« Nous avons donc dit 3 de nos exemplaires de générateurs de boucliers les plus légers, 3 moteurs Hurricane dernière génération, et connectique, propulseurs, système de contrôle, microcaméras et récepteurs de signal. » récita Marguerite en notant sur son pad tandis qu’Hook avec l’aide de Dun sortait les moteurs Hurricane, Certan s’étant perdu dans une caisse de câbles ou « connectique » un peu plus loin.
Professionnelle, Marguerite, totalement dans son élément, aidait les trois mécaniciens à trouver ce dont il avait besoin. En même temps, elle mettait à jour la liste de matériel. Liste qui s’amenuisait au fur et à mesure des exigences des différents lieutenants du vaisseau. Marguerite espéra qu’ils n’abuseraient quand même pas trop au point que la maintenance en serait réduite à désosser des machines pour récupérer des pièces indispensables au bon fonctionnement de la stratégie mise en place par le Commandant.
« Humpf ! » soupira Dun en déposant le dernier moteur sur la palette de déplacement (ou Diable, dans le jargon)
« P’tain ! Où est Certan ?! » pesta Hook en jetant un coup d’œil à l’horloge de la pièce.
« Là dedans. » fit Maggie en désignant de son stylet une caisse où deux pieds émergeaient.
« Certan ! Qu’est-ce tu fous, bon sang ! » hurla Hook après lui.
« Ca y est ! »
Le mécanicien ressortit enfin de son trou avec une poignée de connectique et une microcaméra.
« J’voudrais bien mettre la main sur l’andouille qui a fourré cette caméra dans le paquet de câble ! » grogna-t-il.
« Je passerais le message. » répliqua neutralement Marguerite, alors qu’elle rayait de leur liste les connectiques et les trois microcaméras lorsqu’elle vit Dun ajouter les deux manquantes sur un autre chariot.
Hook s’était déjà dirigé vers les étagères où étaient rangés les trois générateurs de boucliers qu’il voulait. *P’tain ! plus que deux minutes ! On s’ra jamais dans les temps…* pensa-t-il alors qu’il attrapait la première machine.
« Système de contrôle ? » lista Marguerite.
« J’ai ! » lui répondit Dun.
« Récepteur de signal ? »
« J’ai ! » cria Certan de l’autre côté de la pièce.
« Propulseurs ? »
« J’suis dessus. Certan ! File moi un coup de main ! »
La jeune femme avait presque l’air d’un chef d’orchestre, assise sur une caisse dans la réserve, tandis que les trois hommes s’affairaient à réunir tous les éléments requis. Elle sursauta presque lorsque la voix de Gyvre résonna dans la pièce, malgré le son des machines élévatrices à l’ouvrage.
"HOOK ! TU TE FOUS DE MOI OU QUOI ? VOUS ETES EN RETARD, NOM DE DIEU, ET MOI JE SUIS TRES TRES ENERVE, ALORS OU VOUS MAGNEZ VOS FESSES ET VOUS ETES LA DANS QUATRES MINUTES, OU JE VIENS LES BOTTER, ET VOUS SEREZ OBLIGES DE DORMIR SUR LE VENTRE LES TROIS PROCHAINES ANNEES !"
« On arrive chef ! » répondit Hook, même s’il était certain que son lieutenant avait déjà rompu le contact. « Allez ! On se magne le cul ! »
Les générateurs vinrent rejoindre les trois moteurs sur le Diable et Marguerite les raya de leur liste.
« On a tous ? » demanda Hook essouflé
« Oui. » déclara la demoiselle au retour de Dun et Certan avec les propulseurs.
Elle sauta de sa caisse et mit en mouvement les diables aéroglisseurs vers leur destination.
Lorsque les portes du hangar s’ouvrirent, Marguerite put se rendre de l’état du chantier. Car ici on ne pouvait plus parler d’un hangar, où des chasseurs étaient parqués avant et après leur sortie dans l’espace, où quelques mécaniciens effectuaient révision et réparation sur les dites machines. Là on parlait de chasseurs en pièces, d’étincelles rougeoyantes, de cris furibonds (ça c’était la signature du sous-lieutenant de maintenance) et autres joyeuseries qui complétaient cette cacophonie.
« Livraison du matériel. » lança Marguerite à travers le haut parleur de la grande salle, histoire de se faire entendre.
Les trois mécaniciens, eux, n’avait pas perdus de temps et étaient directement allés auprès des autres afin de les fournir avec les pièces nouvellement amenées.
Quand au quartier-maître de seconde classe qu’elle était, la demoiselle se rendit auprès du sous-lieutenant qui d’un geste sec, apposa sa signature sur le reçu, libérant ainsi Marguerite de sa tâche.
Professionnelle, Marguerite, totalement dans son élément, aidait les trois mécaniciens à trouver ce dont il avait besoin. En même temps, elle mettait à jour la liste de matériel. Liste qui s’amenuisait au fur et à mesure des exigences des différents lieutenants du vaisseau. Marguerite espéra qu’ils n’abuseraient quand même pas trop au point que la maintenance en serait réduite à désosser des machines pour récupérer des pièces indispensables au bon fonctionnement de la stratégie mise en place par le Commandant.
« Humpf ! » soupira Dun en déposant le dernier moteur sur la palette de déplacement (ou Diable, dans le jargon)
« P’tain ! Où est Certan ?! » pesta Hook en jetant un coup d’œil à l’horloge de la pièce.
« Là dedans. » fit Maggie en désignant de son stylet une caisse où deux pieds émergeaient.
« Certan ! Qu’est-ce tu fous, bon sang ! » hurla Hook après lui.
« Ca y est ! »
Le mécanicien ressortit enfin de son trou avec une poignée de connectique et une microcaméra.
« J’voudrais bien mettre la main sur l’andouille qui a fourré cette caméra dans le paquet de câble ! » grogna-t-il.
« Je passerais le message. » répliqua neutralement Marguerite, alors qu’elle rayait de leur liste les connectiques et les trois microcaméras lorsqu’elle vit Dun ajouter les deux manquantes sur un autre chariot.
Hook s’était déjà dirigé vers les étagères où étaient rangés les trois générateurs de boucliers qu’il voulait. *P’tain ! plus que deux minutes ! On s’ra jamais dans les temps…* pensa-t-il alors qu’il attrapait la première machine.
« Système de contrôle ? » lista Marguerite.
« J’ai ! » lui répondit Dun.
« Récepteur de signal ? »
« J’ai ! » cria Certan de l’autre côté de la pièce.
« Propulseurs ? »
« J’suis dessus. Certan ! File moi un coup de main ! »
La jeune femme avait presque l’air d’un chef d’orchestre, assise sur une caisse dans la réserve, tandis que les trois hommes s’affairaient à réunir tous les éléments requis. Elle sursauta presque lorsque la voix de Gyvre résonna dans la pièce, malgré le son des machines élévatrices à l’ouvrage.
"HOOK ! TU TE FOUS DE MOI OU QUOI ? VOUS ETES EN RETARD, NOM DE DIEU, ET MOI JE SUIS TRES TRES ENERVE, ALORS OU VOUS MAGNEZ VOS FESSES ET VOUS ETES LA DANS QUATRES MINUTES, OU JE VIENS LES BOTTER, ET VOUS SEREZ OBLIGES DE DORMIR SUR LE VENTRE LES TROIS PROCHAINES ANNEES !"
« On arrive chef ! » répondit Hook, même s’il était certain que son lieutenant avait déjà rompu le contact. « Allez ! On se magne le cul ! »
Les générateurs vinrent rejoindre les trois moteurs sur le Diable et Marguerite les raya de leur liste.
« On a tous ? » demanda Hook essouflé
« Oui. » déclara la demoiselle au retour de Dun et Certan avec les propulseurs.
Elle sauta de sa caisse et mit en mouvement les diables aéroglisseurs vers leur destination.
Lorsque les portes du hangar s’ouvrirent, Marguerite put se rendre de l’état du chantier. Car ici on ne pouvait plus parler d’un hangar, où des chasseurs étaient parqués avant et après leur sortie dans l’espace, où quelques mécaniciens effectuaient révision et réparation sur les dites machines. Là on parlait de chasseurs en pièces, d’étincelles rougeoyantes, de cris furibonds (ça c’était la signature du sous-lieutenant de maintenance) et autres joyeuseries qui complétaient cette cacophonie.
« Livraison du matériel. » lança Marguerite à travers le haut parleur de la grande salle, histoire de se faire entendre.
Les trois mécaniciens, eux, n’avait pas perdus de temps et étaient directement allés auprès des autres afin de les fournir avec les pièces nouvellement amenées.
Quand au quartier-maître de seconde classe qu’elle était, la demoiselle se rendit auprès du sous-lieutenant qui d’un geste sec, apposa sa signature sur le reçu, libérant ainsi Marguerite de sa tâche.