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La Psychopathie.
Parce que les psychopathes ne sont pas ceux que vous croyez. Parce qu’il faut bien mettre les choses au clair une bonne fois pour tout, je vais vous expliquer un peu en quoi consiste cette maladie. (et je suis bien placée pour le savoir…)
Tout d’abord, exit l’idée reçue d’un dangereux tueur en série sanguinaire qui aime dépecer ses victimes de bon matin. Les psychopathes sont principalement des individus antisociaux ou « dyssociaux » qui éprouvent donc des difficultés à maintenir des relations avec les autres.
Autre fausse idée, la psychopathie n’est pas une maladie mentale. Elle découle plus d’un trouble de la personnalité, une déviance par rapport à la norme. En effet, le psychopathe a sa propre notion du bien et du mal, et pas forcément en adéquation avec les notions de la société. (dommage…)
Comment repérer les psychopathes ? (Ca peut être utile…)
Il existe six indices qui permettent de les reconnaître :
- L’indifférence froide :
Les personnes ne sont pas sensibles, on ne peut pas les prendre par les sentiments.
- L’irresponsabilité :
Cette irresponsabilité est souvent revendiquée, constante, avec un mépris des règles et des contraintes sociales.
- Difficulté à maintenir une relation :
Mais de manière paradoxale, le psychopathe a des facilités à nouer des relations. Elles sont fortes et intenses, qu’elles soient amicales ou amoureuses. Simplement, elles ne durent pas. Le lendemain, il pourra parfaitement vous avoir oublié et ne pas se retourner sur son chemin, vous ignorant totalement… s’il est dans un bon jour.
- Intolérance à la frustration :
Le psychopathe ne supporte pas de ne pas obtenir ce qu’il veut, et son seuil d’agressivité est très bas en la matière : il va très vite s’énerver. (ce qui n’est pas bon pour vos oreilles… et autres parties de votre anatomie)
- Absence de culpabilité :
Il n’y a aucune remise en question après un passage à l’acte. Aucun remords, aucun regret. Même les sanctions ne remettent pas le psychopathe en question.
- Tendance à blâmer autrui :
Le psychopathe va expliquer de manière très rationnelle ses difficultés avec la société, en accusant les autres d’en être responsable, et de manière très convaincante.
Bien sûr, la plupart des humains et autres êtres pensants ressentent à un moment ou un autre l’un de ces symptômes. Le truc qui les différencie de mes petits camarades et moi est l’intensité et le nombre fréquent de l’apparition de ces troubles. En gros, nous ressentons plus fort et plus souvent ces symptômes que les autres. Ajouté à cela, une forte irritabilité et vous aurez des passages à l’acte à gogo. Des actions violentes et impulsives qui peuvent être dirigées contre le psychopathe lui-même (il y a des suicidaires…) ou avec un peu plus de chance (question de point de vue) contre les autres.
Et encore ! S’il n’y avait que ça… Mais on peut également citer des changements émotionnels. On aura donc une personne impulsive, sujette à des explosions émotionnelles fréquentes. (C’est d’un joyeux tout ça…) Elle passera donc du rire aux larmes en un clin d’œil. Un rien déstabilisant pour l’entourage. Si celui-ci s’accroche encore et n’a pas déjà rompu tout lien avec le malheureux.
Sans oublier la possibilité de dépressions à l’emporte pièce (qui arrivent sans prévenir, les fourbes…), d’une forte anxiété due à un sentiment de vide dans la vie. Encore que ça, on arrive à le combler en sombrant dans l’addiction. J’ai ma préférence pour l’homéovodka mais d’autres choisiront d’autres alcools, ou des médicaments qu’ils utiliseront n’importe comment… les idiots…
Voilà, maintenant vous savez comment repérer les psychopathes… mais comment devient-on un psychopathe en puissance ? Et bien il faut savoir que c’est une maladie pour adulte. Entendez par là, qu’il n’existe pas de psychopathe enfant ou adolescent. On parle dans ces cas-là de troubles de conduite et ca peut être un signe avant-coureur d’une psychopathie à l’âge adulte. Mais ce n’est pas systématique. Bref, on s’en fout des gosses…
La psychopathie peut se développer par rapport à l’environnement du sujet. Si vous êtes sans domicile fixe ou en prison, il y a de fortes chances pour que cela vous arrive. M’enfin, il est de bon ton de rappeler que notre trouble psychotique n’est pas synonyme de délinquance. Certes, on a tendance à transgresser les règles et tout ça mais ce n’est qu’une façon de nous exprimer. Tous les criminels et les délinquants ne sont pas des psychopathes et inversement… Faut pas tous nous mettre dans le même panier…
Je sens venir les questions des parents inquiets… Est-ce que ca se soigne ? Et bah mes pauv’ vieux, vous êtes pas sortis de l’auberge ! D’abord, il est quasiment impossible de voir venir la psychopathie et donc de la détecter. Vous ne vous en rendez compte que lorsqu’elle est déjà bien installée. En plus vouloir guérir une personne qui ne suit pas les règles de la société est un brin utopique. Ou alors il vous faudra mettre votre lion en cage et l’encadrer 24h/24… Pauvre bête. Alors exit les thérapies et les médocs qui de toute manière ne seront pas pris correctement.
Mais bon, prenez votre mal en patience car apparemment ça se guérit tout seul… vers la quarantaine. Après il y a la manière forte de guérison : « Hello Saint Pierre ! C’est chouette le paradis ! » ou bien l’incarcération en prison et donc les statistiques ne suivent plus.
Moi je me dis que je préfèrerai la manière douce… celle qui nous fait prendre un virage intégratif. On abandonne alors tous les traits de caractère d’opposition et autres traits marquants de la psychopathie. Ca doit être cette fameuse « crise de la quarantaine »… c’est déprimant…