[HJ : Pardon pour cet énorme retard. ;__; ]
Tout était calme, ou presque, dans l’infirmerie d’Adonis. Il n’y avait pratiquement aucun blessé ou malade, ce qui était relativement rare sur un bâtiment pirate de cette envergure. Endymion Beleril n’avait pas besoin d’être en pleine bataille pour trouver de quoi s’occuper. Il y avait toujours des petits bobos à rafistoler. Entre l’adorable et merveilleusement maladroite apprentie du coq, son élève hémophile, les petits accidents des mécanos, les rhumes, les petits soucis de digestions ou autre petits problèmes de santé, il y avait toujours à faire à bord d’un vaisseau de cette taille. Mais à cela, il fallait ajouter les cuites et les petites bagarres. On était chez les pirates, après tout, et le règlement était plus lâche qu’à bord d’un bâtiment militaire, même si les bagarres étaient interdites. Il était difficile d’empêcher un milliers de loups de l’espace de se défouler un peu en se cognant la tronche de temps à autre.
Mais cette fois, Endy pouvait joyeusement se tourner les pouces. Bien sûr, il ne se tournait pas les pouces à proprement parler. Endy n’était pas le genre d’homme à se tourner les pouces. Non, franchement, on pouvait faire des choses beaucoup plus intéressantes avec ses pouces que ça.
En l’occurrence, Endy était installé dans son cabinet de travail, ses pieds déchaussés confortablement croisés sur le bureau. Une sucette à la nicotine au coin des lèvres, il était plongé dans la lecture fascinante d’un numéro de Cosmoplayboy. Quoi de plus stimulant pour faire passer efficacement le temps ? (Oui, bon, d’accord, Il y AVAIT plus stimulant, mais pour l’instant, Endy n’avait pas mieux sous la main.)
Tout était silencieux dans l’infirmerie… Enfin, non, pas tout à fait. L’un des médecins de garde avec Endy faisait un peu de rangement tout en marmonnant sans discontinuer. Cela ne gênait pas Endy qui s’était habitué à la litanie du docteur Alvarez. Au contraire, le doux ronronnement de sa voix avait plutôt tendance à le bercer. Endy prêta un instant l’oreille à ce qu’il pouvait entendre par la porte ouverte qui reliait l’infirmerie à proprement parler à son bureau.
« … tyrannique qui reste là à bailler aux corneilles pendant que ses esclâââves s’échinent à ranger. Un jour, ça tournera mal. Ça va forcément mal tourner. Un type va arriver en pissant le sang et Endy ne sera pas prêt. Il fera une grosse bourde et le bonhomme va mourir. Et quand ça commence comme ça, ça ne s’arrête plus. Un deuxième crève, puis un troisième et ainsi de suite. C’est un cercle vicieux. Plus les patients meurent sur la table, moins t’as confiance en toi plus tu fais des conneries. Ça a toujours été comme ça et c’est pas près de changer. Moi j’le dis, ça va mal tourner et un jour il manquera tellement de membres de l’équipage qu’on pourra plus gérer le vaisseau. Et c’est toujours dans ces moments-là que les pires conneries arrivent. Ouais. L’armée va nous tomber dessus et nous réduire en charpie. Et y aura tellement de trous dans la coque qu’on pourra plus bouger. On va dériver comme ça dans l’espace et les survivants crèveront lentement, de faim ou de froid… »
Endy eut un sourire d’aise, savourant l’optimisme débordant de son assistant. Puis il en revint à une ravissante photo de son magazine. Mais, ô sacrilège ! son collègue passa la tête par la porte et l’interrompit dans sa passionnante activité.
« Eh Endy ! Où est-ce que je mets ces compresses ? »
Endy ne leva même pas le nez de son magazine.
« Eh bien à l’endroit habituel où on met les compresses. Répondit-il avec nonchalance.
- Y a plus de place.
- Oh ! Trop de compresses ? Voilà qui est positif ! »
Endy sortit enfin son nez du périodique pour adresser un joyeux clin d’œil et un pouce levé au docteur Alvarez. Mais celui-ci se renfrogna aussitôt.
« C’est pas positif. On en a trop du coup on ne sait pas où mettre le surplus. On va le laisser traîner n’importe où et ça va s’imprégner de cochonneries. Après, on voudra les utiliser, on les mettra sur des blessures bien fraîches et elles s’infecteront. Et on devra amputer à tour de bras ! »
Endy fit rouler ses yeux dans ses orbites d’un air faussement exaspéré. En réalité il s’émerveillait encore de la capacité extraordinaire de son assistant à tout voir en noir. Bon, il fallait bien l’avouer, c’était parfois très lourd. Mais Endy supportait plutôt bien. Et puis Alvarez était quand même un bon médecin, même s’il ne valait mieux pas le laisser parler aux patients…
« Eh bah trouve un autre endroit aseptisé. Débrouille-toi un peu tout seul, un peu d’esprit d’initiative, que diable ! Et puis je suis très occupé, ça se voit, non ? »
Endy dressa son magazine devant son visage comme un bouclier. La discussion était terminée de son côté.
Le docteur Alvarez grogna et retourna dans l’infirmerie d’un pas traînant. Mais il savait qu’Endy n’avait pas tout à fait tort : il devait peut-être faire preuve d’un peu d’initiative. Il reprit donc sa berceuse de paroles pessimistes et Endy sa lecture enivrante.
Et c’est à ce moment-là que les emmerdes arrivèrent. L’intercom brailla dans l’infirmerie :
« Infirmerie ! Message en provenance du hangar d’appontement 3B ! »
La voix de l’officier comme céda sa place à la voix féminine de Marguerite de Pakrètt tandis qu’Endy se redressait sur son fauteuil, retirait ses pieds du bureau pour les enfourner dans ses chaussures et se lever.
« Infirmerie ! On a un blessé à bord ! Ramenez vos fesses illico ! »
Endy sortit du bureau à grandes enjambées et entra dans l’infirmerie en grommelant quelque chose sur la politesse habituel des gens qui demandaient des soins. Une autre voix, encore plus familière, se fit entendre dans l’intercom.
« DEUX blessés !! »
Ah mais si son élève préféré était en danger, Endy risquait d’en faire une affaire personnelle ! Car il était hors de question de perdre ce jeune esprit lubrique si prometteur !
Endy traversa l’infirmerie et appuya sur un bouton de l’intercom pour répondre à l’officier de communication.
« On arrive. »
Il relâcha le bouton et se tourna vers le docteur Alvarez tout en se dirigeant vers un coin de la salle où était rangée des BAP (brancards autoportés)
« Réveillez un infirmier pour qu’il garde l’infirmerie pendant notre absence et prenez un BAP. Rejoignez-moi au hangar d’appontement 3B dès que possible. »
Alvarez hocha la tête. Endy activa le BAP et le poussa vers la sortie de l’infirmerie.
Après avoir traversé maintes coursives et emprunté un certain nombre d’ascenseur à travers tout le vaisseau avec son BAP, Endy s’approcha en trottinant d’une porte du hangar 3B. Il ne savait pas si la situation était grave et il pestait contre le manque d’information qu’on lui avait fourni. La porte s’ouvrit sur son passage et il se précipita dans la vaste salle où un petit vaisseau de transport reposait sur la plate-forme d’atterrissage, passerelle béante. Endy se dépêcha de rejoindre le vaisseau et pénétra à l’intérieur de celui-ci pour découvrir un pauvre petit Thomas blessé au bras en train de serrer une compresse déjà complètement imbibé de sang sur la blessure d’un homme dans un état plutôt critique. En tout cas, plus critique que ce qu’Endy s’attendait à voir.
« Merde ! »
Endy avait beau être plutôt doué dans son domaine, il ne pouvait pas gérer deux blessé à la fois. Il décrocha un tube de crème du BAP (qui servait également à transporter le matériel de premier secours) et le donna à Thomas.
« Mets ça sur ta blessure et si tu peux, aide-moi à le mettre sur le brancard. »
Endy parlait du blessé, bien entendu. La crème qu’il venait de donner à Thomas avait pour effet de cicatriser les blessures à une allure prodigieuse. Le soucis, c’était que le processus était rarement propre et il laissait généralement une vilaine cicatrice. Mais c’était l’idéal pour les petites blessures de Thomas. Dans le cas du jeune homme blond étalé sur le sol du vaisseau, c’était une autre affaire.
Endy revint au BAP et attrapa des gants en plastique avant de les enfiler. Il appuya sur l’un des nombreux boutons de l’engin qui perdit doucement de l’altitude et rejoignit le niveau du sol. Endy s’approcha du jeune homme blessé et se pencha au-dessus de lui.
« Merde, qu’est-ce qui lui est arrivé ? On dirait qu’on l’a poignardé avec un couteau de dix centimètre de large ! C’est un miracle qu’il soit encore vivant ! Mais quel genre de barb… »
Endy se tu, comprenant soudain qui avait pu s’en prendre de cette manière au jeune homme. Et il n’avait pas spécialement envie de traiter Marguerite de Pakrètt de barbare devant Thomas. Il s’efforça alors de soulever le gaillard par les épaules pour le faire glisser jusqu’au brancard, espérant que Thomas l’aiderait quand il aurait fini de soigner sa propre blessure.
« D’ailleurs, qui c’est ce type ? J’l’ai jamais vu… Et vous n’êtes pas parti avec, que je sache… »
Endy marmonnait ses questions sans vraiment attendre de réponse. Ce n’était pas l’inquisition, lui il était juste médecin. Que le type fasse partie de l’équipage ou non n’avait pas grande importance pour lui. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il devait se grouiller de le soigner.
Tout était calme, ou presque, dans l’infirmerie d’Adonis. Il n’y avait pratiquement aucun blessé ou malade, ce qui était relativement rare sur un bâtiment pirate de cette envergure. Endymion Beleril n’avait pas besoin d’être en pleine bataille pour trouver de quoi s’occuper. Il y avait toujours des petits bobos à rafistoler. Entre l’adorable et merveilleusement maladroite apprentie du coq, son élève hémophile, les petits accidents des mécanos, les rhumes, les petits soucis de digestions ou autre petits problèmes de santé, il y avait toujours à faire à bord d’un vaisseau de cette taille. Mais à cela, il fallait ajouter les cuites et les petites bagarres. On était chez les pirates, après tout, et le règlement était plus lâche qu’à bord d’un bâtiment militaire, même si les bagarres étaient interdites. Il était difficile d’empêcher un milliers de loups de l’espace de se défouler un peu en se cognant la tronche de temps à autre.
Mais cette fois, Endy pouvait joyeusement se tourner les pouces. Bien sûr, il ne se tournait pas les pouces à proprement parler. Endy n’était pas le genre d’homme à se tourner les pouces. Non, franchement, on pouvait faire des choses beaucoup plus intéressantes avec ses pouces que ça.
En l’occurrence, Endy était installé dans son cabinet de travail, ses pieds déchaussés confortablement croisés sur le bureau. Une sucette à la nicotine au coin des lèvres, il était plongé dans la lecture fascinante d’un numéro de Cosmoplayboy. Quoi de plus stimulant pour faire passer efficacement le temps ? (Oui, bon, d’accord, Il y AVAIT plus stimulant, mais pour l’instant, Endy n’avait pas mieux sous la main.)
Tout était silencieux dans l’infirmerie… Enfin, non, pas tout à fait. L’un des médecins de garde avec Endy faisait un peu de rangement tout en marmonnant sans discontinuer. Cela ne gênait pas Endy qui s’était habitué à la litanie du docteur Alvarez. Au contraire, le doux ronronnement de sa voix avait plutôt tendance à le bercer. Endy prêta un instant l’oreille à ce qu’il pouvait entendre par la porte ouverte qui reliait l’infirmerie à proprement parler à son bureau.
« … tyrannique qui reste là à bailler aux corneilles pendant que ses esclâââves s’échinent à ranger. Un jour, ça tournera mal. Ça va forcément mal tourner. Un type va arriver en pissant le sang et Endy ne sera pas prêt. Il fera une grosse bourde et le bonhomme va mourir. Et quand ça commence comme ça, ça ne s’arrête plus. Un deuxième crève, puis un troisième et ainsi de suite. C’est un cercle vicieux. Plus les patients meurent sur la table, moins t’as confiance en toi plus tu fais des conneries. Ça a toujours été comme ça et c’est pas près de changer. Moi j’le dis, ça va mal tourner et un jour il manquera tellement de membres de l’équipage qu’on pourra plus gérer le vaisseau. Et c’est toujours dans ces moments-là que les pires conneries arrivent. Ouais. L’armée va nous tomber dessus et nous réduire en charpie. Et y aura tellement de trous dans la coque qu’on pourra plus bouger. On va dériver comme ça dans l’espace et les survivants crèveront lentement, de faim ou de froid… »
Endy eut un sourire d’aise, savourant l’optimisme débordant de son assistant. Puis il en revint à une ravissante photo de son magazine. Mais, ô sacrilège ! son collègue passa la tête par la porte et l’interrompit dans sa passionnante activité.
« Eh Endy ! Où est-ce que je mets ces compresses ? »
Endy ne leva même pas le nez de son magazine.
« Eh bien à l’endroit habituel où on met les compresses. Répondit-il avec nonchalance.
- Y a plus de place.
- Oh ! Trop de compresses ? Voilà qui est positif ! »
Endy sortit enfin son nez du périodique pour adresser un joyeux clin d’œil et un pouce levé au docteur Alvarez. Mais celui-ci se renfrogna aussitôt.
« C’est pas positif. On en a trop du coup on ne sait pas où mettre le surplus. On va le laisser traîner n’importe où et ça va s’imprégner de cochonneries. Après, on voudra les utiliser, on les mettra sur des blessures bien fraîches et elles s’infecteront. Et on devra amputer à tour de bras ! »
Endy fit rouler ses yeux dans ses orbites d’un air faussement exaspéré. En réalité il s’émerveillait encore de la capacité extraordinaire de son assistant à tout voir en noir. Bon, il fallait bien l’avouer, c’était parfois très lourd. Mais Endy supportait plutôt bien. Et puis Alvarez était quand même un bon médecin, même s’il ne valait mieux pas le laisser parler aux patients…
« Eh bah trouve un autre endroit aseptisé. Débrouille-toi un peu tout seul, un peu d’esprit d’initiative, que diable ! Et puis je suis très occupé, ça se voit, non ? »
Endy dressa son magazine devant son visage comme un bouclier. La discussion était terminée de son côté.
Le docteur Alvarez grogna et retourna dans l’infirmerie d’un pas traînant. Mais il savait qu’Endy n’avait pas tout à fait tort : il devait peut-être faire preuve d’un peu d’initiative. Il reprit donc sa berceuse de paroles pessimistes et Endy sa lecture enivrante.
Et c’est à ce moment-là que les emmerdes arrivèrent. L’intercom brailla dans l’infirmerie :
« Infirmerie ! Message en provenance du hangar d’appontement 3B ! »
La voix de l’officier comme céda sa place à la voix féminine de Marguerite de Pakrètt tandis qu’Endy se redressait sur son fauteuil, retirait ses pieds du bureau pour les enfourner dans ses chaussures et se lever.
« Infirmerie ! On a un blessé à bord ! Ramenez vos fesses illico ! »
Endy sortit du bureau à grandes enjambées et entra dans l’infirmerie en grommelant quelque chose sur la politesse habituel des gens qui demandaient des soins. Une autre voix, encore plus familière, se fit entendre dans l’intercom.
« DEUX blessés !! »
Ah mais si son élève préféré était en danger, Endy risquait d’en faire une affaire personnelle ! Car il était hors de question de perdre ce jeune esprit lubrique si prometteur !
Endy traversa l’infirmerie et appuya sur un bouton de l’intercom pour répondre à l’officier de communication.
« On arrive. »
Il relâcha le bouton et se tourna vers le docteur Alvarez tout en se dirigeant vers un coin de la salle où était rangée des BAP (brancards autoportés)
« Réveillez un infirmier pour qu’il garde l’infirmerie pendant notre absence et prenez un BAP. Rejoignez-moi au hangar d’appontement 3B dès que possible. »
Alvarez hocha la tête. Endy activa le BAP et le poussa vers la sortie de l’infirmerie.
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Après avoir traversé maintes coursives et emprunté un certain nombre d’ascenseur à travers tout le vaisseau avec son BAP, Endy s’approcha en trottinant d’une porte du hangar 3B. Il ne savait pas si la situation était grave et il pestait contre le manque d’information qu’on lui avait fourni. La porte s’ouvrit sur son passage et il se précipita dans la vaste salle où un petit vaisseau de transport reposait sur la plate-forme d’atterrissage, passerelle béante. Endy se dépêcha de rejoindre le vaisseau et pénétra à l’intérieur de celui-ci pour découvrir un pauvre petit Thomas blessé au bras en train de serrer une compresse déjà complètement imbibé de sang sur la blessure d’un homme dans un état plutôt critique. En tout cas, plus critique que ce qu’Endy s’attendait à voir.
« Merde ! »
Endy avait beau être plutôt doué dans son domaine, il ne pouvait pas gérer deux blessé à la fois. Il décrocha un tube de crème du BAP (qui servait également à transporter le matériel de premier secours) et le donna à Thomas.
« Mets ça sur ta blessure et si tu peux, aide-moi à le mettre sur le brancard. »
Endy parlait du blessé, bien entendu. La crème qu’il venait de donner à Thomas avait pour effet de cicatriser les blessures à une allure prodigieuse. Le soucis, c’était que le processus était rarement propre et il laissait généralement une vilaine cicatrice. Mais c’était l’idéal pour les petites blessures de Thomas. Dans le cas du jeune homme blond étalé sur le sol du vaisseau, c’était une autre affaire.
Endy revint au BAP et attrapa des gants en plastique avant de les enfiler. Il appuya sur l’un des nombreux boutons de l’engin qui perdit doucement de l’altitude et rejoignit le niveau du sol. Endy s’approcha du jeune homme blessé et se pencha au-dessus de lui.
« Merde, qu’est-ce qui lui est arrivé ? On dirait qu’on l’a poignardé avec un couteau de dix centimètre de large ! C’est un miracle qu’il soit encore vivant ! Mais quel genre de barb… »
Endy se tu, comprenant soudain qui avait pu s’en prendre de cette manière au jeune homme. Et il n’avait pas spécialement envie de traiter Marguerite de Pakrètt de barbare devant Thomas. Il s’efforça alors de soulever le gaillard par les épaules pour le faire glisser jusqu’au brancard, espérant que Thomas l’aiderait quand il aurait fini de soigner sa propre blessure.
« D’ailleurs, qui c’est ce type ? J’l’ai jamais vu… Et vous n’êtes pas parti avec, que je sache… »
Endy marmonnait ses questions sans vraiment attendre de réponse. Ce n’était pas l’inquisition, lui il était juste médecin. Que le type fasse partie de l’équipage ou non n’avait pas grande importance pour lui. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il devait se grouiller de le soigner.