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    L'alcool ne résoudt aucun problème, ceci dit le lait non plus [libre] {#001}

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    Message par Invité Dim 8 Mar 2009 - 8:32

    //Ce topic ne demande pas forcément de réponse, mais si quelqu'un se sent motivé pour en faire une...//
    En provenance de...
    Bande Son

    Le Médecin Chef, non, pardon, l'ancien médecin chef entra dans ses quartiers, passablement énervé, son visage habituellement joviale affichait à cet instant un regard dur, froid à la limite du haineux. En effet, il venait d'envoyer balader l'actuel commandant et venait de s'auto destituer de ses fonctions. Mais je pense qu'il fallait aussi comprendre notre médecin, on avait remis ses capacités en doute et a moitié insulté.
    Enfin, que risquait il? D'un point de vue pratique, bien qu'Anthonny était le commandant, mais, il avait confié ses fonction à l'autre gugusse, donc, d'un point de vue pratique, il n'avait aucun droit. Et tant bien même qu'il avait des droits, il avait remis en cause ses capacités, ainsi, s'auto destitué était une chose logique et normale, bon, l'insulte de sac à merde était une option.
    Enfin, de toute façon, la pire choses qui se passera sera qu'on le laisse sur une planète déserte. Ce qui en soit n'était pas forcément une mauvaise chose.

    Pardon? Cours Martiale? Pour être en cours martiale, il faut avoir un passé militaire, or, on ne pouvait pas dire qu'il était militaire, c'était d'ailleurs une situation qui lui permettait d'éviter de nombreux ennui cet état de médecin civil. Enfin...

    Vincent s'approcha de son lit, souleva le matelas et sortie une bouteille d'alcool ainsi qu'un verre. LE liquide ambré avait un goût semblable au whisky qu'il buvait habituellement sur Terre. Ainsi il se remplit un verre et alluma son cigare avant de s'asseoir sur son fauteuil. Le médecin poussa un long soupire avant de boire une gorgée de son breuvage.

    D'une simple commande vocale, il fit afficher les données sur l'état de santé du commandant Balras, regardant en temps réel ses symptôme, ses signes vitaux, et accessoirement, espionnant ce qui se passait dans l'infirmerie par le biais d'une caméra. Bah oui, ce système lui permettait de voir ce qu'il arrivait à ses patients et ceux à chaque instant.
    Putain de vie de Merde...Où était donc passé le médecin gentil, sympathique qui vivait en ville sur le monde que l'on nommait Terre? Qu'était devenu le docteur sérieux qui n'avait jamais un mots plus haut que l'autre. Oui, il avait bien changé, et c'était pour lui fréquent d'avoir des sautes d'humeur, aujourd'hui ça avait dépassé les limites.
    Peut être avaient-ils raisons, il n'était plus apte...

    Le plus vieux terrien lâcha une énorme bouffée de fumée, créant devant ses yeux un léger nuage qui ne dura qu'un court instant et but une nouvelle gorgée d'alcool. Il lâcha soudainement pour lui même à voie haute :


    -Putain...

    Et sur cette grossièreté, il continua de regarder les données qui arrivait, ses yeux trahissant une fatigue non contenu, il semblait portée sur ses épaules le poids de plusieurs années. Dire que d'un point de vue physiologique il était si "jeune". Oui, il avait changé...

    -Où es-tu Vincent?...

    Comme pour ponctué son interrogation, il but une nouvelle gorgée
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    L'alcool ne résoudt aucun problème, ceci dit le lait non plus [libre] {#001} Empty Re: L'alcool ne résoudt aucun problème, ceci dit le lait non plus [libre] {#001}

    Message par Personnage Non Joueur Mer 8 Avr 2009 - 12:45

    [HJ : Post écrit par Erwyn... Merci Tatie Wywyn ! L'alcool ne résoudt aucun problème, ceci dit le lait non plus [libre] {#001} 441599 ]

    Janvier trépignait, quand à Glockauer, il se retenait de bailler. Depuis leurs prises de fonction, il y avait de cela quatre heures, les deux fusiliers avaient vu leurs habitudes chamboulées, d’une part par ce départ soudain pour la planète Mars, d’autres part par le malaise inopiné du capitaine de vaisseau. Ils l’avaient accompagné à l’infirmerie, avec le médecin-chef et s’étaient ensuite installés à l’entrée, relevant leurs camarades. Depuis lors, Janvier bouillonnait. Elle aurait aimé savoir ce qu’avait Anthony et les bribes de paroles échangées entre l’intendante et le médecin-chef n’étaient pas pour la rassurer. Glockauer, lui, se contentait de tenir son poste. Il ne partageait pas le trouble de sa camarade. Oh, il aimait bien Anthony lui aussi, mais il savait aussi que cela ne servait à rien de s’agiter. On perdait des calories, de l’énergie et donc on serait moins efficace au moment où l’on devra l’être. C’est pourquoi l’officier se tenait droit et regardait droit devant lui comme s’il se trouvait à n’importe quel poste de surveillance.

    Janvier, elle, bouillait de rage contre ce « crénom de nom ! » de médecin qui préférait papoter plutôt que d’ausculter son commandant ! Encore un incapable, ce vaisseau en était truffé, mais quand même ! Un médecin ! L’Etat-major aurait pu faire un effort de ce côté-là, malgré la réputation de Nimue… En tout cas, Janvier était bien contente d’entendre les réparties d’Arietis et la soutenait dans son effort de mettre le médecin-chef au travail.

    Quelques instants plus tard, l’intendante sortit de l’infirmerie, obéissant à l’injonction du soi-disant médecin et Janvier mourrait d’envie de jeter un coup d’œil dans l’infirmerie, pour voir ce qu’il s’y passait, surtout que maintenant, elle ne pouvait entendre clairement ce qu’il s’y disait.
    L’intendante revint rapidement et repassa devant eux. Bientôt suivi par le docteur Baltimore, ce qui soulagea Glockauer car maintenant que l’autre médecin était arrivé, Janvier allait cesser son manège. Et comme un devin, sa camarade finit par se tranquilliser en sachant Elohim auprès d’Anthony.

    Et puis des cris montèrent et les deux fusiliers reconnurent la voix du Commandant et ils se regardèrent, étonnés puis Janvier sourit et Glock en fit autant. De Balras remontait les bretelles d’Andorias. Mais, comme c’était à prévoir, le doc ne ferma pas son bec et au lieu d’encaisser et de ravaler sa morgue, il répondit vertement à Anthony et d’après ce que compris Janvier, qui tendait l’oreille au possible, il donnait même son poste au docteur Baltimore. Glockauer, tout aussi surpris qu’elle, se contenta d’hocher gravement la tête, l’air de dire que cet homme était véritablement atteint.

    C’est alors qu’Andorias sortit en trombe de l’infirmerie. L’intendante le suivit deux minutes plus tard et elle apostropha les deux gardes. Comment ça, quitter leur poste ? Le commandant était toujours à l’intérieur et leurs ordres étaient de veiller à la sécurité du pacha. Rien d’autres. Glockauer appela Tharwan et Zachary, grogna un peu mais ne bougea pas, pas plus que Janvier qui maintenait ferme sa décision de ne pas quitter son poste, tandis qu’un médecin se faufilait entre eux, les bras chargés de paquets.
    Mais voilà à présent qu’ils se faisaient engueuler comme des malpropres par la nounou du chef… Les fusiliers échangèrent un regard puis réfléchirent. Après tout, c’était un ordre direct du Commandant. Et Arietis qui se mettait droite, tel un piquet devant eux, décidée à faire, elle aussi, sa tête de mule.

    Janvier se mit à calculer. Connaissant approximativement les positions de leur renfort, il ne leur faudrait pas plus de deux minutes pour arriver au pas de course. Glock lui lança un regard, hocha imperceptiblement la tête et d’un même mouvement, ils s’élancèrent enfin à la poursuite d’Andorias.

    Entraînés comme ils étaient, le duo ne mit pas longtemps avant d’atteindre les quartiers de l’ex-médecin-chef. Janvier se mit en position et Glockauer tambourina à la porte. Utiliser l’intercom ? Et puis quoi encore ? Ca faisait bien plus d’effet que de marteler une porte plutôt qu’appuyer sur un pauvre bouton. Et à ce petit jeu, Glock avait une patience d’ange. Andorias serait le premier à craquer et à venir ouvrir la porte.
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    L'alcool ne résoudt aucun problème, ceci dit le lait non plus [libre] {#001} Empty Re: L'alcool ne résoudt aucun problème, ceci dit le lait non plus [libre] {#001}

    Message par Invité Mer 8 Avr 2009 - 20:33

    Pfff, franchement, il avait été con, et il le savait, non, franchement, il aurait dut faire un effort pour fermer sa grande gueule mais non! C'était plus fort que lui il devait répondre! il devait montrer qu'il n'était pas impressionné, il devait faire son kéké et se la jouer comme un grand. Mais quel débile! La voie du terrien résonna dans la chambre vide, claquant comme la détonation d'un pistolet.

    -Putain...


    Encore la même injure, qu'aurait-il dit si ce si vieux métier n'avait pas existé, cette question il ne se la posée pas mais alors pas du tout et pour tout dire s'en ficher comme de sa première piqûre. Je suis entrain de divaguer là hein? Pardon...

    Donc, oui, seul, dans sa chambre, maugréant son irresponsabilité, insultant les paroles du commandant. Mais avant tout, le médecin était là, se remettant en question, se demandant s'il ne devrait pas tout arrêter, raccrocher en somme. Plusieurs fois il s'était demandé s'il n'aurait pas mieux fait de mourir sur terre, deux fois, oui, ça faisait la deuxième fois qu'il avait échappé de la mort, comme si la faucheuse avait d'autre projet, d'autre envie.

    Le suicide, c'est moche ça hein? On dit souvent que c'est la solution du lâche, que la personne ne pense pas à ceux qui restent. Mais qui était encore là pour Vincent? Qui pensait à lui encore? Se relevant, le médecin ouvrit l'un des tiroirs pour en sortir une arme, un vieux pistolet LPC modèle standard. La bête était là, paisible. D'un mouvement lent, le médecin s'en empara, ne cherchant pas vraiment à savoir ce qu'il en ferait. Comment l'avait il eut? Il l'avait confisqué à un soldat qui avait quelques tendances suicidaire après une rupture difficile. Ironique non? Car c'était un peu la même idée qu'il traçait dans son esprit. Comme si...Comme si quoi? Comme si l'alcool nimbait son esprit d'un voile, cachant ce qu'il ne voulait pas savoir...

    Soudain la porte fut agitée d'un léger "toc toc". Qui cela pouvait-il être? Buvant une nouvelle gorgée d'alcool, le médecin-chef, ou plutôt ex-médecin-chef ouvrit la porte juste après avoir déposé son verre sur le bureau.

    C'était simple pour ouvrir la porte, il lui avait suffit de cliquer sur un des nombreux boutons de la Tablette tactile dont il disposait. Les joies de la robotique. Enfin, sans prendre vraiment le temps de regarder les deux personnes à l'entrée, il lâcha un léger :



    -Vous voulez un truc a boire?


    Le médecin semblait naturel, on aurait presque pu croire à une invitation cordiale entre vieux amis si il n'y avait pas ce pistolet fermement tenu dans sa main Qu'allait il se passer maintenant?


    Dernière édition par Vincent Andorias le Jeu 9 Avr 2009 - 19:16, édité 2 fois
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    Message par Personnage Non Joueur Jeu 9 Avr 2009 - 15:23

    [ Par Erwyn ]



    Marvin Glockauer n’eut même pas besoin de se saigner la main pour qu’Andorias ne daigne ouvrir la porte, ce qui le déçu un tant soit peu. Il aimait bien avoir un peu de résistance chez un adversaire. Une victoire facile ? Très peu pour lui.
    La porte coulissa en un bruit de vérin et l’ex-médecin-chef les salua en leur proposant de boire un coup. Ceci passait encore. Les fusiliers auraient gentiment décliné l’invitation mais leurs yeux experts se posèrent instantanément sur le pistolet que tenait l’homme. Immédiatement, Marvin et Elinor Janvier le mirent en joue de leur fusil sigma industriel.

    « Veuillez poser votre arme, docteur. » demanda d’une voix calme et professionnelle le Sergent Glockauer.

    Finalement leur mission aurait un peu de piquant. De l’adrénaline, nouvellement libérée, traversait leur corps et ils se sentaient prêts à parer à toute éventualité. Si Vincent tentait de se servir de son arme, Marvin, le doigt déjà sur la gâchette, n’hésiterait pas une seconde à faire feu, ce qui propulserait l’homme contre le mur de derrière, avec des risques de le sonner. A ce moment-là, Janvier entrerait dans la pièce et se saisirait du pistolet. Mais au contraire, si le docteur obtempérait sagement, Glockauer, du pied, repousserait l’arme vers sa partenaire qui s’en emparerait, tandis qu’il maintiendrait en joue sa cible.
    Mettre aux arrêts un homme au tempérament virulent avait de ces petits plaisirs qui font de la vie d’un fusilier une vie d’aventure et de risques. Bien que la scène ne dura que quelques secondes Marvin souhaitait que le doc, fidèle à sa réputation, ait du répondant et ne se laisse pas faire si facilement. Cela serait tellement dommage de gâcher ainsi une telle opportunité de mettre en pratique leurs savoir-faire.

    Janvier, de son côté, soutenait parfaitement son coéquipier. L’accueil inattendu du médecin avait réveillé en elle des instincts de conservation puissants et son arme s’était automatiquement pointé sur l’homme. De là à dire que les fusiliers étaient tous des paranoïaque, qui à la moindre vue d’armes entre des mains non-initiés était une preuve de menace, il n’y avait qu’un pas, que ces soldats ne franchissaient jamais. Ils faisaient leur devoir, rien de plus. Le maintien de l’ordre, la protection des officiers, c’était leur travail. Et malgré le fait qu’ils étaient sur Nimue, l’affectation exil de l’armée, les fusiliers, eux, ne feraient preuve d’aucun relâchement.
    Les yeux de la femme faisaient des allers-retours entre le pistolet et les yeux d’Andorias. Au moindre mouvement suspect, elle tirerait. C’était ce qu’il y avait de bien avec leur fusil sigma. Ils pouvaient se défendre sans compromettre dangereusement la vie de leur opposant. Autant à l’entraînement, cela se révélait pratique, autant en situation réelle, cela permettait de neutraliser d’éventuelles menaces et d’éviter des pertes inutiles.

    Quoiqu’il en soit, Vincent Andorias avait devant lui deux officiers expérimentés, prêts à réagir au quart de tour.
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    Message par Invité Sam 11 Avr 2009 - 9:14

    Le médecin attrapa lentement le verre d'alcool qu'il s'était servit pour en boire une nouvelle gorgée, il ne faisait presque pas attention au deux gardes, comme s'ils n'étaient pas vraiment là, non, lui était ailleurs, laissant son esprit voir les futurs alternatifs qui s'offraient à lui. D'ailleurs, preuve qu'il vagabondait, il avait sorti deux autres verres et les avaient remplis, persuadé intérieurement que les deux jeunes gens allaient boire un peu avec lui, puis il y eut cette phrase qui résonna dans ses oreilles :


    “-Veillez poser cette arme docteur”


    Vincent s'arrêta un instant, comme figé, puis posa son regard délavé sur l'arme, puis sur les deux gardes ,puis sur l'arme, et ainsi dessuite successivement trois fois, les yeux du médecin trahissaient une fatigue, une peine, il avait un air malheureux, comme un chien battu. Les deux personnages, Marvin et Elinor Janvier, le mettaient en joug, comme s'il allait les attaquer. Stupide. Les seuls personnes contre qui le médecin en avait c'était contre lui même et ceux qui étaient resté, sur Terre...

    Eux ne souffraient plus...


    Le médecin les détailla du regard, hum, la jeunesse, deux fusiliers chauds comme la braise, pensant avoir a faire à un simple médecin, sans expérience de la guerre. Mais lui avait vu la plus horrible des guerres, la plus terrible, il savait ce que ça faisait de mettre à mort quelqu'un. Oui, lui le savait. Il avait vue la vie, il avait vu la mort, et dans la balance, la mort gagnait toujours.

    Alors qu'allait il faire? Leur donner son arme et ainsi se priver d'un repos mérité? Leur tirer dessus au risque de blesser de malheureux hommes qui ne faisait que leur devoir? Ou simplement faire ce que son esprit lui ordonnait, ce qui semblait être la meilleur solution par ailleurs.


    Il hésitait, il ne savait pas trop quoi faire, le choix était difficile il faut avouer. Alors, doucement, presque malgré lui, il leva le canon de son arme vers le haut, dans un mouvement des plus saint, puis, il posa la bouche de l'arme sous son menton, d'une simple pression de la gâchette, le tir traverserait sa mâchoire, la lui briserait, continuerait son voyage vers le haut pour finalement traverser son cerveau et lui exploser tout le haut du crâne. Les femmes de ménage aurait du travail après un tel acte.

    Vincent lâcha doucement d'une voie qui se voulait paternel :



    -Vous devriez sortir les enfants...Ca ne sera pas très beau a voir...


    Il y avait cependant un quelques chose d'enroué dans la voie du “vieil” homme, il semblait porter sur les épaules le poids de toute ses années, ses yeux d'ailleurs commençait a s'humidifier et à avoir un brillant caractéristique du personnage qui fond en larme. Non, il vaudrais mieux pour les deux p'tit jeunes qu'ils ne restent pas, ça serai vraiment pas beau a voir.
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    Message par Personnage Non Joueur Lun 29 Juin 2009 - 9:16

    [Par Erwyn]

    Ichabod Rodda venait de se prendre pour la troisième fois en dix minutes le pied dans une table. Après un énième juron, il prit sur lui et soupira un grand coup. Nom d’une crêpe salée ! Cela faisait à peine quatre heures qu’il était debout et il s’était déjà cassé la figure au bas de son lit, dans les douches (Qui avait laissé traîner sa savonnette ?! Qu’il se dénonce ou bien il sera maudit sur six générations !), son matériel avait dégringolé à l’ouverture de son casier, la crosse de son fusil ne manquant pas, bien évidemment, son gros orteil, sur le moment dénudé, et bien d’autres petites collisions dans le même genre. Pourtant Ichabod ne se trouvait pas malchanceux. Il faisait un métier qu’il aimait, il était dans une bonne compagnie et les gens qu’il côtoyait étaient vivables. Sa petite femme l’attendait –plus ou moins – sagement chez lui, sur Avalon et il allait bientôt être papa, ce qui lui permettrait de profiter d’un long congé de paternité et de s’essayer à une nouvelle vie, très différente de celle qu’il avait ce jour-là. Celle qui lui faisait marmonner toutes sortes de malédictions à l’encontre de portes, échelles glissantes et autres rivets de tables ayant la volonté tenace de le rencontrer de manière très brutale.
    Se massant le pied, il se promit de ne plus quitter ses rangers de toute cette foutue journée qui lui promettait d’être bien longue…
    Tandis qu’il laçait ses hautes chaussures, sa radio se mit doucement à grésiller. Intrigué, il arrêta son geste et s’empara du petit boitier et le mit à son oreille.


    « Veuillez poser votre arme, docteur. »
    -Vous devriez sortir les enfants...Ca ne sera pas très beau a voir...

    Suspendu aux paroles qui s’enchaînaient, le cœur d’Ichabod se mit à s’accélérer, il déglutit plutôt bruyamment, une goutte de sueur perla sur son front. Le corps du fusilier avait en effet cette nette tendance à exprimer de manière très visible la moindre petite émotion qui le traversait. Lorsque ce fut le bouquet final : une détonation retentit ainsi qu’un énorme fracas.
    Ichabod se releva vivement, renversant sa chaise et couru comme un dératé, prévenir son commandant de la situation. Dans sa folle course, il n’eut même pas le temps de s’émerveiller du retour de sa chance : malgré son lacet défait, il réussissait à ne pas trébucher et filait comme le vent dans le dédale des coursives. Heureusement pour lui qu’il n’y pensa pas car, voulant changer brutalement de direction et entrer dans les quartiers de son supérieur, il s’emmêla les pinceaux – ou bien était-ce ce fourbe de lacet qui trouva génial de se coincer entre deux plaques à ce moment très précis de l’action – et s’étala de tout son long au beau milieu de la cabine de son commandant.

    Réveillé en sursaut, ce dernier sauta de sa couchette, prêt à toute éventualité, mais rien n’entravait son champ de vision. Son ouïe, pas plus développée que la moyenne, perçut un grognement ronchon à ses pieds, entraînant le reste de la tête vers le bas. Il vit alors un de ses soldats en train de se relever doucement. Peu patient, le Commandant le releva en vitesse.

    « Bon sang ! Mais qu’est-ce qu’il vous a prit de débouler comme ça dans ma cabine ?! »
    « Chef !! Pardon chef ! Mais vous deviez savoir ça… » déclara-t-il tout de go avant de s’étouffer à moitié dans sa salive. Il toussa deux-trois fois avant d’achever son rapport : « Glock et Janvier ont tenté d’interpeller un doc mais ca a l’air d’avoir mal tourné… »
    « Comment ça ?! »

    Le Commandant, prompt à réagir, attrapa un pantalon dans sa couchette et l’enfilait déjà tandis qu’Ichabod se retenait de se masser les mains après le rude choc qu’elles venaient d’amortir. Ca ne faisait pas très officier des fusiliers comme attitude… surtout devant le chef, qui laçait déjà ses rangers à la vitesse de l’éclair. Ichabod réagit à temps pour ne pas rester à la traîne derrière son commandant comme celui-ci quittait déjà les lieux en s’habillant de sa veste.

    « De quel doc vous me parlez ? » questionna le patron.

    Ichabod se retrouva un peu bête, n’ayant pas eu cette information, comme les interlocuteurs se faisaient face et savaient, eux, à qui ils avaient à faire.

    « C’est-à-dire que… » commença Rodda quand un groupe de fusiliers et d’hommes du bord surgit au détour d’un couloir et coupa leur route.

    Le commandant arrêta un de ses hommes et lui demanda l’origine de l’agitation. Celui-ci expliqua brièvement qu’ils avaient entendus des tirs en provenance des quartiers des médecins et qu’intrigués, ils allaient sur place voir ce qu’il se passait là-bas.
    Ichabod n’eut pas longtemps à attendre, tout comme tous ses compagnons avides de chairs fraîches, avant d’en avoir le cœur net. Une fois sur place, ils découvrirent que Glock et Janvier étaient rentrés à l’intérieur de la cabine du Doc. Suivant son commandant comme un poussin suivant sa mère, Ichabod put entrer et avoir une chance de savoir ce qu’il s’était passé dans cette chambre !

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