Vivenef

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    Un peu d'amour pour ceux qui pissent le sang. [PV : Thomas et Walan]

    Endymion Beleril
    Endymion Beleril
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    Un peu d'amour pour ceux qui pissent le sang. [PV : Thomas et Walan] Empty Un peu d'amour pour ceux qui pissent le sang. [PV : Thomas et Walan]

    Message par Endymion Beleril Ven 5 Déc 2008 - 13:23

    [HJ : Pardon pour cet énorme retard. ;__; ]



    Tout était calme, ou presque, dans l’infirmerie d’Adonis. Il n’y avait pratiquement aucun blessé ou malade, ce qui était relativement rare sur un bâtiment pirate de cette envergure. Endymion Beleril n’avait pas besoin d’être en pleine bataille pour trouver de quoi s’occuper. Il y avait toujours des petits bobos à rafistoler. Entre l’adorable et merveilleusement maladroite apprentie du coq, son élève hémophile, les petits accidents des mécanos, les rhumes, les petits soucis de digestions ou autre petits problèmes de santé, il y avait toujours à faire à bord d’un vaisseau de cette taille. Mais à cela, il fallait ajouter les cuites et les petites bagarres. On était chez les pirates, après tout, et le règlement était plus lâche qu’à bord d’un bâtiment militaire, même si les bagarres étaient interdites. Il était difficile d’empêcher un milliers de loups de l’espace de se défouler un peu en se cognant la tronche de temps à autre.

    Mais cette fois, Endy pouvait joyeusement se tourner les pouces. Bien sûr, il ne se tournait pas les pouces à proprement parler. Endy n’était pas le genre d’homme à se tourner les pouces. Non, franchement, on pouvait faire des choses beaucoup plus intéressantes avec ses pouces que ça.
    En l’occurrence, Endy était installé dans son cabinet de travail, ses pieds déchaussés confortablement croisés sur le bureau. Une sucette à la nicotine au coin des lèvres, il était plongé dans la lecture fascinante d’un numéro de Cosmoplayboy. Quoi de plus stimulant pour faire passer efficacement le temps ? (Oui, bon, d’accord, Il y AVAIT plus stimulant, mais pour l’instant, Endy n’avait pas mieux sous la main.)
    Tout était silencieux dans l’infirmerie… Enfin, non, pas tout à fait. L’un des médecins de garde avec Endy faisait un peu de rangement tout en marmonnant sans discontinuer. Cela ne gênait pas Endy qui s’était habitué à la litanie du docteur Alvarez. Au contraire, le doux ronronnement de sa voix avait plutôt tendance à le bercer. Endy prêta un instant l’oreille à ce qu’il pouvait entendre par la porte ouverte qui reliait l’infirmerie à proprement parler à son bureau.


    « … tyrannique qui reste là à bailler aux corneilles pendant que ses esclâââves s’échinent à ranger. Un jour, ça tournera mal. Ça va forcément mal tourner. Un type va arriver en pissant le sang et Endy ne sera pas prêt. Il fera une grosse bourde et le bonhomme va mourir. Et quand ça commence comme ça, ça ne s’arrête plus. Un deuxième crève, puis un troisième et ainsi de suite. C’est un cercle vicieux. Plus les patients meurent sur la table, moins t’as confiance en toi plus tu fais des conneries. Ça a toujours été comme ça et c’est pas près de changer. Moi j’le dis, ça va mal tourner et un jour il manquera tellement de membres de l’équipage qu’on pourra plus gérer le vaisseau. Et c’est toujours dans ces moments-là que les pires conneries arrivent. Ouais. L’armée va nous tomber dessus et nous réduire en charpie. Et y aura tellement de trous dans la coque qu’on pourra plus bouger. On va dériver comme ça dans l’espace et les survivants crèveront lentement, de faim ou de froid… »

    Endy eut un sourire d’aise, savourant l’optimisme débordant de son assistant. Puis il en revint à une ravissante photo de son magazine. Mais, ô sacrilège ! son collègue passa la tête par la porte et l’interrompit dans sa passionnante activité.

    « Eh Endy ! Où est-ce que je mets ces compresses ? »

    Endy ne leva même pas le nez de son magazine.

    « Eh bien à l’endroit habituel où on met les compresses. Répondit-il avec nonchalance.
    - Y a plus de place.
    - Oh ! Trop de compresses ? Voilà qui est positif ! »

    Endy sortit enfin son nez du périodique pour adresser un joyeux clin d’œil et un pouce levé au docteur Alvarez. Mais celui-ci se renfrogna aussitôt.

    « C’est pas positif. On en a trop du coup on ne sait pas où mettre le surplus. On va le laisser traîner n’importe où et ça va s’imprégner de cochonneries. Après, on voudra les utiliser, on les mettra sur des blessures bien fraîches et elles s’infecteront. Et on devra amputer à tour de bras ! »

    Endy fit rouler ses yeux dans ses orbites d’un air faussement exaspéré. En réalité il s’émerveillait encore de la capacité extraordinaire de son assistant à tout voir en noir. Bon, il fallait bien l’avouer, c’était parfois très lourd. Mais Endy supportait plutôt bien. Et puis Alvarez était quand même un bon médecin, même s’il ne valait mieux pas le laisser parler aux patients…

    « Eh bah trouve un autre endroit aseptisé. Débrouille-toi un peu tout seul, un peu d’esprit d’initiative, que diable ! Et puis je suis très occupé, ça se voit, non ? »

    Endy dressa son magazine devant son visage comme un bouclier. La discussion était terminée de son côté.
    Le docteur Alvarez grogna et retourna dans l’infirmerie d’un pas traînant. Mais il savait qu’Endy n’avait pas tout à fait tort : il devait peut-être faire preuve d’un peu d’initiative. Il reprit donc sa berceuse de paroles pessimistes et Endy sa lecture enivrante.

    Et c’est à ce moment-là que les emmerdes arrivèrent. L’intercom brailla dans l’infirmerie :


    « Infirmerie ! Message en provenance du hangar d’appontement 3B ! »

    La voix de l’officier comme céda sa place à la voix féminine de Marguerite de Pakrètt tandis qu’Endy se redressait sur son fauteuil, retirait ses pieds du bureau pour les enfourner dans ses chaussures et se lever.

    « Infirmerie ! On a un blessé à bord ! Ramenez vos fesses illico ! »

    Endy sortit du bureau à grandes enjambées et entra dans l’infirmerie en grommelant quelque chose sur la politesse habituel des gens qui demandaient des soins. Une autre voix, encore plus familière, se fit entendre dans l’intercom.

    « DEUX blessés !! »

    Ah mais si son élève préféré était en danger, Endy risquait d’en faire une affaire personnelle ! Car il était hors de question de perdre ce jeune esprit lubrique si prometteur !
    Endy traversa l’infirmerie et appuya sur un bouton de l’intercom pour répondre à l’officier de communication.


    « On arrive. »

    Il relâcha le bouton et se tourna vers le docteur Alvarez tout en se dirigeant vers un coin de la salle où était rangée des BAP (brancards autoportés)

    « Réveillez un infirmier pour qu’il garde l’infirmerie pendant notre absence et prenez un BAP. Rejoignez-moi au hangar d’appontement 3B dès que possible. »

    Alvarez hocha la tête. Endy activa le BAP et le poussa vers la sortie de l’infirmerie.

    ***


    Après avoir traversé maintes coursives et emprunté un certain nombre d’ascenseur à travers tout le vaisseau avec son BAP, Endy s’approcha en trottinant d’une porte du hangar 3B. Il ne savait pas si la situation était grave et il pestait contre le manque d’information qu’on lui avait fourni. La porte s’ouvrit sur son passage et il se précipita dans la vaste salle où un petit vaisseau de transport reposait sur la plate-forme d’atterrissage, passerelle béante. Endy se dépêcha de rejoindre le vaisseau et pénétra à l’intérieur de celui-ci pour découvrir un pauvre petit Thomas blessé au bras en train de serrer une compresse déjà complètement imbibé de sang sur la blessure d’un homme dans un état plutôt critique. En tout cas, plus critique que ce qu’Endy s’attendait à voir.

    « Merde ! »

    Endy avait beau être plutôt doué dans son domaine, il ne pouvait pas gérer deux blessé à la fois. Il décrocha un tube de crème du BAP (qui servait également à transporter le matériel de premier secours) et le donna à Thomas.

    « Mets ça sur ta blessure et si tu peux, aide-moi à le mettre sur le brancard. »

    Endy parlait du blessé, bien entendu. La crème qu’il venait de donner à Thomas avait pour effet de cicatriser les blessures à une allure prodigieuse. Le soucis, c’était que le processus était rarement propre et il laissait généralement une vilaine cicatrice. Mais c’était l’idéal pour les petites blessures de Thomas. Dans le cas du jeune homme blond étalé sur le sol du vaisseau, c’était une autre affaire.
    Endy revint au BAP et attrapa des gants en plastique avant de les enfiler. Il appuya sur l’un des nombreux boutons de l’engin qui perdit doucement de l’altitude et rejoignit le niveau du sol. Endy s’approcha du jeune homme blessé et se pencha au-dessus de lui.


    « Merde, qu’est-ce qui lui est arrivé ? On dirait qu’on l’a poignardé avec un couteau de dix centimètre de large ! C’est un miracle qu’il soit encore vivant ! Mais quel genre de barb… »

    Endy se tu, comprenant soudain qui avait pu s’en prendre de cette manière au jeune homme. Et il n’avait pas spécialement envie de traiter Marguerite de Pakrètt de barbare devant Thomas. Il s’efforça alors de soulever le gaillard par les épaules pour le faire glisser jusqu’au brancard, espérant que Thomas l’aiderait quand il aurait fini de soigner sa propre blessure.

    « D’ailleurs, qui c’est ce type ? J’l’ai jamais vu… Et vous n’êtes pas parti avec, que je sache… »

    Endy marmonnait ses questions sans vraiment attendre de réponse. Ce n’était pas l’inquisition, lui il était juste médecin. Que le type fasse partie de l’équipage ou non n’avait pas grande importance pour lui. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il devait se grouiller de le soigner.
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    Message par Thomas de Farcy Mar 9 Déc 2008 - 18:59

    [<-- Poursuite et Mission : la rencontre ]

    Combien de temps s'était écoulé ? Surement très peu, pourtant, il semblait à Thomas que cela faisait une éternité.

    Après avoir prit un otage et l'avoir, sans même demandé de rançon, vidée de son fluide intérieur, Marguerite était partie, laissant les deux jeunes gens à leurs sorts dans la navette. La pauvre bouteille d'Homéo-vodka n'avait pas un sort enviable et après avoir persifflé un « égoïste... », le métisse s'était mit à extrapoler que c'était à peu près ce qui leur arrivait, à lui et l'autre inconnu étendu sur la navette. Encore que lui, ça se faisait doucement, l'autre, c'était les chutes d'Avalon nouvelle génération. D'ailleurs, à ce sujet... Thomas se retourna et regarda l'homme inconscient. Il soupira et traina mollement les pieds vers ce dernier, se sentant alors incroyablement fatigué. Il se laissa tomber à genoux et repositionna machinalement ses mains, d'abord la propre, puis la moins propre, sur la plaie du bonhomme, pour lui laisser une chance de ne pas ressembler au futur cadavre de la bouteille d'alcool vidée par Marguerite. Thomas se mit à grommeler pour l'inconnu, sans même prendre attention à un possible état de conscience de ce dernier.

    « ça va, monsieur à la belle vie... On se la coule douce... »

    Si ce n'est que ce type allait peut-être mourir.

    « Ouais, bon, enfin, presque... »

    Un vertige fugace lui transforma pendant un instant les bras en coton, mais Thomas se reprit. Il secoua la tête vivement, garda les yeux fermés et se crispa du mieux qu'il pouvait tandis qu'il se mordait l'intérieur de la joue pour se maintenir éveillé.

    « ça va aller... ils vont vite arriver... »

    Comme pour répondre à cette prière, le bruit de pas sur une surface métallique se fit entendre et Thomas détourna sa tête pour voir ce qui arrivait en ouvrant ses yeux.

    Ce qu'il perçut, ce fut une apparition divine, une silhouette céleste entourée par un saint halo de lumière.

    Heureusement, aussi embrumé fut l'esprit du pirate, il analysa assez rapidement la situation, et plutôt que de s'imaginer dans les bras du Divin éclairé par la radieuse lumière du très haut, le métisse parvint assez vite à tomber sur la bonne hypothèse, soit : la silhouette, c'était Endy, la lumière divine, c'était les néons du hangar. Moins classe, mais plus crédible. Qui plus est, la douleur lancinante que lui faisaient parvenir ses bras insista sur le fait que non, définitivement non, il était toujours bien sur Adonis. Ou alors, le paradis, c'était crasseux et douloureux, ce qui n'était guère crédible. Encore un peu sur le coup du divin, les yeux plissés, Thomas se redressa un peu, lâchant ainsi un peu prise et souffla :

    « Saint Endy... »

    Mais ce dernier, en toute réponse, sortit l'allocution des situations désastreuses. Aussitôt, Thomas replongea sur son morceau sanguinolent en bafouillant d'une toute petite voix :

    « Désolé, je me tais, je me tais... »

    Habituellement, le jeune de Farcy était quelqu'un de plein de vie. Il bougeait et riait, se montrait enthousiaste dans bien des situations et semblait mordre énergiquement la vie à pleine dents. Ce Thomas là était bien différent. Aussi pâle que calme, on sentait émaner de lui une fatigue grandissante, accentué par un visage qui semblait las et impassible. Une plaie près de l'épaule laissait du sang s'échapper et serpenter le long de son bras, ses avants bras étaient égratignés et poussiéreux, alors à peine protégés par ses vêtements, et de même, ses mains n'étaient pas dans un états enviable car aussi éraflées et saignantes. Ses vêtements étaient salis de sang qui commençait à sécher, de poussière et parsemés ici et là par quelque trous causés par une ballade bien agitée.

    Et si Thomas n'avait que quelques égratignures sans gravités, en temps normal, les laisser ainsi saigner et avoir courut en portant quelqu'un ne l'avait pas mis dans une grande forme. Mais le métisse ne se plaignait pas. L'homme allongé était dans un états bien pire que le siens.

    Rapidement, Thomas releva un oeil vers le médecin en chef de la vivenef pirate et se retrouva nez à nez avec un tube. Lâchant enfin sa compresse, il attrapa la pommade et s'éloigna un peu, laissant à Endy un peu de place. Un peu hébété, il ne compris pas toute suite ce que racontait le médecin quand il parlait de l'aider à le mettre sur le brancard... Ainsi, il se hasarda à demander :

    « Quoi... le tube ? »

    Puis il observa une minute de silence et scruta ce qu'on venait de lui donner. Du bout du pouce, il écarta un peu les crasses qu'il avait déposé sur le tube et reconnut immédiatement la pommade, en étant un régulier consommateur. Bon, il ne restait plus qu'à l'ouvrir avec la très délicate équation suivante : Mains sanglantes, donc glissantes, manque de force dans les bras, douleur au niveau des mains qui empêchait, en bon douillet qu'était Thomas, de trop forcer et tube bien fermé hermétiquement. Oui, fantastique grommela le métisse. Il s'engagea alors un combat sans merci contre le tube de crème, que le métisse ponctua par quelque remarques qu'il grommela.

    « Gmbl... L'industrie pharmaceutique est ton pire ennemis, blessé...Gniii... Vide toi de ton sang alors que t'essaye d'ouvrir le truc pour te soigner... Saloperie ! »

    Après un essais qui se termina par un gravier un peu plus enfoncé dans sa chair, le jeune pirate couina en serrant les dents et se demanda s'il ne valait pas d'abord nettoyer les plaies. Les cicatrices ne le gênaient pas. Enjolivées, les histoires qu'il pourrait inventer conter pour les expliquer raviraient sans doute les jeunes demoiselles innocentes. Cependant, Thomas n'était guère certain de la crédibilité que les graviers pourraient lui accorder en restant sous sa peau. Et ce serait sans doute gênant pour le boulot.

    « Dis, faudrait pas... »

    Mais il s'arrêta quand Endy posa sa première question. Thomas était peut-être idiot, mais il ne fallait pas le croire si con que ça. Il se figea un instant, son visage se traduisant littéralement par un « Touché... » et eut ensuite un air malheureux. Mais sans dire un mot, il tenta simplement de faire celui qui n'avait pas entendu, reprenant silencieusement sa passionnante dispute avec le tube de crème. Une idée lui traversa alors la cervelle : il plaça le tube sous son tee-shirt et s'aida de ce dernier pour ouvrir avec succès la crème bienfaitrice. Il retrouva un léger sourire, quoi qu'un peu teinté de tristesse, et leva le tube vers Endy, mais ce dernier était visiblement plus occupé à tenter de mettre l'autre gaillard sur le brancard qu'à féliciter son jeune apprenti pervers de sa réussite.

    Thomas garda un oeil hagard sur la scène qui se passait devant lui alors qu'il appuyait machinalement sur le tube de crème. D'un bout de doigts, il attrapa une noisette et s'en appliqua sur l'éraflure de blaster en grimaçant, plus par habitude que par réelle nécessité. Il entrepris un mouvement circulaire et bêtement, il se dit qu'Endy aurait bien besoin d'aide... Et soudain, un miracle se produisit : un connecteur logique se fit dans son cerveau et dans un flash de conscience, Thomas compris que ce qu'il devait aider à mettre sur le brancard n'était pas le tube de crème, - ce qu'Endy pouvait bien faire seul- mais le blessé -ce que Endy pouvait justement moins bien faire seul.

    Sans aucune précaution, Thomas lâcha d'un coup tout ce qu'il avait en mains et se positionna au niveau du pied du blessé pour aider le médecin. D'un coup sec, il le souleva et sans aucune délicatesse, plaça maladroitement le blessé sur le brancard. Ensuite, Thomas s'appuya à son tours dessus et reprit doucement sa respiration, surpris qu'un si faible effort l'essouffle autant. D'accord, c'était lourd... mais tout de même... La tête penchée et fixant le sol, enfin, il se défit de son mutisme et tenta de répondre à Endy, pensant que ce serait plus facile de commencer avec lui...

    « C'est ma faute... Il était poursuivit et j'ai rien compris. On nous a tiré dessus, et... et c'est ma faute, il allait se faire tuer par ma faute...

    Je pouvais pas le laisser sur Troie...
     »

    Thomas releva doucement la tête et se plaça sur le côté de l'homme, pour le repositionner un peu mieux sur le brancard.

    « J'aurais jamais pus regarder une poitrine de blonde, si je l'avais laissé en bas. »

    Ou comment dire, à la façon de Thomas à Endy « je n'aurais jamais pus me regarder dans une glace ». Brusquement, il tira sur les jambes du blessé pour le centrer sur le brancard et eut un sursaut quand il observa le visage du blond.

    « Hé ! Il émerge, non ? »

    Thomas s'approcha de la tête du gars et une foule de questions se bousculaient au portique de sa cervelle. Une seule, peut-être pas la plus intelligente (pour changer), parvint à être formulée :

    « Dis, on t'as déjà parlé régime ? »
    Walan Wenseph
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    Un peu d'amour pour ceux qui pissent le sang. [PV : Thomas et Walan] Empty Re: Un peu d'amour pour ceux qui pissent le sang. [PV : Thomas et Walan]

    Message par Walan Wenseph Sam 20 Déc 2008 - 23:20

    *Tilt*
    (oui, ceci est l'imitation en stéréo de la reconnexion de neurones. Ça en jette comme introduction hein ?)

    Peu à peu, le blessé reprenait ses esprits alors qu'il était placé sur le brancard. C'est d'abord la sensation d'être déplacé qui revint, et avec elle la douleur à son épaule. Puis ce fut au tour des sons de réintégrer son univers, juste à temps pour percevoir un :


    « Hé ! Il émerge, non ? »

    Et enfin la vue, avec la "bonne" surprise après plusieurs tressaillements de paupières, d'ouvrir les yeux sur une tête de métisse penchée sur lui. Trop penchée sur lui. Or bien entendu, quand l'on vient de passer les dernières années à fuir et à se méfier de tout, la première réaction qu'on a dans ce genre de cas c'est de se jeter en arrière et de se mettre en garde, et c'est précisément ce que fit Walan. Ou plutôt, ce qu'il essaya de faire. Parce qu'avec plus de sang dehors que dedans et un médecin en train de s'activer sur lui, sa fulgurante et ample réaction ressembla plus à l'ultime sursaut d'une carpe sur l'étalage du poissonnier qu'à autre chose ...
    Et encore, le poisson aurait paru moins faible.

    Se rappelant vaguement de la situation avant qu'il ne perde conscience , le troyen finit -avec du mal, il est vrai- par faire le lien entre la tête incongrue et source de remarques étranges et le compagnon de la bouchère qui l'avait confondu avec un steak. Une bonne minute de plus fut nécessaire avant que le cerveau en manque d'irrigation du blessé ne se rende compte que le décors entre les scènes avait changé et qu'il avait troqué les rues de Dédale pour le pont d'un vaisseau. C'est donc tant bien que mal qu'il se lança à son tour dans le concours de questions pas très futées -pour quelqu'un qui ferait mieux de se soucier de son état de santé que du paysage- :


    « On ... est où là ? »


    * Tilt *
    (oui oui, encore une reconnexion de neurones stéréophonique)


    « Adonis c'est ça ? Je suis ... sur Adonis ? »

    Il se souvenait de ce nom qui l'avait convaincu d'accepter l'offre du pirate. Les yeux de Walan scrutèrent les environs, détaillant l'environnement de la Vivenef dont il avait tant entendu parler et que plus ou moins consciemment, il avait parfois recherché. Mais il ne lui fallut pas longtemps pour que, dans sa contemplation, il porte le regard sur son côté droit et reprenne conscience de sa blessure.

    L'esprit flottant dans un brouillard cotonneux, il observa silencieusement le médecin -enfin, il espérait que ce soit bien un médecin ...- s'activant sur sa plaie avant de lâcher un vague et très peu inspiré :


    « Ne vous en faites pas ... dans tous les cas vous serez gagnant. Si vous me ... soignez vous ... prouverez que vous êtes bon.
    Sinon ... vous aurez droit à … la récompense ...
    »
    Endymion Beleril
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    Un peu d'amour pour ceux qui pissent le sang. [PV : Thomas et Walan] Empty Re: Un peu d'amour pour ceux qui pissent le sang. [PV : Thomas et Walan]

    Message par Endymion Beleril Ven 9 Jan 2009 - 21:04

    Tout en s’acharnant à faire glisser le corps du blond blessé jusqu’au brancard, Endy fit un effort pour se rappeler la façon dont Thomas l’avait accueilli, au milieu de passionnantes pensées (telles que : si le blond avait été une blonde, la déshabiller aurait clairement été plus intéressant, mais on ne choisit malheureusement pas ses patients)… Comment Thomas l’avait appelé ?

    « Sein Endy ? Sein Endy… Ouais, ça me va, comme surnom. »

    Il continua ses efforts, sans trop remarquer la bataille que livrait son élève contre le tube de pommade. Il la nota tout de même dans un coin de son esprit en se disant que c’était quand même fou : Thomas avait même des difficultés à déshabiller la crème salvatrice ! Il avait encore bien des progrès à faire…
    Thomas trouva enfin la solution-miracle et s’aida de son T-shirt pour dévisser le bouchon du tube de pommade cicatrisante. Il commença à l’appliquer sur sa blessure… Mais brusquement, le jeune mécano lâcha tout ce qu’il faisait pour aider Endy à mettre le blessé sur le brancard autoporté.


    « Merde ! J’t’ai pas dis de d’abord mettre ta pommade et ENSUITE de m’aider ? grogna Endy, malgré tout soulagé d’avoir enfin pu mettre le jeune homme blond sur le brancard. Après, on va dire que je suis un méchant médecin qui exploite ses pauvres patients… »

    Évidemment, Endy plaisantait… Mais il ne pouvait s’empêcher de râler quand ses patients refusaient de lui obéir correctement. Personne ne pouvait donc comprendre qu’il était médecin et que par conséquent, les instructions qu’il pouvait donner étaient faites pour optimiser les soins apportés aux blessés ? Bon, peut-être que quand les blessés en question étaient des femmes les instructions d’Endy n’étaient pas toutes d’une nécessité absolue… Mais là, il s’agissait d’hommes et donc cela ne s’appliquait pas.

    Mais alors qu’il grommelait et activait une fonction du BAP qui bandait automatiquement la blessure du jeune homme blond pour le temps du transport, Thomas répondait aux questions qu’il avait posées sans vraiment y faire attention. Il expliquait quelque chose qu’Endy trouva extrêmement confus et ne cessait de répéter que c’était de sa faute… Puis il ajouta qu’il n’aurait pas pu regarder une poitrine de blonde s’il l’avait laissé.


    « Bon, ça je peux le comprendre. Mais arrête de dire que c’est de ta faute, je ne le crois pas une seconde… »

    Endy ne posa pas plus de questions sur ce qui s’était passé sur Troie. Tout ce qu’il avait compris, c’était qu’ils avaient rencontré ce gars, que, pour une raison ou une autre, Margueritte l’avait injustement charcuté et que Thomas n’avait donc pas voulu le laisser se vider de son sang sur place. Et c’était normal. Endy aurait fait la même chose… À peu de choses près…

    Une exclamation de Thomas sortit Endy de ses pensées.


    « Hé ! Il émerge, non ? »

    Et en effet, le blessé semblait sortir de son inconscience.

    « Oho ! Il va avoir un peu mal… »

    Endy se dépêcha de planter une perfusion dans le bras du jeune homme avant qu’il ne reprenne totalement ses esprits. Le blessé eut un sursaut en voyant le visage de Thomas. Pas très flatteur, se dit Endy… Pourtant, Thomas était loin d’être laid, comme garçon, même si le médecin de bord d’Adonis ne se trouvait pas particulièrement bon juge en matière de beauté masculine (sauf en ce qui concernait la sienne).

    Le gaillard prit faiblement la parole et commença par demander où il se trouvait… Question à laquelle il trouva lui-même une réponse. Signe qu’Endy trouva très encourageant.


    « Oui, c’est ça, on est sur Adonis. Bonne nouvelle, il vous reste encore assez de sang pour irriguer votre cerveau. Elle est pas belle la vie ? »

    Mais si Endy se croyait être d’un humour désopilant, il fut vite détrompé car le pauvre blessé le surpassa largement en lui annonçant que s’il le soignait il prouverait qu’il est bon. Même si la situation n’était pas idéale pour cela, Endy éclata de rire et eut un peu de mal à se calmer. Enfin, il répondit :

    « Vous auriez plutôt dû dire que si je ne vous soigne pas, je vais prouver que je suis mauvais, ça aurait été plus percutant. Je ne suis pas certain d’avoir besoin de prouver que je suis bon. En revanche, si je vous soigne, je pense que je vais surtout prouver qu’un médecin sert effectivement à quelque chose. »

    Mais le blessé ajouta quelque chose qui fait aussitôt dresser l’oreille au médecin de bord. C’était un pirate, après tout.

    « Une récompense ? Quelle récompense ? Tu as une petite sœur à nous présenter ? Une cousine ? »

    Eh oui, comme nous le savons, tous les trésors ne sont pas faits d’or… D’ailleurs, à quoi pouvait bien servir l’argent si ce n’était attirer les femmes ?

    C’est ce moment que choisit le docteur Alvarez pour faire son entrée dans le hangar. Il poussait un BAP et, le visage fermé (comme toujours), il s’approcha de Thomas en déclarant :


    « Monte là-dessus. Et tu as intérêt à faire ce que je dis sinon tu vas pisser le sang et mourir à petit feu… »

    Heureusement que Thomas était un habitué de l’infirmerie et qu’il connaissait le docteur Alvarez et son pessimisme légendaire.
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    Un peu d'amour pour ceux qui pissent le sang. [PV : Thomas et Walan] Empty Re: Un peu d'amour pour ceux qui pissent le sang. [PV : Thomas et Walan]

    Message par Thomas de Farcy Sam 24 Jan 2009 - 16:46

    Si habituellement on disait Thomas pas très vif et prompt à réagir, voir même quelque peu lent à la détente pour les mauvaises langues, là, il accusait une vitesse de réaction proche de celle de la limace sur le bitume un jour de canicule sur Troie. C'est à dire, quasi-inexistante.

    Ainsi, quand Endymion rouspéta le métisse pour sa toute entière abnégation et sur son sens du sacrifice hors du commun, Thomas ne trouva qu'à répliquer un faible « Heu... Ch'ais plus...  » et quand le médecin s'apparenta à Caliméro 4000 (un lointain descendant d'un poussin du même nom), le métisse leva un sourcils et rétorqua : « Mais non, juste avec les femmes...  ». Encore que son maître vénéré n'exploitait pas vraiment les femmes. Non, réfléchit lentement Thomas. Pas « exploitait ». Il les explorait au maximum. Ce qui était tout à fait admirable, surtout aux yeux du jeune pervers en devenir. Oui, l'adoration qu'il avait pour cet homme était sans limite possible.

    Si les yeux de Thomas abritaient à présent une galaxie tant il était admiratif (stade au dessus des yeux dit « de poussin »), il retrouva soudainement son sérieux quand Endy lui rétorqua qu'il ne le croyait pas une seconde que Walan était blessé pas sa faute. Mais si ! C'était son erreur ! S'il s'était directement dirigé vers la navette ! Et s'il avait pu s'écarter à temps ! Et puis ! Et puis... Baissant doucement la tête et regardant ailleurs, d'une toute petite voix, Thomas répondit :

    « Je préfère penser que si.. . »

    Puis comme pour le sortir de la torpeur mélancolique dans laquelle il se trouvait, le corps sur lequel il était penché eut un soubresaut vif quoi qu'un peu mou. Ne s'attendant certainement pas à ce genre de réaction, Thomas sursauta à son tours en émettant un hoquet de stupeur, puis il remit ses idées rapidement en place. Non, cette homme n'avait ni chercher un faire un geste que ses bonnes mœurs d'obsédé auraient réprouvé, ni tenté de lui faire du mal. Alors, c'était un sursaut d'horreur ? Thomas fronça les sourcils et se ré-avança en demandant fermement :

    « J'peux savoir c'qui t'fais sursauter comme ça ?! J't'ai rien fait d'mal que je sache !  »

    Puis boudeur, il tourna le dos au blessé et croisa sauvagement les bras sur sa poitrine... pour les décroiser aussitôt avec un gémissement douloureux. Ses écorchures sur les bras étaient peut-être sans gravité -admettons un peu plus dangereux quand on était hémophile-, mais il n'empêchait qu'elles étaient méchamment lancinantes pour un métisse douillet. Les dents serrées et les yeux écarquillés, Thomas se sentait crispé à souhait et c'est avec raideur qu'il se tourna doucement vers ces deux compagnons quand Walan parla de récompense.

    Il gagna pour l'occasion un masque plus sérieux et réfléchit sur ce que pouvait bien raconter le blessé. Doucement, les évènements lui revenait : de la poussière, des tirs et une histoire de tête mise à prix. Oui, d'accord, ça devait être ça, la récompense. Thomas leva les yeux au ciel, ou plutôt, au plafond de la navette, et aller répliquer mais Endy le devança.

    Là encore, ce fut dans un état de profonde admiration béate dans lequel le métisse se trouva. Avoir pensé à des filles... mais quel génie ! Quel esprit vif et intelligent ! Quel maître pervers accomplit ! Oh oui, il restait encore au petit Thomas bien des choses à apprendre. Mais avec un tel maître, lui aussi, un jours, penserait aux vraies valeurs, celles qui étaient vraiment importantes, plutôt qu'aux banalités bassement matérielles. Un jours, son esprit lubrique serait juste un cran en dessous de celui d'Endy. Oh oui un jour... Thomas secoua la tête, un petit sourire admiratif sur le visage et se dit que la deuxième place, derrière un être aussi grand que l'était Endymion, se serait plus qu'acceptable. Il n'espérait ni ne souhaitait dépasser son maître.

    Enfin, son regard passa à Walan. Le métisse voulait dire quelque chose... oui, mais quoi ? Ah ! Ça lui revenait ! Se replaçant à côté de l'homme allongé, Thomas, d'une voix moqueuse, répliqua à son tours :

    « Ha ha, gros malin ! Des pirates qui vont chercher une récompense auprès des autorités, t'en as d'autre de bonne comme comme ça ?  »

    Puis satisfait de sa répartie, Thomas se redressa en expirant de contentement avant de finalement tourner la tête pour voir le nouvel arrivant. Alvarez, ou Monsieur tout-sourire. Quand le médecin ouvrit les hostilités avec son légendaire enthousiasme, le métisse déglutit et se sentit un instant tressaillir. Ainsi, d'une voix un peu faiblarde, il répondit :

    « Hé hé. Toujours le mot pour rire, hein ? Un jours, ton optimisme va tuer l'un de tes patients. Même s'il n'avait rien.  »

    Mais non, Thomas n'allait pas se vider de son sang comme ça, ce n'était que des égratignures tout de même. Et puis, la simple vu du grand esprit pervers de ce vaisseaux en action lui avait redonné une pointe de motivation plus forte que la fatigue qu'il ressentait, quelque temps plus tôt.

    « Je crois que je peux marcher, tu sais...  » Pour prouver ses dires, Thomas fit un pas en avant mais trébucha, n'ayant pas prévu que sa patte traînera au sol. Avec un réflexe, il se rattrapa sur le BAP, et garda un instant la pose avant de rire nerveusement. « Ha ha. Bon, hum... Je crois que je vais accepter en fait.  »

    Mais pas question de se coucher ! Il aurait l'air fin sinon ! Se positionnant à califourchon, Thomas réfléchit qu'en même temps, les gens ne le traiteraient sans doute pas de « femmelette » s'il était couché, vu tout le sang qui recouvrait ses vêtements, bras et qui barbouillait son visage. Mouais, bien sûr. Il fronça les sourcils mais ne bougea pas. Il resterait simplement assit, point. C'était déjà suffisamment dur de se faire une place dans un milieux aussi masculin quand on avait un visage aussi fin sans en plus rajouter « défaillant à cause de quelques égratignures... ». Que penseraient les autres, si...

    L'esprit embrumé de Thomas fit un crochet à une autre idées. Les gens du hangars... qu'allaient-il spéculer en les voyant, Walan et lui, couverts de sang alors que quelque minutes plus tôt, Marguerite était sortie indemne ? Sans doute pas grand chose de bon pour la réputation de la demoiselle... Mais pour le moment, Thomas tenta de chasser toutes images relative à ce qui s'était passé sur Troie de son esprit. Dans l'immédiat, il n'avait certainement pas envie de penser à Marguerite. Non, vraiment pas.

    Une autre idée germa en lui, et malgré l'idée obsédante que la réponse serait démoralisante à souhait, Thomas regarda le Alvarez et lança, un grand sourire espiègle peint sur le visage :

    « Aller, on fait la course ! Le premier arrivé à l'infirmerie !  »

    Avec un peu de chance, sa bonne humeur serait contagieuse... Oui, Thomas était, à l'inverse d'Alvarez, un éternel optimiste...

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