Federico entra dans ses appartements, dont il se servait aussi comme bureau, et s'effondra sur le siège confortable qui faisait face à la porte. Fébrile, car fou de douleur, il saisit son masque curatif, et le mit sur son nez. Les effets bienfaisants des lasers ne se firent sentir qu'au bout de quelques temps. La tension s'était transformée en rage.
Il se leva, balaya tout ce qu'il y avait sur son bureau d'un geste du bras, puis il se tourna vers la bibliothèque et envoya valser encore deux étagères de livres avant de se sentir un peu calmé.
Une fois sa rage passé, il se sentit pathétique. Il sentait le regard d'Eilaire dans son dos, car il savait qu'elle était arrivée entre temps, et qu'elle avait tout vu. Il était gêné, mais moins que s'il s'était agi d'une autre personne. Eilaire et lui commençaient à se connaître, ou du moins à s'apprivoiser.
Il se rassit à son bureau, y posa les coudes et dit, la tête dans les mains :
"Veuillez fermer la porte, s'il-vous-plait."
Il commençait à en avoir marre. Il avait réussi à vivre une vie tranquille pendant onze ans, et depuis l'année précédente, tout commençait à partir en vrille... Depuis qu'il était avec Ambre, d'ailleurs... Et maintenant, Niorun avait refait surface. Il l'avait surveillée de loin pendant des année, il avait regretté d'être parti... De nombreuses fois, il avait failli prendre une permission et partir sur Tenkaï pour la retrouver, mais toujours, il avait décidé de rester à distance. Il savait que revoir Niorun signifierait se retrouver de nouveau face à son passé, face à son échec... Il ne le souhaitait pas, c'était hors de question. Mais depuis qu'il était avec Ambre... Il avait commencé à aimer ce qu'ils commençaient à construire, et plus il passait de temps avec elle, plus il s'éloignait de Niorun et de son passé... Il avait fini par cesser de la surveiller, et, sans qu'il ait pu se préparer, il s'était retrouvé juste en face d'elle...
Il avait besoin de café. Un bon café noir, brûlant, et amer, aussi amer que son coeur...
Il se leva, balaya tout ce qu'il y avait sur son bureau d'un geste du bras, puis il se tourna vers la bibliothèque et envoya valser encore deux étagères de livres avant de se sentir un peu calmé.
Une fois sa rage passé, il se sentit pathétique. Il sentait le regard d'Eilaire dans son dos, car il savait qu'elle était arrivée entre temps, et qu'elle avait tout vu. Il était gêné, mais moins que s'il s'était agi d'une autre personne. Eilaire et lui commençaient à se connaître, ou du moins à s'apprivoiser.
Il se rassit à son bureau, y posa les coudes et dit, la tête dans les mains :
"Veuillez fermer la porte, s'il-vous-plait."
Il commençait à en avoir marre. Il avait réussi à vivre une vie tranquille pendant onze ans, et depuis l'année précédente, tout commençait à partir en vrille... Depuis qu'il était avec Ambre, d'ailleurs... Et maintenant, Niorun avait refait surface. Il l'avait surveillée de loin pendant des année, il avait regretté d'être parti... De nombreuses fois, il avait failli prendre une permission et partir sur Tenkaï pour la retrouver, mais toujours, il avait décidé de rester à distance. Il savait que revoir Niorun signifierait se retrouver de nouveau face à son passé, face à son échec... Il ne le souhaitait pas, c'était hors de question. Mais depuis qu'il était avec Ambre... Il avait commencé à aimer ce qu'ils commençaient à construire, et plus il passait de temps avec elle, plus il s'éloignait de Niorun et de son passé... Il avait fini par cesser de la surveiller, et, sans qu'il ait pu se préparer, il s'était retrouvé juste en face d'elle...
Il avait besoin de café. Un bon café noir, brûlant, et amer, aussi amer que son coeur...