Les ascenseurs… Il s’agissait d’une chose merveilleuse pour passer d’un niveau à l’autre dans une structure à plusieurs étages. Et c’était plus rapide et moins fatigant que les escaliers. Des tas de gens bénissaient sans doute chaque jour l’inventeur de l’ascenseur. Comme cet estropié de lieutenant tactique, là, par exemple, celui qui faisait de l’œil à Andrea (il en aurait presque rougi, tiens). D’ailleurs, vu l’état physique piteux dans lequel se trouvait actuellement Andrea, le lieutenant de maintenance de Pandore fraîchement promu aurait préféré ne pas dire de mal des ascenseurs. Seulement, les ascenseurs étaient bien loin de n’avoir que des qualités. Ils avaient des défauts, de gros défauts même, qui apparaissaient aux yeux d’Andrea en cet instant fatidique comme une vache de Troie au milieu d’une coursive.
Il était coincé dans une boîte à sardine entre Ethan Geetaï, le bien trop gentil bosco, et Kallista Ielissof, Seconde à bord de la Vivenef contrebandière et pin-up comme on n’en faisait plus.
Andrea n’avait pas connu situation plus gênante depuis… Quinze bonnes minutes, au moins.
Andrea dut s’abstenir de soupirer… En fait, il avait presque arrêté de respirer depuis qu’il était entré dans cette cage infernale qui descendait trop lentement à son goût dans les entrailles du vaisseau. Depuis qu’il était à bord de Pandore, il allait de situation inconfortable en situation inconfortable. Il y avait plus agréable…Bien sûr, il y avait bien pire, aussi. Andrea se permit un sourire en coin en pensant que ce qu’il y avait de bien quand on tentait de vous tuer, c’est qu’après, on pouvait dire pour tout : « bah, de toute façon, il y a pire ».
Mais il était tout de même difficile de se sentir plus gêné. D’abord, Andrea avait été heureux que le Commandant Von Drachnar lui ordonne de travailler avec le bosco. Andrea avait eu l’occasion de faire un peu connaissance avec lui et il l’aimait bien. Il l’aimait plus que bien, même, même tant de gentillesse et d’enthousiasme le mettait un peu mal à l’aise. Puis le Commandant avait ordonné à son Second de l’assister. Bon. Du peu qu’Andrea en avait vu, il n’avait aucun grief particulier envers elle. Elle lui avait même fait plutôt bonne impression, même. Elle avait l’air franche du collier, cela rassurait Andrea. Le problème c’était que Kallista était une femme et pire : une femme superbe. Le jeune lieutenant n’était pas particulièrement intéressé par quelque chose d’aussi superficiel que la beauté physique, mais il y était malgré tout sensible. Mais il y était sensible dans son ensemble. Il n’était pas du genre à reluquer une poitrine ou ce genre de chose. Non, s’il avait seulement osé, Andrea l’aurait regardé toute entière. Mais évidemment, il ne le faisait pas… Pourquoi ? Parce que les belles femmes l’avait toujours intimidé, il se sentait si laid et si pataud à côté d’elles… Surtout à côté de femmes comme Kallista, qui avaient l’air si assurées… De plus, ça ne se faisait pas. Et évidemment, depuis un certain incident, il était non seulement mal à l’aise avec les femmes, mais aussi effrayé par elles. Le petit malaise qu’il avait toujours ressenti auprès d’elles s’était mué en peur irraisonnée. C’était stupide, il le savait et il refoulait cette terreur aussi bien qu’il le pouvait, mais ça n’était pas facile.
Mais le sentiment qui le dominait dans ce fichu ascenseur, c’était la gêne. Mais qui aimait se retrouver à l’étroit dans un ascenseur avec quelqu’un qu’il connaissait à peine ? N’oublions pas qu’Andrea n’aimait pas le contact physique. Alors, sans bouger d’un millimètre, en respirant à peine, Andrea tenta désespérément d’ordonner à son corps de se compresser, de devenir encore plus maigre qu’il ne l’était, histoire de libérer un peu d’espace vital autour de lui. Mais son corps n’en fit qu’à sa tête et resta tel qu’il était… Il décida même de sécréter tranquillement un peu de sueur à quelques endroits stratégiques, ce qui finit de mettre Andrea mal à l’aise.
Très mal à l’aise. Une bouffée de panique monta en lui. Allons bon, maintenant, il était atteint de… Quelque chose entre l’agoraphobie et la claustrophobie… Merveilleux.
Que d’émotions me direz-vous ! Mais les seules manifestations des tourments d’Andrea dans ce diabolique ascenseur qui descendait encore et encore ne furent que la crispation de sa mâchoire et quelques gouttes de sueurs sur son front. Sinon, il était toujours le même grand gaillard osseux, un peu voûté, au visage inexpressif, mais aux yeux vifs.
Il était coincé dans une boîte à sardine entre Ethan Geetaï, le bien trop gentil bosco, et Kallista Ielissof, Seconde à bord de la Vivenef contrebandière et pin-up comme on n’en faisait plus.
Andrea n’avait pas connu situation plus gênante depuis… Quinze bonnes minutes, au moins.
Andrea dut s’abstenir de soupirer… En fait, il avait presque arrêté de respirer depuis qu’il était entré dans cette cage infernale qui descendait trop lentement à son goût dans les entrailles du vaisseau. Depuis qu’il était à bord de Pandore, il allait de situation inconfortable en situation inconfortable. Il y avait plus agréable…Bien sûr, il y avait bien pire, aussi. Andrea se permit un sourire en coin en pensant que ce qu’il y avait de bien quand on tentait de vous tuer, c’est qu’après, on pouvait dire pour tout : « bah, de toute façon, il y a pire ».
Mais il était tout de même difficile de se sentir plus gêné. D’abord, Andrea avait été heureux que le Commandant Von Drachnar lui ordonne de travailler avec le bosco. Andrea avait eu l’occasion de faire un peu connaissance avec lui et il l’aimait bien. Il l’aimait plus que bien, même, même tant de gentillesse et d’enthousiasme le mettait un peu mal à l’aise. Puis le Commandant avait ordonné à son Second de l’assister. Bon. Du peu qu’Andrea en avait vu, il n’avait aucun grief particulier envers elle. Elle lui avait même fait plutôt bonne impression, même. Elle avait l’air franche du collier, cela rassurait Andrea. Le problème c’était que Kallista était une femme et pire : une femme superbe. Le jeune lieutenant n’était pas particulièrement intéressé par quelque chose d’aussi superficiel que la beauté physique, mais il y était malgré tout sensible. Mais il y était sensible dans son ensemble. Il n’était pas du genre à reluquer une poitrine ou ce genre de chose. Non, s’il avait seulement osé, Andrea l’aurait regardé toute entière. Mais évidemment, il ne le faisait pas… Pourquoi ? Parce que les belles femmes l’avait toujours intimidé, il se sentait si laid et si pataud à côté d’elles… Surtout à côté de femmes comme Kallista, qui avaient l’air si assurées… De plus, ça ne se faisait pas. Et évidemment, depuis un certain incident, il était non seulement mal à l’aise avec les femmes, mais aussi effrayé par elles. Le petit malaise qu’il avait toujours ressenti auprès d’elles s’était mué en peur irraisonnée. C’était stupide, il le savait et il refoulait cette terreur aussi bien qu’il le pouvait, mais ça n’était pas facile.
Mais le sentiment qui le dominait dans ce fichu ascenseur, c’était la gêne. Mais qui aimait se retrouver à l’étroit dans un ascenseur avec quelqu’un qu’il connaissait à peine ? N’oublions pas qu’Andrea n’aimait pas le contact physique. Alors, sans bouger d’un millimètre, en respirant à peine, Andrea tenta désespérément d’ordonner à son corps de se compresser, de devenir encore plus maigre qu’il ne l’était, histoire de libérer un peu d’espace vital autour de lui. Mais son corps n’en fit qu’à sa tête et resta tel qu’il était… Il décida même de sécréter tranquillement un peu de sueur à quelques endroits stratégiques, ce qui finit de mettre Andrea mal à l’aise.
Très mal à l’aise. Une bouffée de panique monta en lui. Allons bon, maintenant, il était atteint de… Quelque chose entre l’agoraphobie et la claustrophobie… Merveilleux.
Que d’émotions me direz-vous ! Mais les seules manifestations des tourments d’Andrea dans ce diabolique ascenseur qui descendait encore et encore ne furent que la crispation de sa mâchoire et quelques gouttes de sueurs sur son front. Sinon, il était toujours le même grand gaillard osseux, un peu voûté, au visage inexpressif, mais aux yeux vifs.