Noémie sortit alors à Gilad un de ses sourires de remerciement. Eclatant, qui étincelait de reconnaissance et d’une certaine fierté timide qui vous donne un regard pétillant et brillant. Voilà, ça c’était un sourire de remerciement façon Noé. Généralement, c’était assez compréhensible comme méthode et les mots n’étaient pas utiles.
Et depuis quand les mots sont utiles en toutes circonstances ? Noémie aurait pu s’arrêter là, se taire, sourire et boire une gorgée de sa boisson d’adulte. Mais non. Parce qu’en plus d’avoir le sourire, Noé avait la conversation (Rassurez vous, ce sont là les deux vrais grands talents de notre bosco (en plus de la cuisine, peut être), le reste, c’est de la gnognotte.).
Le bonheur dansant sur ses lèvres et des mini soleils dans les yeux (On est Madame Bonne Humeur, ou on ne l’est pas), Noémie regardait son interlocuteur avec un respect, pas ostentatoire, mais visible. Il y avait des gens qu’on regardait de loin, d’autres qu’on admirait d’en bas et certains qu’on abordait avec peine. Pour Noé, Gilad était les 3 à la fois. Sauf qu’elle, elle n’était pas lointaine, ni timide, ni gênée. Elle considérait que séparer les gens en des groupes définis selon la prestance, le caractère et les fonctions, c’était abominable. Les relations humaines (et shitennos et ases) étaient faites pour être entretenues et profitables. Alors le chef d’escadrille avait beau être diablement charismatique, doté d’un ascendant incroyablement hors du commun, d’un magnétisme envoûtant tout aussi peu banal et d’un attrait sexuel irrésistible (qu’on retrouve chez l’homme d’âge mûr… Comment ça il ne fallait pas dire ?), Noémie n’était pas timide pour autant. Intimidée peut être un peu…Et encore. Le contact, c’était tellement intéressant…
« Bien sur ! Avouez que ce serait dommage de le gâcher, cet oreiller, pass pour de grands projets, plus ou moins nocturnes. Vraiment, c’est un atout qui vaut son pesant de cacahouètes… Encore mieux qu’une place V.I.P. à l’Atome Crochu ! »
Le bosco avait-elle oublié la discussion précédente, la bien moins joyeuse ? Non. Mais arrivait un moment de saturation où les mauvaises nouvelles, les impressions bizarres, les coup de déprimes et les idées noires, on les enfouie très profond. Ce que Gilad lui avait dit sur son passé, ça avait retournée le bosco. Lui rappelant cruellement son histoire à elle, elle avait imaginé une facette de Gilad dont elle ne soupçonnait pas l’existence. Et dans ce cas précis, c’était peut être une association qu’elle n’aurait jamais voulu faire. Et puis, il y avait des manières tellement plus agréables d’être retournée…. [On m’a droguée, on m’a droguée, ce n’est pas moi qui viens d’écrire ça…]
« Sur Babylone, il n’y avait pas de coutumes de ce genre. Ou du moins, pas dans mon coin. Chez nous c’est moins folklorique. »
Oui, et ce n’était pas pour ça que le romantisme babylonien n’existait pas. Il existait. Sur Babylone, il y a des restaurants, des parcs (dont le parc de l’Ipomée, avec ses pergolas sculptées, ses plans, ses courbes, ses petits sentiers de caillou blancs et rouges qui tourne autour du lac central, ses bancs torsadés et ses plates-bandes colorées dessinés par Lychnis Messadior), des tertres qui faisaient face aux plus beaux couchers de soleil et enfin les fameux jardins suspendus qui faisaient autant le bonheur des botanistes que des promeneurs tranquilles.
Noémie eut un sourire amusé avant de se tourner vers Gilad.
« Vous avez eu un furil à vous ? »
Oui, c’était aussi sur cette information que Noémie avait tilté.
« J’avoue que je vous envie. J’ai rencontré cette bestiole il y a quelques années, lorsque je suis allée pour la première fois sur Troie. J’avoue que sa frimousse m’a immédiatement séduite. J’avais beau avoir 19 ans, j’étais littéralement gaga dès que je voyais un de ces petits animaux. Si j’avais pu, j’en aurais emporté un ou deux dans ma valise… »
Et depuis quand les mots sont utiles en toutes circonstances ? Noémie aurait pu s’arrêter là, se taire, sourire et boire une gorgée de sa boisson d’adulte. Mais non. Parce qu’en plus d’avoir le sourire, Noé avait la conversation (Rassurez vous, ce sont là les deux vrais grands talents de notre bosco (en plus de la cuisine, peut être), le reste, c’est de la gnognotte.).
Le bonheur dansant sur ses lèvres et des mini soleils dans les yeux (On est Madame Bonne Humeur, ou on ne l’est pas), Noémie regardait son interlocuteur avec un respect, pas ostentatoire, mais visible. Il y avait des gens qu’on regardait de loin, d’autres qu’on admirait d’en bas et certains qu’on abordait avec peine. Pour Noé, Gilad était les 3 à la fois. Sauf qu’elle, elle n’était pas lointaine, ni timide, ni gênée. Elle considérait que séparer les gens en des groupes définis selon la prestance, le caractère et les fonctions, c’était abominable. Les relations humaines (et shitennos et ases) étaient faites pour être entretenues et profitables. Alors le chef d’escadrille avait beau être diablement charismatique, doté d’un ascendant incroyablement hors du commun, d’un magnétisme envoûtant tout aussi peu banal et d’un attrait sexuel irrésistible (qu’on retrouve chez l’homme d’âge mûr… Comment ça il ne fallait pas dire ?), Noémie n’était pas timide pour autant. Intimidée peut être un peu…Et encore. Le contact, c’était tellement intéressant…
« Bien sur ! Avouez que ce serait dommage de le gâcher, cet oreiller, pass pour de grands projets, plus ou moins nocturnes. Vraiment, c’est un atout qui vaut son pesant de cacahouètes… Encore mieux qu’une place V.I.P. à l’Atome Crochu ! »
Le bosco avait-elle oublié la discussion précédente, la bien moins joyeuse ? Non. Mais arrivait un moment de saturation où les mauvaises nouvelles, les impressions bizarres, les coup de déprimes et les idées noires, on les enfouie très profond. Ce que Gilad lui avait dit sur son passé, ça avait retournée le bosco. Lui rappelant cruellement son histoire à elle, elle avait imaginé une facette de Gilad dont elle ne soupçonnait pas l’existence. Et dans ce cas précis, c’était peut être une association qu’elle n’aurait jamais voulu faire. Et puis, il y avait des manières tellement plus agréables d’être retournée…. [On m’a droguée, on m’a droguée, ce n’est pas moi qui viens d’écrire ça…]
« Sur Babylone, il n’y avait pas de coutumes de ce genre. Ou du moins, pas dans mon coin. Chez nous c’est moins folklorique. »
Oui, et ce n’était pas pour ça que le romantisme babylonien n’existait pas. Il existait. Sur Babylone, il y a des restaurants, des parcs (dont le parc de l’Ipomée, avec ses pergolas sculptées, ses plans, ses courbes, ses petits sentiers de caillou blancs et rouges qui tourne autour du lac central, ses bancs torsadés et ses plates-bandes colorées dessinés par Lychnis Messadior), des tertres qui faisaient face aux plus beaux couchers de soleil et enfin les fameux jardins suspendus qui faisaient autant le bonheur des botanistes que des promeneurs tranquilles.
Noémie eut un sourire amusé avant de se tourner vers Gilad.
« Vous avez eu un furil à vous ? »
Oui, c’était aussi sur cette information que Noémie avait tilté.
« J’avoue que je vous envie. J’ai rencontré cette bestiole il y a quelques années, lorsque je suis allée pour la première fois sur Troie. J’avoue que sa frimousse m’a immédiatement séduite. J’avais beau avoir 19 ans, j’étais littéralement gaga dès que je voyais un de ces petits animaux. Si j’avais pu, j’en aurais emporté un ou deux dans ma valise… »