallique rouge. Il s’accroupit devant et étudia la serrure. Il fallait entrer un mot de passe. Et bien, ce serait sans. Kiba se releva, pointa son blaster sur la serrure et tira. Ce n’était pas comme s’il risquait d’abîmer son petit trésor… Le casier s’ouvrit sans résistance et Kiba fouilla à l’intérieur sans ménagement pour le contenu. Il attrapa enfin le solitaire, lui sourit comme à un vieil ami et le rangea dans la poche intérieure de sa veste. Il se releva et se dirigea pour de bon vers la cabine de pilotage. Arrivé dans le cockpit, Kiba fit glisser le cadavre du pilote par terre et s’installa à sa place.
Le Shitennô regrettait d’avoir dû éliminer tous les contrebandiers qui l’avait enlevé pour demander une rançon à la famille royale de Tenkaï. Mais ils ne lui avaient pas vraiment laissé le choix. Et puis ils l’avaient emprisonné dans la salle des moteurs et ils l’avaient mis au régime, si c’était pas un délit ça !
En tout cas, Kiba se débrouillerait mieux seul.
Il consulta les cartes d’astronavigation et fit la grimace. Ces dernières ne lui laissaient pas vraiment un choix de destination extraordinaire… C’était soit Troie… Soit Troie. Et bien… Kiba irait à Troie. Le Prince lança le calcul des coordonnés et bientôt, le cargo contrebandier entrait en hyperespace…
………………
Cela faisait un bon mois que Kiba s’était installé dans la Cité Contrebandière de Dédale. Enfin, installé… À présent, le Prince de Tenkaï était un contrebandier comme un autre. Alors il voyageait pas mal, son nouvel élément, c’était l’espace, et pour y circuler, il pilotait le cargo de ses ravisseurs. Bien sûr, pour que personne ne se doute de rien, il l’avait retapé, repeint et changé l’immatriculation, surtout. Maintenant, il transportait toutes sortes de cargaisons illégales d’un bout à l’autre du Cercle. Et il se débrouillait bien, comme toujours. Il s’était fait un nom dans le milieu. Enfin, Alehando Calrissian s’était fait un nom dans le milieu. Il travaillait seul avec son vieux coucou et cela forçait généralement le respect. Kiba avait réussi à devenir une autre personne, avec un autre nom, un autre passé, un autre présent et surtout un autre futur.
Kiba fourra ses mains dans les poches de sa veste en cuir en entrant dans le bar. Pour quelqu’un de normal, l’endroit semblait très mal fréquenté. Tous les clients ici étaient armés, tous avaient l’air plus ou moins sales, grognons, balafrés comme des vétérans de guerre. Évidemment, si quelqu’un de normal entrait ici, il ne serait pas le bienvenu. Cependant, l’ambiance était bonne et ce n’était pas un vrai coupe-jarret. Ici, peu de bagarres, moins de meurtres encore, pas de massacres. C’était le nouveau milieu social de Kiba. Ah ! Pour sûr, cela changeait des nobles bien habillés et maniérés, de l’odeur d’eau de Cologne… Et bien Kiba, lui, trouvait cette odeur de sueur, d’épice et de tabac rafraîchissante, quelque part…
« Al’ ! Par ici ! »
Un homme d’un certain âge au visage buriné par le temps et une vie rude l’interpellait depuis une petite table ronde. C’était celui qu’on appelait le Chinois. Une sorte de vieux bonhomme qui s’occupait de la « socialisation » des jeunes contrebandiers. Il était plus ou moins à la retraite mais il s’occupait de mettre les jeunes prometteurs sur les bonnes affaires. Rapidement, il était devenu une sorte de père adoptif pour Kiba. Le Prince était assez impatient de savoir ce qu’il avait à lui proposer cette fois-ci car la dernière fois, Kiba lui avait glissé deux mots sur Pandore. A vec un peu de chance…
Le jeune contrebandier s’installa lourdement à la table du Chinois.
« Alors ?
- Ça y est, je l’ai ton job. C’est une mission de confiance, alors pas de gaffe, petit.
- Cesse de tourner autour du pot, le Chinois, c’est quoi ce boulot ?
- Des plantes en pot. »
Kiba regarda le Chinois en silence, attendant la suite. Qui ne venait pas. Le vieux bonhomme le regardait d’un air malicieux.
« De la drogue ? fit Kiba, hésitant.
- Non, des plantes médicinales, très rares, de l’Ancienne Terre. Ce sont les contrebandiers de Pandore qui les ont trouvées sur Mars, dans une sorte de serre artificielle, d’après ce qu’on m’a dit.
- Et moi, qu’est-ce que je dois faire ?
- Récupérer une partie de la cargaison, t’en occuper et la vendre. Et recommencer. Jusqu’à ce que tout soit vendu. C’est un boulot en or, je peux te l’assurer. T’es le seul contrebandier que je connaisse qui soit susceptible de pouvoir s’occuper de plantes en pot. »
Kiba éclata de rire. Cela pouvait paraître idiot, mais c’était vrai, la plupart des contrebandiers n’étaient capables de s’occuper que de leur vaisseau, alors des plantes en pot…
« Bien sûr, cela implique que tu travailles pendant un bout de temps pour Pandore.
- C’est impeccable. Merci le Chinois.
- De rien, petit. Ce boulot était pour toi. »
Kiba déposa sur la table de quoi payer la consommation du Chinois, se leva et sortit du bar.
Dernière édition par le Jeu 5 Juil 2007 - 14:32, édité 1 fois